Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mars, 2012

L'Empathie des religions du Livre

Ce billet est soumis à une convention divine qui l'exclut de l'espace-temps. Tout y est actuel quelle qu'en soit la date puisque les "vérités "sont éternelles. L'écume du communautarisme turbide retombe et le piéton de se sentir un peu comme le dernier des Mohicans car il ne sent pas sous ses pieds sa propre commmunauté. Les appels à la cohésion sociale sont des prouts médiatiques, il n'y a pas, et de longtemps dans notre beau pays, de cohésion sociale mais de multiples fractures. Et la fracture religieuse n'est pas la moindre. L'immigration effrenée de populations expulsées de chez elles par la crasse islamique a importé chez nous (ça veut dire quoi maintenant "chez nous" ?) la guerre fratricide des deux fils d' Abraham . Leurs descendants nourrissent leur querelle d'un contentieux millénaire sur des disputes de nomades dont le débat ne nous a jamais tenté. Leurs histoires sont emplies de tumultes au désert, de décapitations, ég

Ne auzel ne rato-pennado

Dites-vous chat et l'on vous saura chat, d'où l'expression "appeler chat un chat"... mais chauve-souris, ou rat-empenné comme on dit en languedocien, c'est déjà plus difficile. Esope ne s'y était pas trompé dans sa fable restée commune : De la Chauve-Souris et de la Belette. Une Chauve-Souris étant tombée à terre fut prise par une Belette, et, sur le point d'être mise à mort, elle la supplia de l'épargner. La Belette répondit qu'elle ne pouvait la relâcher, étant de sa nature ennemie de tous les volatiles. L'autre affirma qu'elle était non pas un Oiseau, mais une Souris et fut ainsi remise en liberté. Plus tard elle tomba une seconde fois et fut prise par une autre Belette. Elle lui demanda de ne pas la dévorer, et comme la Belette lui répondait qu'elle était l'ennemie de tous les Rats, elle affirma qu'elle n'était pas un Rat, mais une Chauve-Souris et elle fut une deuxième fois relâchée. Voilà comment en changea

In Vulcain We Trust

Quand Otto Hahn (†1968 Göttingen) fit porter au Naturwissenschaften de Leipzig l'annonce de sa découverte à la veille de Noël 38, il savait qu'il avait inventé le feu prométhéen. Mais était-il le seul ? Depuis une décennie au moins, depuis le soupçon monstrueux qu'une énorme force était captive de l'atome, tous les physiciens du monde étaient aux cent coups pour être le premier des géants, et nous ne citerons, après Albert Einstein soi-même qui poussait ses calculs, que Frédéric Joliot, Niels Bohr, Lise Meitner, Fritz Strassmann et Otto Frisch, pour faire court. La Science leur rend grâce d'avoir osé, mais ils furent plus nombreux et de partout ; à la fin de l'année 1939, une centaine de "communications" étaient tombées dans les corbeilles à courrier des revues savantes. Trois ans plus tard, Enrico Fermi réussissait la première fission nucléaire en laboratoire à l'université de Chicago. S'il n'est pas sûr que le propre de l'homme soi

Une culture de la lâcheté...

...pour ne pas dire un certain éloge. J'ai observé comme tout un chacun le peu d'émoi public à l'assassinat de deux parachutistes en tenue le 15 mars, et la recherche d'un coupable dans les rangs identitaires aussitôt que fut connue l'origine raciale des victimes. Que Jean-Dominique Merchet s'y soit prêté a confirmé certains doutes que je ne voulais pas explorer à son égard. Il est finalement un simple rationnaire du journalisme, quelque sorte de faucon mouillé comme le classerait la New Hampshire Gazette. Un con dans son genre auditeur IHEDN ! Nous avons pu voir aussi que si l'émoi était palpable dans la communauté militaire et chez les patriotes , l'emballement médiatique a été déclenché par l'ignoble assassinat des enfants israélites de la rue Jules Dalou à Toulouse. Dès ce crime quadruple, les faiseurs d'opinion ont cessé de spéculer sur les mobiles pour condamner l'acte atroce avec la plus extrême vigueur, et l'Etat en campagne a e

La globalisation ou la guerre

Les débats électoraux sont toujours des boosters de mots. A côté des mots défendus, parfois temporairement comme "immigrés", il y a les mots invertis. Ainsi en est-il de la "mondialisation", jadis heureuse et progressiste, aujourd'hui très connotée. Il est curieux que son premier opposant ait été entraîné en même temps dans sa ruine, je parle du mot "altermondialisation". A été créé en remplacement, le mot "démondialisation" ou l'utopie du détricotage des niveaux de vie du tiers-monde. On s'affaire en thèses à l'université de Saône & Loire. Mais venons à la guerre. Sans qu'elles soient liées à la race comme le soutenait ce vieux comte d'Arthur, les inégalités des conditions d'existence de la race humaine sont frappantes. Elles engendrent depuis l'aube du monde la mise en mouvement des peuples. Plus ou moins pacifique s'il y a de l'espace, à charge de revanche et plus violente si le sentiment domine

Un goût de cendre (mis à jour)

