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Articles

Affichage des articles du mai, 2020

La menace systémique

La veille de l'arrivée du président Xi Jinping à Bruxelles pour une visite de six jours en mars 2019, Jean-Claude Juncker décorait son invité de la médaille du Rival systémique . Un an et des poussières plus tard, le rival un peu faraud est devenu une réelle menace systémique. Il aura fallu la rééducation en camp des Ouighours, la répression de l'insurrection hongkongaise, la crise du Covid-19, l'hystérie pékinoise à l'intronisation de Mme Tsaï comme présidente de Taïwan (ROC) et tout récemment la loi de mise au pas sécuritaire de la Zone administrative spéciale par le Parlement croupion de Chine populaire en violation du traité sino-anglais, pour que ce qui se murmurait dans les chancelleries à la machine à café, soit dit à haute voix : L'empire du Milieu revenu au devant de la scène internationale n'a aucune morale, aucune sincérité, aucune crédibilité. Il rappelle à tous l'amoralité de la défunte Union soviétique qui ne comprenait que la force comme arg

Bagnoles de Paris

Le déconfinement sanitaire de Paris relance la dispute entre voitures, vélos, piétons et transports en commun. L'infestation probable des transports massifiés et réduits tout à la fois risque de reporter le flux alternatif quotidien sur la voiture individuelle. L'Hôtel de Ville menace les automobilistes d'appliquer la circulation alternée par numéro de plaque au motif du surcroît de pollution, après avoir décidé certaines mesures restreignant la circulation - il reste un second tour électoral à franchir pour continuer à vivre sur la mairie. S'élèvent ci et là les clameurs dénonçant les caprices pédalos-bourgeois de la clique en charge des affaires municipales, renforcées par celles des représentants informels des banlieusards qui forment une grande partie de la circulation à l'intérieur du périphérique. Tout le monde à vélo ! Stupide. Il n'en demeure pas moins que la circulation dans Paris tourne chaque jour au cauchemar en temps ordinaires et qu'il faudr

Orléans 1429

Aujourd'hui, deuxième dimanche du mois de mai, la nation française fête Jeanne d'Arc la Pucelle. L'Eglise catholique fête pour sa part la sainte Jeanne d'Arc le 30 mai. C'est l'occasion de reprendre Orléans aux Anglais comme en 1429. Les voix, les moutons, "gentil dauphin" font dix pour cent de l'affaire Jeanne d'Arc, l'essentiel est militaire dans l'esprit de ce temps, c'est à dire à la fois brutal, imprévu et mystique. Est-ce pour cela que la canonisation du capitaine Darc n'aboutira qu'en 1920 après des siècles d'obscurité ? L'Eglise ne pouvait si facilement "adorer" ce qu'elle avait brûlé. Le plus sûr de l'histoire sont les campagnes militaires d'une part et le procès terminal dont on possède les minutes, de l'autre. Laissons la chicane à l'Université et pénétrons la tactique. Tout commence au siège d'Orléans, euh... non ! Le Stalingrad valoisien c'est l'abbaye forti

Les 75 ans d'une grosse illusion

Il y aura soixante-quinze ans demain, tombait le Reich millénaire. Capitulation de Berlin, accords de Potsdam, procès de Nuremberg, on en avait fini avec la Bête immonde. C'était oublier dans l'euphorie du moment que l'un des vainqueurs était l'autre signataire du Pacte germano-soviétique de 1939, le second visage de la Bête. Il nous en cuira ! Je parle des peuples ayant reçu le bénéfice de leur libération de la part de l'URSS. Entre l'établissement du marxisme-léninisme en Russie et la chute des Khmers rouges, cent millions de gens seront passés par pertes et profits pour faire la démonstration qu'un homme nouveau était arrivé. - Gare berlinoise d'Anhalt 1945 - Le XXè siècle fut celui des pires orgies de guerres et massacres gratuits pour simplement... des idées ! Gardons-nous de les remettre en selle aujourd'hui sous couvert d'une amélioration de l'espèce humaine, son augmentation , son écologie. Gardons-nous des grandes idées, qui da

Nouvelles de la nef des fous

L'adieu aux larmes de Jean-Paul Brighelli paru dans Causeur cette semaine est empreint d'une amertume à laquelle ses billets ne nous avaient pas habitués. Prenant ses droits à pension cette année il quitte l'Education nationale en échec sur bien des plans malgré les avertissements de bon sens que lui et quelques-uns n'ont pas manqué de donner aux contribuables qui financent à fonds perdus la Fabrique du crétin . Les moins bêtes mettent en même temps leurs niards dans le privé, les plus riches, carrément ailleurs. Le Complexe de Cassandre qu'il faut lire absolument, nous laisse sous la férule des pédagogistes fous de la Rue de Grenelle qui nient la cruelle instruction publique au bénéfice de l'auto-apprentissage du néant par des foules d'écoliers menés à l'abattoir social par le panurgisme du corps professoral. Privilégiant ses heures et mesurant sa peine, le professeur normal reste dans les clous du confort syndical. Transmettre quoi ? Laissez-les a