lundi 2 janvier 2012

Meilleurs voeux


Le désordre foisonnant de l'Histoire s'aimante parfois comme de la limaille, et tous morceaux, petits et gros, d'indiquer le pôle. L'an nouveau sera probablement un intervalle "polaire" dans la course du temps. Direction, le Grand Vacarme des ogives ! L'encouragement au désastre, que seront les ondes de chocs successives de l'abaissement des orgueilleux lézardés par la spéculation financière, de la vitrification de l'empire nucléaire chiite par sa cible favorite, du déchaînement planétaire des flagellants qu'elle provoquera, aboutira !
Vous aurez, mortels, la chance de vivre ça, même si vous risquez de ne pouvoir le raconter à vos petits-enfants !
Ça ? Le retour de la Barbarie.

30 avril 1945, le Tyran Total s'incinère dans son bunker. Le monde, allégé de millions de morts violentes, souffle et réorganise son intelligence de la condition humaine en se donnant des projets communs fondés sur l'utopie du progrès pacificateur : Tous ensemble, tous ensemble, moins les "autres".

Mai 2012, on fêtera le 67° anniversaire du Jerrycan final - deux tiers de siècle quand même - pour s'apercevoir que le risque de conflagration a cru exponentiellement, les motifs et les armes disponibles étant, bien plus lourds quant aux premiers puisqu'il s'agit maintenant de la survie de l'ensemble des nations et non pas de leur reclassement respectif, et bien plus destructrices quant aux secondes par l'accès du tiers-monde au feu nucléaire.
Les hommes ne sont pas réformables. Le règne de Dame Bêtise est le vrai reich millénaire. Inextinguible.

Rions sous les bombes. Au couchant de la péninsule eurasienne est le pays de Dieu, le plus beau de la Terre. Gouverné par des menteurs de beau temps, démagogues couards, la parasélite du hamac, il ne sait plus où est son cap dans la tempête. Il attend l'oracle et son homme providentiel. Ça tombe bien, on change de maître au retour des feuilles¹.

L'un nous crie de couper les ponts avec le monde ennemi et de relever le rempart pour vivre défendus et libres à manger notre rente ; l'autre veut arracher le pays à sa nanification planétaire en le jetant dans une fédération des Nations sérieuses à laquelle il imprimera son génie, méconnu des nations rieuses qu'il abandonnera sans remord ; le troisième s'en fout s'il a le poste, et c'est lui qui gagnera... qui gagnera quoi ? Le job de Louis XVI !




Les royalistes seront cette année encore spectateurs râleurs, comme les deux critiques du Muppet Show, et pas trop à l'heure non plus. Ils auront gentiment combattu, derrière, devant. "Prendre la remorque" est la devise du Compromis. C'est en général une occupation de naufragé. Non point ! L'un des leurs est sorti de la crypte malgré les découragements de circonstances puisqu'on ne change pas deux siècles de déclin pour se faire valoir, et pourtant. Il veut rappeler au peuple qu'il exista un roi en France, dont le principe bâtit le plus beau royaume d'occident sur ce même territoire, avant que les Orques² ne l'anéantissent ; et qu'on peut l'y remettre.

Bonne année quand même aux princes qui nous attendent, à leurs épouses désabusées, à leurs enfants innocents des querelles, à tous les monarchistes et aux chapelains sincères dans les limites de l'emploi !
Bonne année aux militants inoxydables qui avancent, la foi de leurs convictions chevillée au corps d'autant plus solidement qu'ils ne se posent pas de questions.
Heureux les esprits simples du Sermon de la montagne, qu'ils soient récompensés.






(1) Joli mois de mai, quand reviendras-tu, m'apporter des feuilles..., le reste n'est pas pour les enfants
(2) On peut lire "loges"

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