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L'arme fatale de M. Cahuzac...

... n'a qu'un coup !

Quatre-ving-dix pour cent des Français ne subiront pas de surpression fiscale, annonce le morne Ayrault. Dix pour cent seront appelés à contribuer à une meilleure justice, tant les cadeaux furent gras sous le quinquennat précédent. Et les mesures de justice fiscale vont faire le buzz dans l'Hémicycle à partir de maintenant à la lecture des amendements parlementaires sur le budget 2013.
Depuis deux mois - on ne savait rien avant - les conseillers juridiques et fiscaux de la place travaillent soixante heures par semaine pour fournir aux ayant-biens leurs hypothèses de surtaxation pour le quinquennat de M. Hollande, afin que ceux-ci prennent les décisions de sauvegarde qu'ils jugeront appropriés pour leur famille. Il est à parier que les assiettes qui n'auront pas disparu du Rôle début 2013 le feront en cours d'année, à la fois parce que les décrets d'application donneront exactement le périmètre menacé aux cabinets-conseils, d'une part, et que la récession économique attendue par tout ce qui n'est pas au gouvernement, va accumuler les nuages d'orages sociaux sur le pays, orages qui finissent plutôt mal ici. M. Cahuzac sera bien aise de passer ses textes courageux mais le coup parti, il n'aura plus besoin de cartouches car les cibles se seront évanouies. Un gouvernement imbécile frappe sur le capital disponible et sur les esprits capables de le transformer. Typiquement socialiste ! On reparlera après ça des Emigrés pour faire bon genre.

Non, DSK n'est plus là
Fleur Pellerin, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique (ça fait beaucoup même pour un charmant conseiller référendaire à la Cour des Comptes), ne voit rien partir : « Pour l'instant, il n'y a pas de signe d'un quelconque exode fiscal ». Parce que ceux qui caltent lui téléphoneraient auparavant pour leur quitus fiscal ? Il faudra attendre, chère Fleur Pellerin, les déclarations d'impôts de mars 2013. Si Madame le ministre délégué sortait un peu plus souvent de l'Etat et de ses pompes, elle apprendrait des trucs pas bien. Les bureaux d'acclimatation fiscale de Belgique et du Royaume-Uni, comme ceux d'Irlande et des Pays-Bas, du Grand Duché et même du Bade, comme bien d'autres encore - on part aussi pour Séoul, chère Médème - pourraient lui dire combien ils remercient le cabinet Ayrault de ses encouragements au départ. Ils sont en train de faire fortune.

"Barrez-vous !" disaient trois bouffons sur Libération, en écho à l'insulte calculée de David Cameron au G20 de Los Cabos : « Quand la France instituera un taux de 75% pour la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu, nous déroulerons le tapis rouge et nous accueillerons plus d'entreprises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni. Cela paiera nos services publics et nos écoles.» Le pauvre M. Sapin qui croit flotter avait répliqué que le tapis coulerait dans la Manche (?!).

C'est au tour du maire de Londres, Boris Johnson, énivré peut-être par l'indéniable succès des Jeux Olympiques, qui envoie sa flottille à Dunkerque embarquer les talents en partance : « We say to the people, not since 1789 has there been such tyranny in France, I am very keen to welcome talented French people to London.» C'est clair et net, la peste socialiste renoue avec l'ancienne tyrannie de la Convention aux yeux des Anglais !


ciel de propagande de la mégapole anglaise

Mais plus grave sans doute est l'activité de l'officine londonienne de récupération des états-majors du CAC40, créée par le cabinet Cameron, qui leur déroule réellement le tapis rouge en prenant en charge la recherche de logement, celle d'emploi ou d'occupation pour les conjoints, des écoles ou des places à l'université pour les enfants... à seulement 2h30 de Paris sans prendre l'avion ! Un blocus continental de la Perfide Albion est plus que jamais indiqué pour sauver la matière grise.


Si ça vous tente, débroussaillez d'abord le sujet avec l'APCE française qui vous dévoile ici l'atterrissage en Grande-Bretagne, par exemple. En plus c'est un royaume ! Que demande le peuple ?

Commentaires

  1. M. Cahuzac demande à l'Union des Banques Suisses de chercher chez eux qu'il n'y existe pas. Il eut été plus avisé de demander de chercher où il se trouve dans leurs livres car il est plus facile de répondre par la négative n'ayant rien trouvé que de répondre par la positive d'une "inexistence".
    Ce serait assez drôle d'envoyer des lettres en nombre demandant un certificat d'inexistence à une banque !

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