Le duc d'Anjou et sa charmante épouse sont allés ce mois-ci à New York au dîner annuel de charité de la Versailles Foundation (les tarifs en cliquant ici) et l'héritier des Quarante Rois s'est fendu d'un petit speech pas piqué des hannetons que vous découvrirez là dans la langue de Rockefeller. Vous savez, celui qui a refait les toits du château après la Grande Guerre. Comme le lui ont appris les docteurs de la loi, il s'y déclare héritier de la monarchie d'ancien régime par les Lois fondamentales du royaume - on ne va pas chipoter - mais plus intéressant, il entre en lice et dicte au pays, le nôtre, son avenir dans une monarchie revenue qui n'est pas moins que la question qui préoccupe tout le monde : « Bel héritage, aujourd’hui plus moral que matériel, qui me confère, des devoirs de tradition et de charité [...] je témoigne des valeurs qui ont fait la France antique, telles que : la justice à l’image de saint Louis, la paix sociale et la richesse d
Appelé par le Sud pour "affaires vous concernant" j'ai meublé mon voyage de l'inédit posthume de Louis-Ferdinand Céline dont toute la presse a parlé : "Guerre". La quatrième de couverture de Gallimard en est un bon résumé. Elle dispensera aux nécessiteux d'acquérir l'ouvrage au prix mirobolant de 19 euros, mais permettra de tenir le crachoir intelligemment lors du prochain dîner de la Préfecture. La voici à titre gracieux : Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l’action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l’œuvre de l’écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et œuvre d’imagination, y lève le voile sur l’expérience centrale de son existence : le traum