jeudi 14 juin 2018

dimanche 10 juin 2018

Le syndrome de Cinderella


Il est minuit docteur Trump ! Et le communiqué final du G7 de Charlevoix s'est transformé en citrouille ! Ce court billet pourrait s'intituler Donald the Pig pour gloser sur l'attitude infantile d'un "président" pour de rire qui croit tenir longtemps red necks et Joe-6-pack dans sa main, du moins jusqu'aux élections de mid-term qui vont sauver le Great Old party complètement ridiculisé à l'international.

Il est légitime de s'interroger sur la crédibilité de la signature américaine à la veille du sommet historique de Singapour. Et c'est sans doute pourquoi la mère de toutes les Corées a tenu à rassurer son fils prodigue en le traversant de Pyongyang à Singapour dans l'avion de Xi Jinping escorté par la chasse chinoise : tu n'es pas seul mon fils pour affronter le plus grand con que la terre ait jamais porté à l'est du Pecos !

Quels que soient les accords signés n'importe où et nimporte quand par l'Administration Trump, il ne valent que le temps de séchage de l'encre. Tout le reste est remplissage.

Pendant ce temps, l'Asie s'organise en dehors de notre hémisphère. Si vous n'avez pas les télés asiatiques, allez sur Al-Jæzeera, ils expliquent très bien comment la Chine, l'Inde, la Russie et tous les pays en "stan" de l'Organisation de Coopération de Shanghaï améliorent leurs relations sur les plans sécuritaires et développement. Pas de temps à perdre avec le babillage occidental (c'est du Poutine)!

mercredi 6 juin 2018

Mull Of Kintyre

 





En ce jour de commémoration du Débarquement
De la cornemuse avec Paul McCartney
No comments... useless

Le cap écossais de Kintyre, son phare classé, l'Irlande en face (courtoisie nigel-h.deviantart.com)


dimanche 3 juin 2018

Les communistes à la lanterne !

Comme chaque année ou presque nous aurons demain une pensée pour les victimes du communisme à l’occasion du massacre de Tian-An-Men. Pour ce vingt-neuvième anniversaire, pas d’images de chairs en purée marquée à la chenille, mais celle d’une jeunesse instruite et épuisée d'avoir caressé l’espoir fou de l'intelligence revenue sur terre. En terre communiste ça n’existe pas !

Les brutes vampirisent l’abrutissement démocratique pour se prévaloir de leur légitimité comme les Chavistes du Venezuela. Et il y a chez nous des gens assez pervers pour les applaudir. Si par malheur venait en France l’heure du succès pour cette supercherie vieille comme le monde il faudrait tout de suite neutraliser l’accès aux micros de ses propagandistes. Astiquer les lanternes en attendant.

On pourrait aussi éditer des plaques en laiton portant le nom du « prévenu d'avance », que l’on fixerait sur le fût du lampadaire à hauteur d’homme sur l'Avenue ; ce n’est qu’une idée à la sauvette, dans la colère de l’anéantissement d’une espérance de liberté brisée une fois encore par un État retranché et fortifié dans son principe totalitaire et hégémonique de contrôle des pensées. Ce même État qui gomme chaque année un peu plus les souvenirs du 4 juin 1989 sur la place Tian-An-Men et chasse encore aujourd'hui ses dissidents, urbi et orbi, mais on en parle si peu, bizness first !
Pour les trente ans, on développera !


vendredi 1 juin 2018

242 †

La résolution 242 des Nations Unies qui depuis 1967 "marquait" les frontières d'Israël au sein de l'ancienne Palestine britannique a vécu. L'Etat hébreu manifeste quotidiennement son refus des deux entités juive et arabe imbriquées, et privilégie l'apartheid sud-africain avec deux bantoustans, la bande étanche de Gaza et les communautés palestiniennes fédérées de Cisjordanie puisqu'il ne sert plus à rien de parler d'Autorité palestinienne. La Maison Blanche ayant donné son feu vert au dispositif hégémonique pour des raisons électorales et familiales propres à la famille Trump, il ne sert à rien de se cacher, ce que ne fait plus le Likoud aux commandes à Jérusalem.



