Il est des ministres bons et mauvais, et dans le régime de l'éphémère il est difficile de prédire leur comportement s'ils n'ont jamais exercé. Le pouvoir qui les choisit en démocratie recherche parfois la compétence, mais plus souvent une harmonie des "courants" et la non-concurrence lors des prochaines courses de haies. Ce qui ne garantit rien, ni l'accomplissement de la mission, ni la fidélité. Mais il arrive aussi qu'un maroquin échoie à une personne de qualité, au-dessus des contingences politiciennes. A quoi distingue-t-on un bon d'un mauvais ministre ? Le science-fictionniste Herbert exprimait son jus de crâne en ces termes : «La différence entre un bon administrateur et un mauvais tient à quelques cheveux. Les bons administrateurs sont ceux qui font des choix immédiats [...] Un mauvais administrateur, par contre, hésite, discutaille, réclame des réunions, des rapports, des commissions d'enquête. En fin de compte, par son comportement, il
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