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Affichage des articles du juin, 2014

Bouvines 14

Ce billet a paru dans la rubrique "La Patte à Catoneo" sur le site LaFauteaRousseau le 18 février 2014. Les griffes du chat sortent un peu, mais pour la bonne cause. Il entre en archives Royal-Artillerie à la veille de la commémoration de cette bataille qui vit précipiter la nation française en un composé chimique qui jamais ne se liquéfia. Depuis cette date (18.2.14) des préparatifs ont eu lieu chez les royalistes pour faire mentir ce billet. Voir l'annonce en pied d'article. Où serons-nous le 27 juillet ? Peut-être au village de Bouvines dans le Nord, dont l'équipe municipale a fait des pieds et des mains pour commémorer dignement la bataille qui (c'est notre avis) fonda la nation française. Avec seulement 750 habitants et une quête inlassable de soutiens, ils ont réussi à monter une kyrielle d'événements du 16 mars au 27 juillet 2014. Un site très accueillant vous dit tout : www.bouvines2014.fr duquel j'extrais le premier argument : "L’as

La troisième minute

Troisième minute de l'Union royaliste Bretagne Vendée militaire, ça se corse puisqu'on y vante la décentralisation. Et c'est un gros sujet. Non seulement parce que la monarchie française fut à son apogée centralisatrice mais parce que le parlementarisme provincial croise à quatre-vingt-dix degrés l'antiparlementarisme de référence et renoue avec l'époque des grands féodaux qui ne fut pas partout un succès. Mais les avantages de la décentralisation sont bien là : S'il est un argument qui plaide en faveur d'une décentralisation (réelle), c'est l'histoire économique de l'Europe qui s'est déroulée sur deux millénaires dans un enchevêtrement de modèles. Le modèle le plus florissant fut à plusieurs époques celui de l'anarchie créatrice de liens productifs sur des territoires peu "étatisés". Le système emblématique fut celui de la Hanse que les jeunes Etats-nations parvinrent à écraser au traité de Westphalie. La centralisation, ten

Minute seconde

C'est la deuxième minute produite par l'Union royaliste Bretagne Vendée militaire et il en faudra soixante pour être à l'heure. Pourquoi un roi ? De ma vie militante, on ne m'a jamais posé cette question. Raison de plus pour connaître les réponses du Chouan qui s'y colle. A dire vrai, la première question fut le plus souvent : Qui ? Ce qui signale par défaut qu'un roi serait possible dans l'esprit de beaucoup, sauf à connaître l'impétrant. On se méfie, c'est normal. N'est-ce pas Jack Lang, né au pays des violons mais agrégé de droit public, qui concédait devant moi qu'un roi lui irait bien pour fermer la pyramide institutionnelle, lequel résoudrait beaucoup de problèmes. Le réglage le plus fin d'un régime politique s'obtient par la monarchie constitutionnelle. Son seul défaut est d'être un régime d'exception pour peuples matures. C'est un autre débat.

Terrible abdication

Ainsi le roi d'Espagne est-il acculé à l'abdication par la convergence de signes négatifs accourant sur sa personne et sur sa fonction, indissociables dans les temps modernes, les deux corps du roi ayant été fusionnés par l'empire médiatique. La charnière de la succession ouvre une fenêtre de tir aux adversaires de la monarchie, ils s'y essaieront, ils s'y essaient déjà ! Leurs motifs sont billevesées habituelles sur la citoyenneté opposée à la sujétion, le rendre-compte du pouvoir, le coût de la liste civile de la dynastie, le dilettantisme inhérent à la charge, etc... La fonction "pointe de pyramide" d'un monarque ne les effleure plus. L'incarnation pérenne de la Nation, le commandement en chef des armées hors des partis, l'arbitre en dernier ressort totalement désintéressé, sont des notions trop abstraites pour un peuple secoué par la crise comme un prunier par l'orage ; les grands capitaines franquistes sont enterrés profond, le dang