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Le candidat de l'Alliance Royale

Tout commence par le communiqué de presse du 17.09.2011 :
Patrick de Villenoisy, porte-parole de l’Alliance royale, annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2012. Patrick de Villenoisy porte donc les couleurs du parti royaliste pour présenter à nos concitoyens la seule alternative susceptible d’entrouvrir une lueur d’espoir dans un contexte préoccupant. Les Français sont inquiets, inquiets pour leur emploi, inquiets pour leur niveau de vie. Les jeunes en particulier craignent pour leur avenir. Nos édiles les confortent dans cette peur et au découragement et ne proposent aucune solution crédible. Gouverner c’est prévoir et nos concitoyens découvrent brutalement que nos politiques n’ont pas su remplir cet aspect fondamental de leur fonction. Patrick de Villenoisy, candidat royaliste, veut leur dire qu’au-delà de l’impéritie de certains hommes politiques et à leur décharge, c’est le régime républicain qui est responsable de cette situation. Les royalistes veulent démontrer au travers de cette campagne présidentielle que le retour du roi représente la seule espérance d’inscrire la politique dans le temps long, dans la responsabilité, dans la confiance retrouvée. Tout royaume divisé contre lui-même se perdra : Patrick de Villenoisy et les royalistes veulent proposer de réconcilier les français : condition indispensable pour sortir de la crise. Un chef d’État, le roi, arbitre indépendant des partis, peut transcender nos divisions et proposer les réformes indispensables dans une perspective de vraie justice sociale.
La France est encore un pays riche et qui possède en elle les moyens de relever les défis qui se sont accumulés au-dessus d’elle à condition de faire confiance à la seule personne qui puisse y parvenir :
Oui, le roi existe au-dessus de nos guerres civiles.
Ils vous ont promis la lune, demandez le soleil.

Qui êtes-vous Monsieur de Villenoisy ?
Soixante ans pour le scrutin présidentiel, Patrick Cosseron de Villenoisy est le patron d'UCN Communication qu'il créa à Paris en 2004. UCN est une agence spécialisée dans l'organisation d'événements et dans le conseil en communication. Elle se revendique aussi comme vortex efficace pour la pénétration d'entreprises en Russie. Cette société se présente sur Internet par ici. Jusque là, M. de Villenoisy travaillait en nom propre dans l'analyse financière entre Lille et Paris, après avoir écourté une formation de médecin pour des raisons qui ne regardent que lui, mais qui aiguisa la précision du geste. Est-ce pour cela qu'il traverse son noeud de cravate d'une épée ?

Sa noblesse procède d'un échevin de la ville de Paris annobli en 1783¹ et confirmée à la Restauration en 1814. Noblesse de robe donc, mais dans la lignée, on retrouve le général Mamès Cosseron de Villenoisy, né à Dunkerque sous louis XVIII, de toutes les guerres de la monarchie et de l'empire jusqu'à Metz, puis directeur au ministère. Il nous a laissé les fortifications de Grenoble.
Si la titulature comtale de l'impétrant est de courtoisie, le port altier, la finesse d'esprit, l'entregent comme le dévouement à la cause royaliste signalent l'aristocrate. La classe des meilleurs, disait-on chez les anciens grecs.

M. de Villenoisy a donné un entretien le 25 mai 2011 à Frank Abed sur son site Génération FA8 (clic), et le 17 octobre 2011 à Royauté-News (clac). Il y développe la thématique de l'Alliance Royale sur une plateforme politique concrète et son contournement de la Querelle dynastique pour aller à l'essentiel, le sauvetage de la Nation française par le rétablissement du régime qui sut porter la France au tout premier rang des nations du monde. Il est plus que temps.

On perce mieux le personnage dans son éditorial donné au bulletin ANF d'avril dernier (Association d’Entraide de la Noblesse Française) et qui prouve s'il en était besoin la pertinence d'une aristocratie pour une nation. On peut lire cette intéressante synthèse sur le site AR Nivernais-Berry en cliquant ici.
Nous aurons l'occasion d'y revenir.