Les responsabilités ne sont pas partagées, comme on serait tenté de le dire pour faire un long article des causes réciproques, même si les exigences du Fatah et du Hamas sont inacceptables au plan de la logique démographique. C'est ainsi que les représentants palestiniens ont loupé toutes les occasions sous les présidences américaines précédentes, ce qui faisait bien sûr les affaires d'Israël. Les Juifs demeurent axés sur le projet sioniste éternel d'Eretz Israël, par moment ils le cachent, par moment on le voit. What next ?

Il n'est pas impossible que les faucons provoquent une seconde nakba arabe en dissolvant les pseudo-pouvoirs palestiniens comme le sucre dans l'eau. Le stratagème le moins mauvais (ou le moins immoral) serait d'offrir un travail régulier avec papiers et cotisations sociales à au moins un membre de chaque famille arabe, que le poste soit en-deça ou au-delà de la ligne de cessez-le-feu de 1967. La tentation reste grande néanmoins, quand on voit l'approche carrément raciste de l'infanterie juive à la clôture de Gaza, de désespérer suffisamment le peuple palestinien de Cisjordanie pour le forcer à l'exode vers... Babylone (Bagdad)!

Resterait le cas des déportés de la cage de Gaza, deux millions de gens dont deux tiers de réfugiés chassés par la conquête, qui formeraient le bantoustan extérieur géré directement par l'ONU et les organisations non gouvernementales. Il ne faut pas avoir l'ouïe fine pour entendre le tic-tac de la montre qui déclenchera la charge de semtex. Le Shin Bet peut se voter des félicitations, lui qui a créé le Hamas radical pour emmerder Arafat et se retrouve, maintenant que le pitre historique de la cause palestinienne est mort, avec le Frankestein libre de mouvement dans tous l'espace du zoo où l'on croyait le contenir. Pas pour longtemps !

La déploration du ghetto de Gaza est une cause facile à instrumentaliser avec les meilleures intentions du monde et le logiciel hébreu de confinement par tous moyens réglés par leur seule efficacité ne tiendra pas longtemps. Cette bêtise est le piton où va s'ancrer toute la générosité des bonnes âmes horrifiées des conditions faites aux familles palestiniennes de Gaza, fliquées par la racaille islamiste d'un côté et par les gardes-frontière israéliens de l'autre qui les pilonnent.
Un nouveau convoi part d'Amsterdam pour occuper l'espace médiatique et dénoncer la barbarie israélienne, et si ce n'est pas le premier convoi - les Turcs ont payé de huit morts leur dernière tentative en 2010 - l'opération inaugure de fréquentes répétitions dans l'avenir parce qu'il y a des "clients " fortunés qui partagent l'écœurement de ces pacifistes quant au sort fait aux déportés et aux pêcheurs.
Quant à brandir les "malheurs de Sderot" en réplique, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre comme disait Jacques, Sderot avant s'appelait Najd et les villageois connurent le dilemme de "la valise ou le cercueil".

Finalement, Israël suit la mode. La Chine opprime le Turkestan chinois et le Tibet historique, elle vise Taïwan, la Russie reconquiert des terres soviétiques sur la Mer noire et ailleurs menace les Baltes, le Chili écrase les Mapuches, le Mexique le Chiapas et l'Indonésie est agacée par le Timor chrétien dont elle ne fera qu'une bouchée. A la réserve près que nous parlons là de grands Etats et de grandes nations, alors que le Foyer juif hypertrophié de Palestine a atteint aujourd'hui son apogée dans une taille modeste et qu'il est menacé à son tour d'exodes à mesure que se préciseront les nuages noirs de la revanche des piétinés !


Les plus consultés sur 12 mois