« La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » (John Stuart Mill) Il y a une trentaine d'années, l'archevêque de Paris Lustiger faisait une déclaration relayée par les télévisions dénonçant une caricature salace du Christ en croix. Il se disait habitué, lui et tout le clergé, aux caricatures de la presse anti-cléricale mais l'exercice avait cette fois grimpé d'un étage puisqu'on ne caricaturait plus le prêtre dans sa condition de pécheur mais Dieu lui-même, une première. Et l'opinion acquiescait que le bouchon avait été lancé trop loin cette fois. Les choses ont bien changé dans les cercles d'influence mais peut-être pas autant qu'ils le voudraient dans l'opinion. On notera à la décharge des caricaturistes de Charlie Hebdo comme à celle de leurs confrères danois qu'ils dessinent bien plus souvent le Prophète qu'Allah son Dieu. La question se pose de savoir pourquoi les communautés musulmanes en France mais partout