Ce billet est le premier d'une séquence d'explication de la programmatique de l'Alliance Royale pour l'élection présidentielle d'avril 2012.


Note (1): François Cosseron, d'une ancienne famille originaire de Normandie, fut nommé comme notable, échevin de la ville de Paris, le 16 août 1783 ; il prêta serment, en cette qualité, entre les mains de sa majesté Louis XVI. Le 7 septembre suivant, par l'exercice de cette charge, il acquit la noblesse pour lui et ses descendants ; il s'occupa avec fruit de l'administration, et a rédigé un grand nombre de mémoires sur des objets d'utilité publique ; plusieurs ont été suivis ; ses vues sur les subsistances et les approvisionnements ont été adoptées ; en 1788, il eut l'honneur d'être nommé par le roi, son commissaire près l'assemblée du tiers-état, tenue aux Enfants rouges ; il justifia ce témoignage de confiance en refusant la présidence qui lui fut offerte de cette assemblée, s'il renonçait à son titre de commissaire ; il ferma son procès-verbal au milieu des clameurs et des dangers. Armes de la famille « d'azur, au vaisseau équipé d'or ; au chef cousu de gueules, chargé d'un besan d'or, accosté de deux cosses de même; l'écu timbré d'un casque taré de profil orné de ses lambrequins » (source Nobiliaire Universel de France).

[ce billet de présentation a obtenu le nihil obstat du candidat]



Postscriptum du 14/2/2012:
M. de Villenoisy dans son métier, un podcast de WIDOOBIZ :



La discussion continue ci-dessous dans la section "commentaires" et sur le forum Vive Le Roy à la rubrique Actualités Françaises.

Commentaires

  1. Mon cher Catoneo, c'est bien joli d'avoir un candidat défendant nos couleurs à l'élection présidentielle,d'autant que ce monsieur semble sympathique, mais il faut être réaliste.
    Obtiendra-t-il les fameuses "500" signatures, nécessaires pour se présenter ? S'il les obtient, aura-t-il les voix pour mettre en oeuvre le programme de l'AR ? Pour paraphraser notre ami d'outre-manche: Là est la question!

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  2. Je me permets de vous contredire, Elie-Marie, car la route que prend l'AR dans cette affaire électorale, c'est celle de la propagande de ses idées. Il faut ensemencer l'Opinion.
    Et quel meilleur moment que celui de la campagne présidentielle lorsque les Français sont plus attentifs que d'ordinaire à la question institutionnelle. Les socialistes et d'autres y parleront de VI° République, le pouvoir sortant parlera des bienfaits de la V° révisée, les centristes, du regretté septennat et certains même de la constitution originale de 1958 avec une élection du président par les chambres réunies en Congrès. C'est aussi dans les tuyaux de la Dispute.
    Alors certes, l'AR ne passera pas de 0 à 51% en 6 mois et le référendum signalé n'aura pas lieu cette fois, mais le blé sera semé.
    Quant aux 500 signatures, je pense que le candidat a son idée, sinon à quoi bon effectivement.

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  3. C'est donc une candidature de témoignage comme il y en aura bien d'autres.
    Jusqu'à ce que je vous lise, je ne voyais pas bien l'utilité d'une candidature à la présidentielle. Je pensais davantage aux législatives.

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  4. Témoignage ? plus que cela, puisqu'il ne témoigne pas que d'un passé glorieux et d'un régime efficace à long terme, mais fait des propositions institutionnelles complètes et imbriquées ainsi que les développe la plateforme politique de l'AR. On y reviendra sur ce blogue.
    C'est un projet d'avenir, pas qu'un exercice mémoriel.

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  5. Si notre candidat à la candidature obtient les fameuses signatures, il sera notre candidat et, tous, nous voterons pour lui.

