Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du novembre, 2005

Monarchie Populaire (Leonidas)

Louis XVIII a-t'il dit qu'il fallait "royaliser la nation et nationaliser la royauté" ou fut-ce Descazes, qu'importe.... Il le disait dans une optique bien précise, pour faire coaguler l'aristocratie et la bourgeoisie, sans trop se soucier encore du Quart-état, le peuple. Mais viendront bientôt les Trois Glorieuses (Juillet 1830) et la révolution ouvrière de février 1848. Le peuple devra être compté. Les anciens rois savaient la force du lien affectif et y répondaient plus ou moins adroitement par un souci de protection des gens ordinaires contre l'arrogance des grands. Mais l'amollissement des moeurs politiques de l'aristocratie concurremment à l'exaltation des droits populaires jusqu'au fameux bon sauvage de Rousseau, avaient lancé ceux-ci et ceux-là vers le carrefour des collisions dont on saurait tirer parti du côté de la classe moyenne en plein développement. Le peuple prendrait un jour conscience de la manipulation démagogique au mo

La Crise Triple

Le pays se réveille sonné par dix-neuf nuits d'émeutes "nationales". Etat d'urgence soft model pour trois mois, couvre-feux circonscrits, et des dizaines de millions d’euros de destructions. Tout le monde est usé, casseurs, policiers, politiques et blogueurs. Le discours du président de la République de lundi n'était pas plus attendu qu'il était convenu, se limitant à passer en revue les faits et les causes sur un ton compassé. Cela faisait un peu soirée "Connaissance du Monde" à l'Alcazar de Tulle. La crise est donc triple : "C'est une crise de sens, une crise de repères, c'est une crise d'identité. Nous y répondrons en étant fermes, en étant justes, en étant fidèles aux valeurs de la République" . Oui, triple, puisque depuis Descartes tout va par trois dès qu'un Français explique quelque chose. Faites un test. Sens ? moral, civique sans doute. Repères ? familiaux, religieux peut-être (le gros mot est lâché). Identité ?

Monseigneur Louis au Pré Catelan

L'Institut de la Maison de Bourbon publie le "remerciement" de Mgr Louis-Alphonse de Bourbon au cocktail donné en son honneur au Pré Catelan le 26 septembre dernier à Paris. DISCOURS PRONONCE PAR MGR LE PRINCE LOUIS DE BOURBON Chère Grand-mère, Monseigneur le Nonce Apostolique, Monsieur le Duc, Messieurs les Ministres, Messieurs les Généraux, Madame et Monsieur les Ambassadeurs, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Pour prolonger l'invitation officielle qui nous a été faite hier de commémorer la Fondation de l'Institution des Invalides par mon aïeul le Roi Louis XIV, vous avez eu la délicate attention d'organiser cette réception en notre honneur. Soyez-en infiniment remerciés, vous Monsieur le Duc et Cher Cousin malgré le deuil si cruel qui vous accable, pour l'avoir organisée, et vous tous chers amis pour être présents. Cette réception permet, pour la première fois depuis notre mariage, à ma Chère Epouse, la Princesse Marie-Marguerite, de rencontrer officie