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Archive utile du mois ↓

La crécelle aux deux états

J'ai lu ce matin chez Michel Goya que la libération de prisonniers cisjordaniens en nombre par le Hamas via Netanyahou allait favoriser grandement les candidats de l'organisation aux élections palestiniennes, celles que tout le monde demande pour arracher l'Autorité palestinienne à sa torpeur coupable. Les Jordaniens, qui restent malgré tout les spectateurs les plus impliqués dans le conflit, nous rappellent que le Hamas (acronyme de résistance islamique) est un idée et qu'on ne tue pas les idées. Facile à comprendre en plus puisqu'elle se résume à un slogan très simple : « du fleuve à la mer ! » . Le slogan symétrique du sionisme l'est tout autant puisqu'on le résume de manière inversée « de la mer jusqu'au fleuve ! » . C'est une idée qu'on ne tue pas non plus. Si les partis de la droite israélienne expansioniste ne cachent pas que le but à atteindre dans leurs actions est la totalité de la Palestine biblique, déjà plus grande que la Pales
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Vol au-dessus du Roycoland depuis l'ermitage

Spécial royco - certains passages peuvent choquer les âmes simples . Vous seriez surpris de savoir que beaucoup de royalistes connaissent le prieur du Refuge Notre Dame de Compassion, un ermitage niché au cœur du Haut Vivarais, qui maintient à bout de bras une foi incandescente en la diffusant au sein de la Confrérie royale par le moyen du blogue de feu son chat Lully. Frère Maximilien Marie du Sacré Cœur, prieur du Mesnil-Marie et moine de la Visitation, a commis récemment une analyse panoramique du roycoland qui vaut sa banasta de castanhas pour la première raison qu'il n'est ni chapelain en exercice ou de réserve, ni communicant d'aucun parti, école, cercle savant ou crypte royaliste. Il a son propre angle de pénétration des réalités qu'il connaît bien, et cela mérite de le lire d'abord. En voici déjà l'entame : « Les diverses rencontres et conversations auxquelles – en particulier en ma qualité de Prieur de la Confrérie Royale – je suis fréquemment e

Les peuples d'Europe s'ébrouent

Il se passe quelque chose chez les peuples européens que nos sociologues confits en dévotion académique ont du mal à appréhender, parce que ces manifestations d'humeur croisent à angle droit toutes les lignes de l'épure du vivre ensemble et son contraire. Fascisme, antifascisme, extrême-droite ou gauche, néo-nazisme, saints et autres remplacés, rien ne colle. Et c'est à Dublin qu'on vient de le constater. L'éruption de violence déclenchée par le surinage de braves passants par un étranger présumé ne coche aucun des codes conformes à la doxa des écoles régionales de journalisme. Des Irlandais moyens et plutôt jeunes ont attaqué la police et les vitrines du capital vagabond dans une belle émeute à la française, ne touchant pas un seul cheveu des quelques étrangers venus aux nouvelles qui eurent la bonne idée de rester en retrait de ce combat de roux. Pis encore, d'aucun chez ceux-là portèrent secours spontanément aux yeux brûlés par les gaz et autres bless

Marguerite d'Anjou aux Puces de Madrid

Pendant le carnage, la vente continue. Mais c'est pour une bonne cause, les gosses de la rue. Après trois ans d'interruption due au Covid chinois, la grande vente de charité madrilène a été relancée pour cet automne 2023 par la fille de feue l'infante d'Espagne Pilar de Bourbon, Simoneta. Le Rastrillo (c'est son nom, "râteau" en castillan) est une grande kermesse voire une super-fête où les stands sont tenus par la bonne société au bénéfice des nécessiteux et difficiles à venir. L'association organisatrice présentait l'événement en ces termes , ajustés par Royal-Artillerie : La Galerie de Cristal du Palais de Cibeles accueille du 17 au 19 novembre une nouvelle édition du marché aux puces Nuevo Futuro à but caritatif, qui fête ses cinquante-cinq ans cette année. Un espace où se retrouveront quarante-quatre stands vendant des produits de mode, des antiquités, des cadeaux, des accessoires pour animaux et de la gastronomie. L'intégralité des

De la trudoïsation du leadership

Le limogeage de Suella Braverman, authentique ministre de droite du cabinet Sunak, et la lecture d'un article de Jeremy Stubbs publié ce matin dans Causeur (clic) m'ont conduit à mesurer les progrès du sans-couillisme dans nos démocraties vénérées. Il est patent. Dans sa réaction donnée à la presse dès le lendemain de sa disgrâce, Suella Braverman taille un costard au premier ministre de sa majesté l'accusant de trahir le programme qui les a fait élire sur un ton inhabituel dans le cercle étonisé du pouvoir britannique. C'est à lire ici (clic droit sous Chrome en français) . En résumé, mollesse dans la régulation de l'immigration, mollesse agravée dans la lutte contre l'immigration forcée ou illégale (Stop the boats !) , molesse dans l'application du protocole irlandais, molesse dans l'expulsion des foutaises de genre du milieu scolaire, etc... Elle avait aussi demandé de rompre avec la Cour européenne des droits de l'homme qui bride la li

Tenir !

Cette année, au cent cinquième anniversaire de l'Armistice de 1918, nous pourrions faire un parallèle entre ces deux guerres de positions que sont la Grande Guerre et la Guerre d'Ukraine, mais d'autres plus savants, comme Michel Goya, nous ont précédé. On retrouve aujourd'hui le même paradigme macabre - "Tenir" était la devise du 129è RI en 14/18 - d'une bataille d'attrition qui consomme beaucoup d'hommes pour que sur les cartes rien ne bouge vraiment. Et c'est vrai chez chaque belligérant. Tenir est synonyme de "mourir" et quand on félicite une unité pour sa "tenue au feu" on acte une surconsommation de ses effectifs par des citations et des croix. Quand le chef d'état-major général Valeri Zaloujny n'imagine pas de percer le front russe sans une percée technologique décisive, il s'avoue bloqué et condamné à "tenir". Nous, l'Occident, devons fournir la couverture aérienne sans laquelle rien e