Je ne sais pas si c'est bien de donner son point de vue sur la série d'assassinats en Midi-Pyrénées. La piste du loup solitaire semble la plus probable, et malheureusement celle d'un ancien militaire se découvre sous le tapis de feuilles des évènements. Détermination, préparation, calme et vitesse, c'est de l'acquit. Par contre le mobile n'apparaît pas, même si on évoque la vengeance à froid d'une exclusion ancienne des rangs de l'armée (cf. Secret Défense) . Mais l'attaque des petits juifs au Faubourg Bonnefoy de Toulouse ne colle pas au reste, à moins d'habiter le quartier. La précipitation montrée par la plupart des candidats à venir faire une télé compassionnelle dans la ville du drame m'a mis mal à l'aise, et l'augmentation à "écarlate" du plan Vigipirate est vraiment surjouée. Normalement on ne devrait plus boire l'eau du robinet par crainte d'un empoisonnement des citernes municipales. Mais le comble n'

Autopsie d'une candidature royaliste

Le retrait forcé du candidat de l'Alliance Royale à la présidentielle est à mettre au compte de l'obstacle légal des cinq cents parrainages publics de la procédure électorale. La question de l'ancrage territorial ouvrant le champ des parrainages est un défi qui a déjà été traité sur ce blogue (clic) et l'insuccès de M. de Villepin, vêtu pourtant de la meilleure tunique à l'emploi mais méprisant ouvertement la classe politique élue, en est la confirmation. Avant de continuer, par delà l'amertume des circonstances, est venu le jour de féliciter chaleureusement notre candidat, M. le comte de Villenoisy , d'avoir osé ! « Toutes les fois qu'on attend le retour de l'ordre, on ne peut se tromper que sur la date » (Louis de Bonald) Hormis le blocage procédural, l'offre politique spécifique à l'Alliance royale n'a pas percuté. il y a plusieurs raisons à cela dont la première est de n'avoir pas tiré conséquences du précédent de 2007, qua

50 ans pour rien !

Il y a beaucoup à dire sur l'ignominie des Accords d'Evian et sur le cynisme de la délégation gaulliste à la manoeuvre de largage. Qu'on se souvienne des noms de l'infamie, Louis Joxe, Bernard Tricot, Roland Cadet, Yves Roland-Billecart, Claude Chayet, Bruno de Leusse, Vincent Labouret, général Jean Simon, lt-colonel Hubert de Seguins Pazzis, Robert Buron, Jean de Broglie, mais aussi de la strasse de Paris, celle qui fit tuer les supplétifs algériens de l'infanterie française par des ordres précis d'abandon tels que ceux du ministre des armées, Pierre Messmer, qui a salopé durablement son profil de médaille. L'histoire a commencé à juger les salauds, il faut poursuivre jusqu'au donneur d'ordres originel. L'Action Française 2000 revient longuement sur cet anniversaire des Accords dans son numéro 2836 daté du 15 mars. Nous vous y adressons. Bibliographie utile : Algérie, l'oeuvre française de Pierre Goinard, chez Robert Laffont Ces mau

Passer de 20% à 15% !

&nbsp Si les sociétés de sondage d'opinion ne corrigent pas outrancièrement leurs résultats primaires, il apparaît que la candidate du Front national régresse dans les intentions de vote de cinq points depuis le début de l'année. C'est beaucoup. On peut l'attribuer aux carences polémologiques de son équipe de campagne, si tant est d'ailleurs qu'elle l'écoute. Comme aux échecs il faut jouer deux coups d'avance. Sinon on passe aux petits chevaux. C'est le volet économique du programme qui est le maillon faible, pour ne pas dire la mine d'autodestruction, mais il y a aussi des incohérences héritées de la "famille". Prenons le cas de l'euro dont le Front veut s'affranchir et voyons comment le projet est-il reçu. Les épargnants, dans une large classe d'âge de 50 à 90 ans ou plus, n'échangeront pas leurs avoirs libellés en euromarks contre de nouveaux eurofrancs. Les plus anciens ont vécu le temps des dévaluations du d

Le retour des taxeurs

Même Le Figaro, la Pravda du Faubourg, a du mal à suivre la guerre des taxes, son lectorat hyper-sensible à l'impôt, faisant partie de cette moitié de Français qui en paient. La chasse au scoop que mènent les équipes de propagande des candidats ne s'embarrasse d'aucun frein au déconnement ni de morale, dès lors que l'effet est obtenu : grimper dans ces pétaings de sondages qui servent à dire aux électeurs ce qu'ils pensent (Coluche)! Quand l'énarque Hollande surtaxe les hauts salaires avec la seule ambition de faire parler de lui à sa gauche - il a explicitement convenu que la mesure n'entrerait pas un euro dans les caisses publiques - le président-candidat, un ancien ministre du Budget, invente le lien nationalité-fiscalité. L'ange est dans les détails, à lire bien, la taxation d'office ne serait appliquée qu'aux exilés fiscaux volontaires et non pas aux expatriés en mission. En clair, on va vers un décret Johnny Halliday ou anti-Gstaad. Les

