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Articles

Affichage des articles du avril, 2017

Entre neuf et recyclé faut choisir !

Vu des Etats-Unis, le phénomène Macron est une leçon française donnée aux démocrates américains qui ont lancé sur le marché une bouée politique déjà crevée, Hillary Clinton, porteuse d'un programme malgré tout approuvé par une majorité de la population. Il est intéressant de suivre cette analyse proposée par Christopher Glazek dans un article donné à Foreign Policy le 25 avril 2017. Le lien vers l'original est entre [crochets] . Voici la traduction française de la section qui analyse le phénomène, sous la règle habituelle ici de belle infidèle , le reste ne concerne que la politique intérieure américaine et n'est pas traduit : Chris Glazek par Gordon Welters « Quoique l'on pense de l'establishment centriste français, on doit leur reconnaître une chose : ils ont pris la menace populiste sérieusement ! Si sérieusement en fait qu'ils ont mis en décharge un président titulaire, créé un parti complètement fictif, et accroché leur étoile à un inconnu de 39 ans,

Si la droite française...

...n'était la plus bête au monde , ses députés reliraient calmement la constitution qui règle la vie politique de ce pays et découvriraient que le régime est parlementaire, et non pas présidentiel*. Tout commence et tout finit à l'Assemblée nationale. Le président élu au suffrage universel indique les axes sur lesquels doivent serrer les cabinets qu'il nomme, mais à partir de là, c'est le chef du gouvernement qui prend en charge la conduite des affaires, conduite dont il n'est responsable que devant l'Assemblée nationale. (*) dans un pays de droit écrit, la pratique le cède au texte Ainsi M. Cazeneuve pourrait parfaitement se maintenir à Matignon après le 8 mai et ses ministres dans leurs ministères jusqu'au verdict des élections législatives. Il mettrait alors la poursuite de ses objectifs aux voix, et mis en minorité, remettrait son mandat au nouveau président qui nommerait à sa place le chef de la majorité parlementaire. Ce serait une gestion bien plus

Lassalle et le syndrome de Castelnau

Elu député de Saint-Affrique (Aveyron) à la Chambre bleu horizon du 16 novembre 1919, le général Edouard de Castelnau chuta aux élections suivantes de 1924. Et pourtant il emplissait les salles, les halles, préaux et marchés. L'engouement populaire continua même après l'élection perdue et son mouvement ultra-catholique mobilisa des manifestants dans toute la France en prévisions des élections de 1928, par exemple : 10000 à Saint-Etienne le 22/02/1925, 6000 à Evreux le lendemain et jusqu'à 100000 à Nantes le 3 mars. La Fédération nationale catholique assembla jusqu'à 1832000 électeurs dans ses meetings en 1925 et 1926 mais s'abstint de former un parti politique puissant, par haine du régime des partis, source déjà de tous les maux de la IIIè République. Le général de Castelnau était un croyant dévoré par sa foi comme Jean Lassalle est un berger passionné par son païs . "Catholiques et Français toujours" chantait-on dans les rogations, et pourtant sur une

WTF in France ?

La "France" a parlé ! Elle verse sa classe politique en décharge, ce qui permet de rire de bon cœur à entendre sur les plateaux télévisuels les prébendiers manœuvrer pour maintenir leurs positions aux prochaines élections législatives. Ils vont se faire abattre comme des canards du Gers ! La tête de Julien Dray encaissant l'annonce d'un candidat d'EnMarche! sur sa propre circonscription valait son pesant de complications horlogères. Ils peuvent se tortiller en tous sens, faire la p... comme on dit au comptoir, le mouvement d'Emmanuel Macron va investir 577 députés en juin 2017 ! Et certains parlent encore de majorité parlementaire impossible, introuvable, se jugeant sans doute eux-mêmes incontournables. Mais Macron et sa bande de djeunes vont faire sans eux, vont faire sans les connards comme les appelait M. de Villepin. Nous avons vécu en direct ce soir l'enterrement d'un régime parlementaire gangrené en phase gazeuse terminale. Ça schmoute ! A 20

Pause !

Le scrutin présidentiel est maintenant fermé. Ouf ! Vous connaissez à cette heure les deux finalistes ou presque. Avant que de subir le bombardement médiatique de la quinzaine qui va vous encourager à retourner à l'urnoir pour le second tour, relaxez-vous ! Royal-Artillerie dans son infinie bonté vous offre de circonstances le Requiem de Verdi par le Philarmonique de Berlin avec les chœurs de la radio suédoise obéissant à la baguette de Claudio Abbado. C'est un must, nommé aux Grammy Awards... Bonne soirée ! Keep cool :)

Votez LASSALLE !

Au-delà de considérations personnelles, à la limite, ethniques, au dévoilement desquelles un seul billet ne suffirait pas, le soutien de Royal-Artillerie au candidat béarnais participe de cette conspiration ouverte portée par les gens du roi qui s'attellent à bâtir l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté (colloque AFP Marseille - 4 mars 2017) . Comment ? Par la libération des communes, pardi ! Charles Maurras qui n'était jamais en peine d'un slogan définitif annonçait avec le roi « l'anarchie plus un » . Jean Lassalle à sa manière résiste à la contrainte orwellienne et veut libérer de la tutelle écrasante des intérêts d'Etat la cellule sociale de base organisée, les 36000 briques d

Chaud devant !

