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Affichage des articles du février, 2019

Algérie, l'exode couve !

L'Algérie entre en ébullition à l'annonce de la cinquième candidature pour la forme d'Abdelaziz Bouteflika. Les fondamentaux de la République démocratique et populaire sont tous mauvais. Il n'est même pas la peine de les citer, sauf à savoir que le pays importe des figues ! Une jeunesse nombreuse et désœuvrée ne voit aucun avenir dans les anciens départements français d'Afrique du Nord et il ne me surprendrait pas que naissent bientôt des manifestations devant l'ambassade de France, dénonçant l'abandon des peuples algériens à la clique mafieuse du FLN, jadis. On mettra à profit l'inventaire du professeur André Savelli dans une lettre à Bouteflika du 10 décembre 2007 (clic) pour s'en convaincre. Cinquante-sept ans d'indépendance pour RIEN ! Avec une rente pétrolière importante, des embryons industriels développés, et une agriculture vivrière et commerciale compétitive disposant de larges marchés de consommation, les familles au pouvoir ont bo

Pause ! Lucio Dalla !

Au casque, à fond ! Qui dove il mare luccica e tira forte il vento Ici où il y a la mer et un vent si fort Sulla vecchia terrazza davanti al golfo di Surriento Sur une vieille terrasse donnant sur le golfe de Sorrente Un uomo abbraccia una ragazza dopo che aveva pianto Un homme embrasse une fille après qu'elle eût pleurée Poi si schiarisce la voce e ricomincia il canto Puis il s'éclaircit la voix et recommence son chant Te voglio bene assai Je t'aime tant Ma tanto tanto bene sai Mais tant sais-tu E una catena ormai C'est devenue une réaction en chaîne désormais Che scioglie il sangue dint'e vene sai Qui dissous le sang dans les veines, tu sais Vide le luci in mezzo al mare penso alle notti là in America Je vois ces lumières au milieu de la mer, et je pense aux nuits là-bas en Amérique Ma erano solo le lampare e la bianca scia di un elica Mais ce ne sont que les lampions des pécheurs et le sillage blanc d'une hélice Senti il dollore nella

Rule Britannia, Britannia rule the waves !

Une analyse d'un historien irlandais qui en vaut d'autres pour expliquer le Brexit : le syndrome impérial anglais. Radio France internationale s'est entretenue avec Fintan O'Toole qu'on ne présente plus (c'est une blague). Il n'en est pas moins un journaliste connu favorablement en Irlande grâce à ses contributions au Irish Times de Dublin. Sa page Wikipedia vous en dit plus. L'Angleterre a des atouts sérieux et de nombreux handicaps, en particulier son déficit agricole historique et sa désindustrialisation massive. Parmi ses atouts nous citerons l'aéronautique, l'ingénierie pétrolière, l'industrie de défense, la navale de guerre, la biochimie, jusqu'à hier l'automobile, l'université et l'ingénierie financière de la City. Les acteurs de ce dernier domaine sont violemment opposés au Brexit qui va supprimer des positions avantageuses acquises par un savoir faire indiscuté dans le monde entier : les subprimes, la titrisation, c

Emboîtage de la contestation

C'est une affaire de sous-traitance qui a mal tourné. Au tout début, des gens invisibles dans la société de l'image ont mis des gilets d'accidentés de la route pour être vus des pouvoirs publics qui les ignoraient. Afin que nul ne les efface des journaux télévisés, ils occupèrent rond-points et bretelles d'accès aux zones commerciales, des péages autoroutiers aussi, pour faire ch... le peuple afin que ceux-là se plaignent. Bizarrement, ils obtinrent plus de soutien que de critiques, du moins de la part des "gens". Rien n'a vraiment bougé depuis trois mois. Le soutien populaire fluctue mais ne coule pas au fond de la mer des indifférences ! Les Français expriment leur ras-le-bol et sous-traitent leur mécontentement aux Gilets jaunes, lesquels, bien conscients que les manifs syndicales bien propres avec corso fleuri n'ont jamais rien donné, sous-traitent à leur tour les revendications aux casseurs..., lesquels sont la coquille de protection des black b

Le régime fait problème

Et si finalement c'était trop simple ? Le régime est en cause directement et son changement, voire a minima la réforme drastique de l'Etat, sont la mère de tous les remèdes au chaos actuel. C'est simple : améliorer les conditions de vie des Français moyens et pauvres exige que soit réinjecté dans le circuit économique tout l'argent qu'on pourra récupérer des dérives démocratiques qui arrosent sans discernement les champs d'inutilités . La sphère publique engloutit chez nous bien trop de plus-value créée si difficilement par l'activité humaine. Un slogan ? L'Etat dévore la Nation ! Un régime démocratique truqué comme le nôtre jette à chaque élection la moitié du pays sur l'autre, et pour tenir la distance jusqu'à la prochaine, récompense ses clients. Cette récompense est toujours tirée de la ponction sur les perdants pour arroser les gagnants ; et pour pérenniser l'arrosage, il faut augmenter le périmètre d'intervention de l'Etat a

Instex !

... ou les délices de la compensation. Aujourd'hui démarre le système de troc international européen visant à contourner l'hégémonie américaine sur le commerce extérieur iranien. L'articulation du dispositif est celle de la compensation commerciale que pratiquent certains pays développés avec le quart-monde. La France est un acteur important de compensation depuis les décolonisations, les pays tiers n'ayant pas assez de devises convertibles nécessaires aux importations indispensables. Une figure connue de ce milieu était Jacques Cresson, époux d'Edith Cresson, ancien de chez Peugeot qui jusqu'à sa mort en 2001 présida aux activités de l'ACECO (Association pour la compensation des échanges commerciaux). Ce fut dans ses fonctions de conseil aux entreprises un homme disponible, attentif et patient. Son expérience permettait de vendre n'importe quoi n'importe où à n'importe qui. On estime la part de commerce compensé au dixième des échanges nord-su