Anniversaire de Tōhoku

C'est aujourd'hui l'anniversaire du grand tsunami nippon. Le spectacle fut rare, grandiose, déjà terrifiant. Vomie du ventre de la mer, la vague de limon envahit les terres dans un long hennissement à la vitesse du cheval au galop. Au ressac, on découvrit d'immenses champs d'allumettes - les oeuvres des hommes comme du petit bois - et comprit que dans la vase laissée, gisaient plus que des souvenirs ou la peine séculaire des gens, des milliers de morts enfouis vivants. Le séisme de Tōhoku, tel qu'il sera nommé dans la communauté scientifique avec un amplitude de 9.0 sur l'échelle logarithmique, lèvera une vague moyenne de 10 mètres et selon la nature des fonds marins, des pics à 38 mètres comme à Mikayo. Un cube d'eau de mer de 38 mètres de côté fait 56.000 tonnes ! Glissez mortels, n'appuyez pas ! Impassible, digne, les joues mouillées du mauvais temps et de larmes, la vieille nation s'est dressée tout au long de la côte pour toiser le dés

Fillon pas trop démocrate

Au "Déjeuner de la Femme" à Matignon jeudi dernier, le premier ministre Fillon qui compte les jours, a fait une belle table de femmes à la page. Il a ouvert son coeur à Mme Maherzia Laâbidi, sa voisine de droite attifée comme une bonne moldave mais vice-présidente Ennahda de l'Assemblée constituante tunisienne. Face à Roselyne Bachelot qui tweetait sans relâche et pas loin de Nadine Morano au supplice de rester assise, il dut se contrôler, mais chaque mot pesé et sous réserve de confirmation par l'intéressé qui ne la donnera pas - il a déjà donné avec les pratiques sémitiques archaïques - il a dit ceci : « Ce que la France a essayé d'apporter au monde, c'est cette idée que la République n'est pas la démocratie. La démocratie, c'est la loi du plus fort. La question, c'est comment on fait vivre la République !» (alerte Le Figaro-Rovan) On croirait du Tocqueville dans la tyrannie de la majorité . En décapitalisant la république, finirons-nous p

Le crime du clivage

Il est un procédé dont usent les partis majeurs de gouvernement dans une élection présidentielle, c'est de briser l'électorat en deux morceaux presque égaux, pour à la fin l'emporter de justesse à 50 plus un. Cliver est la consigne. Le président en fonction ne s'en cache pas, qui a décidé de rompre l'ouverture et de constituer un bloc de droite homogénéisé. Il y est du matin au soir : "on va faire du gros rouge qui tache" répète-t-il à son équipe. Exit les propositions passerelles comme le mariage des folles (car il faut l'être un peu pour songer au mariage juste avant l'Ecroulement) , l'exaltation du jeune communiste Guy Môquet, les zonzons, Blum, Jaurès, les zozos missionnés, les nègres qui font le clown blanc, le casting "Enfants de la Télé"; on va taper dans le programme de zinc bien beauf, dose pour grand malade. On appelle ça le terrain des valeurs. Ouste le régalien qui rassemble, on passe au sociétal qui clive. Ainsi au soir

M. Sarkozy pour rien

&nbsp En attendant mon fils qui rentrait d'une réunion de corpo en province, j'ai patienté en regardant Des paroles et des actes sur la chaîne publique FR2. Hésitant entre le candidat virginal qui se laisse provoquer sur sa vie privée et le président madré qui prend une posture de vieux routier de la fonction, M. Sarkozy, bien que pugnace, n'a convaincu que les croyants, c'est à dire son propre bord politique. Or la mesure des intentions de vote pratiquée par tous les instituts d'opinions l'oblige à capter des voix bien au-delà de sa famille politique pour vaincre le socialiste le plus nul de la décennie, mais qui surfe sur un rejet général du président sortant. En ce sens, M. Sarkozy a perdu sa journée d'hier. Tel qu'en lui-même, Laurent Fabius s'est montré sarcastique et peu précis, avec un ton professoral à dessein, qui faillit dégonder l'impassibilité forcée du candidat UMP, mais au final ne l'entama pas beaucoup. La presse d'

Des divergences à l'échec

Dans le numéro 842 des Inrockuptibles (18 janvier 2012), le comte de Paris Henri d'Orléans disait sa lassitude envers les factions royalistes qui, pour capter toute son attention, barrent l'accès des forces vives du pays au prince. Elles s'imposent comme l'unique médium entre lui et le peuple, jusqu'à mieux savoir que quiconque quoi dire et taire en public. Il est aussi des "secrétariats" qui débitent des avis ou communiqués de leur propre allant, comme celui qui sert de relais au prince Louis de Bourbon et dont les cuirs sont parfois réjouissants. Derniers barrages en date, d'un côté, le Cercle de l'Œillet blanc refuse l'épouse du comte de Paris à la messe, de l'autre côté, le secrétariat de l'Institut Duc d'Anjou rejette d'emblée la demande faite au prince par l'excellent trimestriel La Toile pour un article sur le développement durable. L'a-t-on consulté ? j'en doute. Le storytelling de sa biographie publiée s