Dans le projet de définanciarisation de notre société, le candidat Jean Lassalle se propose de « faire revenir les évadés fiscaux ». Il attaque ce gros problème (60 Mds€/an) par le volet de la coercition alors que, pour nous, la meilleure façon d'y parvenir est de diminuer la température de combustion des revenus dans notre enfer fiscal. On peut faire les deux, me dira-t-il, mais réhabiliter le succès et le spectacle du succès amoindrirait le goût des complications perverses de l'évasion fiscale. Ce procédé de dissimulation des revenus n'est qu'une affaire d'intelligence pure. Aussi est-il difficile à combattre. L'évasion se construit au départ, elle ne se prépare pas lorsqu'on a réussi comme s'y est essayé ce pauvre monsieur Cahuzac après avoir implanté des cheveux dans le tout-Paris. Pour que le lecteur comprenne bien, nous allons prendre l'exemple de la boucherie, c'est moins snob que la capilliculture. Le quartier de viande produit beaucou

Accompagner nos enfants dans la découverte du savoir

France classée 26è - 33è - 20è/OCDE L'éducation des générations montantes est la priorité de tout pays ayant au moins l'ambition de se survivre. Certains comme en Asie, privilégient le succès aux examens, d'autres comme en France, le formatage idéologique, mais rares sont ceux qui cherchent à exploiter les talents personnels de chacun afin de les insérer à leur vraie place dans la société qui les attend. Jean Lassalle a l'ambition d'individualiser l'éducation des enfants et jeunes gens. Le titre de son projet éducation est explicite : DONNONS À NOS ENFANTS LA CHANCE DE MAÎTRISER LEUR DESTIN « Ces mots, "instruction publique", disent exactement ce que devrait être la mission de l’école : transmettre le savoir-faire, enseigner langue et culture, préparer à un métier. Les élèves d’aujourd’hui, si différents les uns des autres, n’ont-ils pas le même besoin ? Je propose que chacun d’entre eux soit suivi attentivement, au long de sa scolarité, par u

Quid du roi ces temps-ci ?

La fièvre médiatique est à son comble, l'haleine fétide des journalistes empuantit les lucarnes bleues. S'il est un vaincu de la campagne présidentielle dans l'Opinion, c'est d'abord LE journaliste de plateau. Comme le disait Bompard* à un professionnel de la profession qui ne cessait de lui couper la parole mercredi dernier pour accélérer son bout d'émission : « laissez-moi finir, je sais que ça peut être difficile à comprendre pour vous, mais vous allez voir, ça va bien se passer à la fin.» Se plaignant d'une carence de débats au fond et ne relevant la journée durant que des petites phrases ou des erreurs bénignes des candidats, les gens du quatrième pouvoir se sont déconsidérés. Jusqu'à vouloir mettre les doigts dans des thématiques qui ne s'apprennent pas dans les écoles de journalisme et se ridiculiser plus encore. La volière à perroquets dans tout son vacarme. Ne peuvent affronter les médiats et leur formatage idéologique que ceux qui les m

Perception du grand débat

On the road again , j'ai écouté Le Grand Débat sur ma radio de bord, à partir de dix heures seulement. Je n'en puis faire l'exégèse mais en partager simplement la perception portée par la bande FM. Surprenants, les dit-petits candidats. De l'inouï dans tous les sens du terme et chez chacun d'eux des schémas de gouvernement contruits, fondés, raisonnés, critiqués, assumés. Même les développements marxistes-léninistes de Philippe Poutou et de Nathalie Arthaud tenaient la route... jusqu'à La Havane. Ils en étaient émouvants de zombitude. Faisons un sort à la conduite des opérations par la pie jacassante de la station-hôte qui bouffait du temps qui ne lui appartenait pas à accélérer le discours des candidats pour respecter sa montre. Pitoyable. Allons-y. Dans l'espace d'écoute, j'ai trouvé Marine Le Pen rébarbative, François Fillon éteint, Benoît Hamon laborieux surtout dans sa conclusion, et Emmanuel Macron absent. Nicolas Dupont-Aignan est desservi

Jean Lassalle l'Africain

Nous continuons notre campagne de soutien à Jean Lassalle dans sa course à l'Elysée en explorant les thèmes principaux de son projet électoral. Aujourd'hui la relation entre la France et le Sud et tout particulièrement l'Afrique, notre géographie de proximité. Dans le grand brassage des peuples provoqué par la mondialisation, chacun a pu toucher du doigt l'abolition des distances et deviner ce que signifie le Village Global . Je comprends l'esprit, l'humour, le schéma de pensée d'un Malgache ou d'un Gabonais, un Kosovar me reste étranger. Sans avoir fait la Coloniale, les affinités entre Français et ressortissants de l'ancien empire vont au-delà du partage de la langue française ; nous nous reconnaissons réciproquement, mutuellement. Nos ancêtres les Gaulois sans doute (humour). Quelque chose que nous avons assimilé à l'âge où l'on apprend tout ce que plus tard nous pourrons oublier : une culture commune. Si l'expression n'était p