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  6. Alliance royale a tout à fait raison de se présenter aux présidentielles. Elle donne aux royalistes la possibilité de voter pour leurs idées, elle nous donne, en quelque sorte, le droit de vote et le droit d'exister. Je déplore que trop de royalistes continuent à voter pour des partis républicains. Si nous votions TOUS pour Alliance royale, nous ferions trembler la république sur son socle, car nous sommes très nombreux, et ça, il faut que les royalistes le comprennent et votent pour Alliance royale. Comment peut-on se prostituer avec un régime qui nous hait maintenant qu'Alliance royale est là ?

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  7. Pourquoi les royalistes devraient s'abstenir de faire campagne pour leurs idées ? On entend dire que l'élection est contre-nature. Mais c'est oublier qu'à l'époque de la monarchie, on votait aussi, et sous la Restauration on votait beaucoup !

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  8. Sous l'Ancien régime, les édiles municipaux étaient élus chaque année en Languedoc par tous les chefs de feux de la paroisse, y compris les veuves ou les femmes sans fratrie ni père.
    A l'échelle de la province on députait aux Etats et les communes formaient souvent de voeux aux autorités de tutelle, voire portaient des pétitions.
    Sous quelque forme que ce soit, finalement on consultait beaucoup plus qu'on ne le croit aujourd'hui.

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  9. Reste à franchir les cinq cents parrainages. Ceux qui peuvent glisser un mot à l'oreille de leur maire ne doivent pas se priver d'une intervention. La meilleure des raisons est d'ouvrir le choix à toutes les composantes de la nation.
    Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

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  10. YMA n'y est pas arrivé en 2007, et Le Pen de justesse. Alors je reste un peu sceptique pour M. de Villenoisy.

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  11. Je suis royaliste et je voterais pour le candidat royaliste, cela va sans dire. Mais comme les contributeurs précédents,il faut toutefois qu'il obtienne ses fameuses "500" signatures. Ce qui n'est pas une mince affaire, puisqu'elles sont publiques, d'où la réticence de certains élus,d'apporter leur soutien,par peur de se voir refuser des subventions.

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  12. J'avoue appliquer aussi la méthode Coué. S'il y va, c'est qu'il a un "truc" ! Mais la chasse aux parrainages participe aussi de la propagande de l'offre politique royaliste au sein de l'Opinion. Mon modèle de procédure reste Schivardi, issu du sulfureux Parti des Travailleurs (trotskars embusqués), et qui a convaincu plus de 500 maires de lui faire confiance pour parler d'eux. Sioux !

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  13. Schivardi n'a pas fait un demi pour cent en 2007, mais avant le premier tour les médias ne parlaient que de lui. C'était le but.
    A noter qu'il est maire de Mailhac (11) et ça aide beaucoup.

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  14. AR Nivernais-Berry28 octobre 2011 à 19:55

    Patrick de Villenoisy suite aux protestations spontanées des jeunes devant le théatre jouant la pièce blasphématoire contre le Christ :

    " En tant que candidat de l’Alliance-royale à l’élection présidentielle de 2012, je m’indigne de ce qui ne peut être qualifié autrement que de bavure policière. Je veux apporter aux militants royalistes du CRAF mon soutien sans faille et leur dire mon indignation à l’évocation de ce qui vient de se passer.
    J’espère que ceux qui ont été conduits au commissariat des Halles ont été relâchés mais mes pensées vont surtout à celui d’entre eux qui a été blessé et pour lequel je formule le souhait de prompt rétablissement. En tant que catholique, je pense aussi à nos concitoyens catholiques sans cesse bafoués par des spectacles provocateurs au mépris de leurs convictions les plus profondes.

    Patrick de Villenoisy

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  15. Les protestataires seront, j'en suis persuadé, plus sensibles aux propos de notre candidat qu'à ceux de "La Croix" et de Son Eminence le cardinal Vingt-Trois. La brutalité policière confirme le caractère républicain de la représentation contestée.

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