I./ Le réflexe monarchique déçu (1799-1870) A la fin du XVIIIè siècle et malgré la saignée et les dévastations de la Révolution, la France atteignait son apogée. Elle était respectée jusqu’au Nouveau Monde, enviée et crainte dans l’Ancien. Libéré de la gangue des conservatismes, le pays se lançait dans la réforme de ses institutions à la rencontre du progrès et vu de nos jours, semblait dans la meilleure posture possible pour affronter la révolution industrielle qui allait se déclencher. Royaume dans sa chair malgré les Lumières du siècle finissant qu’elle n’avait pas lues, la France de « Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Tocqueville, Diderot, … » allait se jeter dans les bras d’un jeune dictateur, fondé de pouvoir d’une bourgeoisie avide de jouir. Celle-là, fiévreuse de conserver durablement les captations diverses que les évènements tragiques avaient mis à la portée de ses serres, n'avait pas d'autres soucis que l'enrichissement à outrance, la vêture, les fourrages et la r