A tout seigneur... le pélé de Chartres 2023 est un franc succès avec un doublement du nombre de pèlerins. Un reportage, paru dimanche sur une chaîne mainstream de la télévision, s'est attardé, en marchant, sur le tronçon "tradi" de cette merveilleuse aventure, nous spécifiant qu'il s'agissait de catholiques "pré-conciliaires" suivant la messe en latin, marquant, ce disant, un progrès indéniable du journalisme de consommation. Que des jeunes pleins de joie, prêtres en soutane et moines en capuche ! on n'a pas vu l'abbé de La Morandais.
J'ai suivi sur le canal 592 l'avalanche des résultats de la présidentielle turque qu'Erdogan a finalement gagnée avec 52% des suffrages. Le renfort décisif de la diaspora très nationaliste - elle ne subit aucun désagrément de la crise économique domestique et ne voit que le pouvoir de nuisance internationale de la Sublime Porte dont elle est fière - a consolidé le succès très net du Sultan dans la voie électorale, qui avec 25.433.000 voix contre lui n'est quand même pas plébiscité. Son concurrent, attaché à redresser la situation socio-économique et financière du pays et à virer les réfugiés syriens, n'a pu remporter les enchères électoralistes en Anatolie. Ceci dit, c'est pareil chez nous, mais en plus subtil.
Fois mille : un voisin est venu hier me demander de lui prêter mon jeu de clés en pouces. "Deux minutes" lui ai-je répondu, à quoi il me dit "prenez en mille, j'ai tout mon temps". Allant à l'atelier, je me suis mis à faire un peu de calcul mental par hygiène, pour trouver que mille secondes faisaient un gros quart d'heure. Je lui en fis part en lui donnant la boîte et nous nous mîmes à calculer :
Mille fois mille, soit un million de secondes font presque une douzaine de jours (11,6) ; mais mille fois plus, soit un milliard de secondes nous portent à 32 ans (31,7) et mille fois plus encore, un trillion, nous fait bondir de 317 siècles ! Mazette. C'est l'époque de Cro-Magnon. Ça sert à quoi, me direz-vous ? A méditer sur notre avenir.
Justement, en soufflant sa bougie de centenaire, le gourou Kissinger a bien capté que l'intelligence artificielle rebattait toutes les cartes géostratégiques par le monde. La puissance pure développée en continu par l'IA va donner le lead aux pays qui la maîtriseront, c'est à dire aux peuples les plus intelligents. S'il ne doute pas des Chinois, il exclut déjà les Russes. Quant aux autres c'est selon. A mon avis, le degré de liberté créative fera la différence. La France aurait sa chance si l'Etat se désengageait de l'économie qu'il veut absolument diriger malgré ses insuffisances.
Parlant de la technocratie, d'un œil distrait j'ai vu sur l'écran bleu que le Premier ministre Borne avait traité le Rassemblement National d'Enfants de Pétain. Depuis un moment déjà elle cultive une image de socialiste pénétrée de compétences et de raison, mais elle oublie que dans un régime démocratique, d'images donc, il faut avoir la gueule de l'emploi, ce qui lui fait défaut. Sur le fond de l'histoire, c'est vrai, mais on peut arguer en bon dialecticien (comme Sébastien Chenu) qu'ils (les enfants) n'ont jamais été majoritaires. De vrais résistants ont soutenu le Menhir.
Terminons sur le gag du jour : l'excellentissime Rishi Sunak - le Trudeau anglais bronzé à l'année voire le Macron britannique avec du blé - a déclaré au DUP de Belfast qu'après les nouveaux accords européens en Mer d'Irlande, l'Ulster avait la chance inouïe d'un accès privilégié à la fois au marché britannique, le cinquième du monde, et au marché unique européen, le plus large et solvable au monde. A quoi le Labour a répondu avec perfidie que c'était la situation dans laquelle se trouvait tout le Royaume Uni avant le désastreux Brexit. Le clown Farage, Nigel Farage, la coqueluche des souverainistes français, en convient : le Brexit a complètement merdé.
