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Articles

Affichage des articles du août, 2016

Arès

« Très puissant Arès, fardeau des chars, au casque d'or, au grand cœur, porte-bouclier, sauveur de villes, armé d'airain, aux bras vigoureux, infatigable, puissant par ta lance, rempart de l'Olympe » Juste avant l'ouverture du combat de coqs, ce billet est paru sous le titre Pour faire la guerre, il faut un chef... à la rubrique Les libres propos de Catoneo dans Le Lien Légitimiste n°70 tombé dans les boîtes aux lettres la veille de la Saint-Louis (p.3 et 4). Il se termine sur l'absence visible d'un chef capable de mener la reconquista, mais il appelle une suite au gré des révélations. Il entre en archives Royal-Artillerie sous le libellé LLL. C'est le dieu de la guerre à outrance qu'invoque le vieil Homère. On serait bien en peine de trouver son avatar moderne dans notre classe politique française affairée aux prébendes. Et pourtant ! C'est de pugnacité autant que de stratégie dont nous avons besoin maintenant, pour vaincre l'ennemi intérieu

La banqueroute planquée sous le beurkini

« Mettez deux électrodes dans une poche de gélatine de veau ça ne fera jamais une batterie de voiture ». C'est ce que me disait ce vendredi matin mon coiffeur à vingt euros - finition rasoir, à la lecture des extraits de la somme éphémère de François Padebol parue chez Albin Michel sous le titre accrocheur : "Conversations privées avec le président". Accrocheur mais décevant parce qu'à la fin il n'est pas félixfaurisé par la Pompe funèbre ! « Quel con, ce type !» conclua l'artisan payé au clic, ne sachant pas pour qui j'avais voté jadis. Et tandis que je repliais le Midi Libre, j'aperçois l'entrefilet signalant que Benoît Hamon - mais si, il est connu jusqu'à Palavas-les-Flots - monte dans le manège aux connards*. L'élite, la vraie, ayant déserté la politique, les médiocres se ruent ! On ne parle aujourd'hui que du sac à bain de Shéhérazade et de tout ce qui est islamique jusqu'à la nausée. En ce dernier jour de sérénité estival

Le dernier jour de François d'Orléans (1935-1960)

François et sa mère, Isabelle d'Orléans et Bragance (courtoisie Gotha2 - identité confirmée [ici] ) Avertissement : Les échanges que nous avons eus à la suite de l'article publié sur Royal-Artillerie le 11 octobre 2009 en mémoire du sous-lieutenant François d'Orléans, mort pour la France en Kabylie le 11 octobre 1960 (clic) ont dessiné la maquette du RETEX sans pour autant nous en donner tous les détails. Voici le rapport d'étape avec quelques photos moins connues. L'affaire date de 56 ans déjà. Il aurait eu 81 ans aujourd'hui. La section d'Orléans, 1ère compagnie du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins, était détachée auprès du 6°BCA qui tenait tout le territoire de Michelet. Elle formait avec d'autres le Commando de chasse P12 (P pour partisans) dans le secteur dit de Fort National¹ et était postée sur la commune d'Iferhounène, contreforts nord du massif du Djurdjura. Elle montait parfois en crête pour surveiller le versant sud du massif.

Au camp d'Action Française

PLUS QUE 10 JOURS, 9... 8... 7... 6... 5... 4... 3... 2... 1 ! - Château d'Ailly - Deux brosses à dent Un savon de marseille Quatre rasoirs jetables Bombe à raser Williams Une boîte de préservatifs Huge Craft Deux serviettes de bain fleurdelisées (ils vérifieront) Un gant de toilette Sous-vêtements de la semaine Deux chemises Un pullover "feu de camp" Une cravate noire (sait-on jamais) Un sweet-shirt Un chèche blanc cassé Une veste de toile ou un blouson Baskets Helstons moto et/ou chaussures basses Chevignon vintage Brosse et crème Un T-shirt noir ample Un pantalon court noir Paire gants de boxe Deux protège-dent Une coquille grand modèle Chaussures Lonsdale quick-boxing Bloc-notes et deux crayons-billes Smartphone pour Pokemon-Go Le sac est bouclé ! On enfile le cuir et en route. De la porte d'Italie, prendre l'autoroute A6 jusqu'à Nemours à fond les ballons ! Huit kilomètres après le péage de Fleury-en-Bière, prendre l'

Au jeu de rôles des maisons

François d'Orléans entre ses frères Eudes et Jean Le Landerneau royaliste a été secoué comme un prunier par les dernières dispositions testamentaires du présent comte de Paris, Henri duc de France et chef du parti d'Orléans. Il remet à sa mort les clefs de la maison entre les mains de son fils aîné François, lequel ne saurait les recevoir de par une attaque de toxoplasmose congénitale qui l'a privé d'intelligence et de parole. Qu'à cela ne tienne, son frère cadet, Jean duc de Vendôme, mandataire judiciaire à la protection du dauphin François, assurera la régence, assisté d'un conseil où siégeront ses oncles et deux personnalités de la société civile. Pour les actes quotidiens du dauphin incapable, le duc de Vendôme continuera à agir comme son tuteur auprès des administrations. Pour ses actes dynastiques , un conseil de régence (et non le seul duc) sera compétent. La première conséquence n'est que de prestige, le titre de la maison d'Orléans le plus c

La Mémoire d'un ordre naturel

Ce billet a paru dans la rubrique Libres propos du Lien légitimiste n°69, tombé dans les boîtes fin juin (p.17). Ecrit bien avant le référendum britannique, il anticipait sans le savoir la fracture du Royaume Uni par l'exercice du procédé démocratique le plus brutal possible. Galles et Angleterre s'opposent désormais à l'Ecosse et l'Ulster. Londres fait sécession intérieure. L'ancrage monarchique qui tenait ensemble tout l'attirail grand-breton ne semble pas suffire, mais un Premier ministre adroit fait le projet de circonvenir ses pairs au Conseil européen pour satisfaire les brexiteurs sur la forme et les hérauts du libre échange sur le fond. Le RU est une fédération de quatre nations, la France un Etat-nation. C'est la différence entre nos deux pays qui laisse tout son intérêt au billet du Piéton réclamant de ré-aimanter la société autour d'un souverain. Cet intérêt est décuplé par la demande anxiogène des Français d'être enfin gouvernés par de