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Articles

Affichage des articles du avril, 2009

1er Mai

BREAK ! BOXE !

Le Quai se ballade

Si la guerre est chose trop grave pour la laisser aux militaires, il est parfois utile de ne les surveiller que d'un oeil. Deux opérations non humanitaires sont en cours, l'une dans le Nord du Pakistan, l'autre à Ceylan. Dans les deux cas, c'est la vieille école impériale de Sandhurst qui s'y colle. A Ceylan, l'inénarrable docteur non conventionné Kouchner et son jeune homologue Milliband le foireux, se sont mis en tête de sauver les populations civiles prises au piège à tigres tamouls, pour s'entendre répliquer vertement par leur alter ego local : « Avec qui voulez-vous parler ? Pourquoi voulez-vous parler avec le LTTE¹ ? Ils combattront jusqu'à la mort, cela ne sert à rien. » Ouf ! Ils ont évité le coup de chasse-mouche qui nous aurait obligé d'attaquer le Sri-Lanka avec un Charles-De-Gaulle sans moteurs ! On revient de loin ... Certes la guerre srilankaise des bouddhistes contre hindouistes n'est ni belle ni propre. Mais ramener sa fraise hum

In memoriam Prèz Bouton

Un grand commis de l'Etat aux dents qui raclent s'éclipse. L'inspecteur des Finances Bouton libère la Société générale de sa morgue légendaire après avoir fait fortune. Promotion Rabelais du Génie bureaucratique (ENA 1973 dont Fabius, Jaffré, Longuet et Léotard), le petit-fils de cantonnier, racheté par la République, fera de la plus triste des Trois Vieilles¹ la banque la plus rentable de la place. Ses clients n'en furent jamais étonnés qui doivent payer à chaque case du Monopoly bancaire à tel point qu'on glose sur le projet bidon de mettre des serrures à pièces au sas de sortie des agences SG. La seule circonstance atténuante est l'indéfectible sponsoring du rugby français par la Générale ... Formé à l'arrogance dans les cabinets Papon et Juppé, Bouton est un organisateur précis et froid qui s'est fait la réputation d'un type infect mais dangereux comme un loup, ce qui ne l'empêcha pourtant pas de marcher sur des mines posées à découvert comme

26° Lien Légitimiste

st tombée samedi dans les boîtes la 26° livraison du bimestriel Le Lien Légitimiste édité à Tours par Gérard de Villèle. Ce numéro est semblable aux précédents en pertinence et densité du matériau, agrémenté cette fois d'un zeste d'agacement du rédacteur en chef, et d'une mise au point sévère du fondateur Jacques Rolain à l'endroit de l'ancien chef du parti de l'Alliance royale, mais qui finalement s'adresse au présent blogue qui avait eu le privilège d'être cité abondamment dans le numéro précédent. A ceux qui sont branchés, nous rappelons que Le lien Légitimiste est accessible en ligne sous format .pdf au prix ridicule de 10 euros les six numéros ... Jacques Rolain dont l'esprit garde toute sa pugnacité, récuse la mise au même plan des deux "traditions" royalistes françaises que Royal-Artillerie annonce "irréconciliables" pour lui préférer le binôme tradition - usurpation par prétendance aggressive. Il n'en demeure pas moins

Europe : que faire de la démocratie ?

Dans son livre "La Route de la servitude" publié en 1943, le physicien social Friedrich Hayek nous avait démontré que l'hitlérisme n'avait pas surgi de l'âme allemande autant que du socialisme. Connaissant aujourd'hui les scores terribles des communismes russe et chinois, cette perversion systématique de la générosité sociale ne nous étonne plus puisqu'elle procède de cette chimère relevée par Elie Halévy : « Les socialistes croient à deux choses qui sont absolument contradictoires : la liberté et l'organisation ». La seconde force toujours la première et à y ajouter le loup de Hobbes, on peut aboutir à Pol Pot. Ce qui aggravait le cas pour Hayek est que le monstre nazi était venu au monde par accouchement démocratique. Le dogme était-il à ce point faux ? Sans doute le pensait-il pour imaginer un dispositif antiparlementaire qui vaut la peine d'être évoqué, même succintement sur un blogue... Commençons par les attendus de la doctrine Hayek : A

UE : pourquoi la sécession ?

A la disparition de Pierre Pujo s'ouvrit à l'Action française la querelle des anciens et des modernes dans le plus pur style d'avancement au tableau d'attrition. Nous en laisserons la chronique aux historiens, nombreux dans la mouvance, pour nous pencher vers cet objectif majeur subitement mis à jour par une des composantes politiques de la vieille maison : la sécession de l'Union européenne. Certes l'image est belle de la Caroline du Sud déclarant sa séparation pour ouvrir la voie à la Confédération sudiste, mais je fus néanmoins surpris par l'aboutissement d'une analyse discrète et sans doute fouillée des circonstances qui militent en faveur de cet acte majeur. Je n'ai pu en trouver le "fondateur" même si je suppute que l'ordre de larguer partout est venu de l'intérieur, peut-être d'un politologue très introduit dans les arcanes de la politique atlantique. Mystère ! La sécession est philosophiquement neutre, historiquement dép

