Dans la dispute anglo-européenne du Brexit le pragmatisme légendaire des Rosbifs est en défaut sur la question irlandaise. Une carte nous montre la frontière tourmentée qui sépare, aujourd'hui virtuellement, la République d'Irlande et la province anglaise d'Irlande du Nord. Les populations irlandaises refusent une frontière classique en dur (hard border) qui entraverait le commerce insulaire et la circulation des gens. Cette abolition de la frontière physique est l'effet le plus notable de l'Accord du Vendredi Saint de 1998 (vingt ans demain). Ni le Royaume-uni ni la République d'Irlande ne participent à l'espace Schengen pour, entre autres, éviter la mise en place d'un contrôle des passages de voyageurs entre eux-deux. Pour que le Brexit effectif ne change rien, il faut que l'Irlande du Nord demeure dans le Marché commun et partage les règles de libre-échange édictées. C'est le souhait exprimé localement lors du référendum coupable en donnant
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