L'Œuvre d'Orient

Durban II s'achève sur le triomphe du Croissant Vert qui est parvenu à vulgariser l'amalgame entre le sionisme d'Etat et le racisme intrinsèque d'Israël, sous des applaudissements nourris que l'on vous a cachés, parce que ce n'était pas "bien". L'infantilisation de l'Opinion semble être un projet mondial et la censure d'acception universelle. Qui peut lutter contre cette conspiration ? Je ne vois rien d'autre comme contre-pouvoir que l'anarchie internétique que le gouvernement français veut réguler au motif de sauver ses commanditaires gramophoniques et cinématographiques. Les attaques virales en mobilisation pareront le coup, du moins faut-il le souhaiter. En fermant cet aparté, Royal-Artillerie vous invite aux vrais pays du racisme et vous engage à soulager la dhimmitude de vos frères en Christ en rejoignant en intentions et abonnements l'Œuvre d'Orient que nous vous présentons¹ ci-dessous :... L’Œuvre d’Orient a été cré

Européennes : l'Alliance et l'Euro

Battre monnaie est réputé souverain. Depuis la nuit des temps, les pouvoirs ont soutenu par tous moyens même violents leur exclusivité de la production de monnaie dont ils fixaient la composition. Les rois de France ne furent pas les derniers à trafiquer les teneurs en métaux de leurs écus. Les Etats modernes ont fait de la "propriété" de la monnaie nationale la priorité absolue. L'intérêt de l'État à contrôler la création monétaire (surtout depuis l'abandon de la libre conversion-or) est évident d'un point de vue politique : il peut financer le clientélisme électoral par la planche à billets et en constater les effets par la dévaluation autoritaire, appauvrissant l'épargne populaire et les possédants au bénéfice des débiteurs qui remboursent plus facilement par l'inflation générée. Il en va de même de la mise à contribution de la Dette publique aux subventions sociales, dont on ne parle en France bizarrement que depuis que le pouvoir monétaire nous a

Vagabondages au Quai

Le président iranien, venu à Genève lancer sa campagne électorale, a "surpris" les diplomates à gâteaux mous qui lui avaient donné quelques cours de maintien. Pauvre Ban Ki Moon, toujours dans la lune. Shuntant les médias de la Diaspora et ses alliés qui censurent le discours iranien de lundi à Genève, nous offrons au distingué lectorat de Royal-Artillerie les plus larges extraits de l'allocution du président Ahmadinedjad, dont le texte intégral qui valait son pesant de pistaches, n'est pas même affiché sur FARS News, l'agence de presse de Téhéran :... [ndlr entre crochets] « ... Les puissances victorieuses [des guerres mondiales] se nomment elles-mêmes les conquérants du monde, tandis qu'elles ignorent ou abaissent les droits des autres nations en leur imposant des lois oppressives et des arrangements internationaux [1] ... Après la seconde Guerre mondiale, elles recoururent à l'expulsion de toute une nation de chez elle au prétexte de la soufrance jui

Nos belles ibéricaines

Vexilla regis non prodeunt ! Ils pendent ! Au rempart de nos espérances, au mât des donjons édentés par le vent, comme simples oriflammes, couleurs d'un terroir, d'un pays ancien, ils ne sont ni bannières d'infanterie ni étendards de guerre ni pavillons de beaupré. Si les contingents ont fondu, si l'Ost s'est débandé, si les coffres sont vides, ils marquent encore nos positions au folklore de l'histoire qui les a fanés. Serons-nous longtemps là à les contempler ? On pourrait le craindre. Or voilà que se lève de l'est un doux zéphyr qui pourrait annoncer des temps nouveaux, un prince de France se marie. Combien nombreux sont les royalistes qui s'ébrouent à la publication des bans du mariage catholique de Senlis, Senlis où le comte de Paris, fils du Duc des Francs Hugues le Grand, fut acclamé roi par les Gaulois, les Bretons, les Normands, les Aquitains, les Goths, les Espagnols de Barcelone et les Gascons (surtout les Gascons), sous le nom de Hugues Capet

Retour à l'Europe

Quid de l'idée "Europe" en 2009 ? Après deux guerres mondiales provoquées par l'antagonisme franco-allemand et les dizaines de millions de morts qu'il provoqua, n'était-il pas légitime que certains hommes politiques aient mis en chantier cette idée de "l'Europe" que l'on caressait depuis quatre cents ans dans les cénacles ? La grande péninsule au couchant du vieux monde était le siège d'un cancer dévorant les nations réputées les plus avancées de la planète. On le désigna sous le nom de nationalisme , lequel on affubla de toutes les dérives autoritaires et hégémoniques à la mode de ce temps. Si la démocratie dérivait immaquablement en démagogie, le nationalisme en faisant autant et sûrement vers la guerre totale. Au sortir de la seconde, il y avait de ce côté-ci du monde trois vainqueurs et un vaincu. Les vainqueurs étaient cette fois étrangers à la Péninsule, ou de peu s'en faut pour l'Angleterre. Le vaincu, situé au coeur du thé