Les Rosbifs jettent aujourd'hui tous leurs maux dans le plateau "Brexit" de la balance quand, avant 2016, ils les mettaient tous dans celui de "l'Union européenne". Il faut dire qu'ils en chient comme des Russes depuis qu'ils se sont aperçus que la terre était beaucoup plus basse que ce qu'en disaient les Bulgares qui la cultivaient jusque ici. Leurs récoltes pourrissent dans les arbres et sur pied. Je ne vois pas chez nous Philippot aller aux fraises. Et Singapour-sur-Tamise ne ruisselle pas sur les inforthunés. Mais il n'a pas plu ce week-end, c'est déjà ça.
S'il en manque une, la voici : ils ont viré Patrick Cohen de Radio-France. Je vais m'acheter une livre d'oignons.
J'ai suivi sur le canal 592 l'avalanche des résultats de la présidentielle turque qu'Erdogan a finalement gagnée avec 52% des suffrages. Le renfort décisif de la diaspora très nationaliste - elle ne subit aucun désagrément de la crise économique domestique et ne voit que le pouvoir de nuisance internationale de la Sublime Porte dont elle est fière - a consolidé le succès très net du Sultan dans la voie électorale, qui avec 25.433.000 voix contre lui n'est quand même pas plébiscité. Son concurrent, attaché à redresser la situation socio-économique et financière du pays et à virer les réfugiés syriens, n'a pu remporter les enchères électoralistes en Anatolie. Ceci dit, c'est pareil chez nous, mais en plus subtil.
Fois mille : un voisin est venu hier me demander de lui prêter mon jeu de clés en pouces. "Deux minutes" lui ai-je répondu, à quoi il me dit "prenez en mille, j'ai tout mon temps". Allant à l'atelier, je me suis mis à faire un peu de calcul mental par hygiène, pour trouver que mille secondes faisaient un gros quart d'heure. Je lui en fis part en lui donnant la boîte et nous nous mîmes à calculer :
Mille fois mille, soit un million de secondes font presque une douzaine de jours (11,6) ; mais mille fois plus, soit un milliard de secondes nous portent à 32 ans (31,7) et mille fois plus encore, un trillion, nous fait bondir de 317 siècles ! Mazette. C'est l'époque de Cro-Magnon. Ça sert à quoi, me direz-vous ? A méditer sur notre avenir.
Justement, en soufflant sa bougie de centenaire, le gourou Kissinger a bien capté que l'intelligence artificielle rebattait toutes les cartes géostratégiques par le monde. La puissance pure développée en continu par l'IA va donner le lead aux pays qui la maîtriseront, c'est à dire aux peuples les plus intelligents. S'il ne doute pas des Chinois, il exclut déjà les Russes. Quant aux autres c'est selon. A mon avis, le degré de liberté créative fera la différence. La France aurait sa chance si l'Etat se désengageait de l'économie qu'il veut absolument diriger malgré ses insuffisances.
Parlant de la technocratie, d'un œil distrait j'ai vu sur l'écran bleu que le Premier ministre Borne avait traité le Rassemblement National d'Enfants de Pétain. Depuis un moment déjà elle cultive une image de socialiste pénétrée de compétences et de raison, mais elle oublie que dans un régime démocratique, d'images donc, il faut avoir la gueule de l'emploi, ce qui lui fait défaut. Sur le fond de l'histoire, c'est vrai, mais on peut arguer en bon dialecticien (comme Sébastien Chenu) qu'ils (les enfants) n'ont jamais été majoritaires. De vrais résistants ont soutenu le Menhir.
Terminons sur le gag du jour : l'excellentissime Rishi Sunak - le Trudeau anglais bronzé à l'année voire le Macron britannique avec du blé - a déclaré au DUP de Belfast qu'après les nouveaux accords européens en Mer d'Irlande, l'Ulster avait la chance inouïe d'un accès privilégié à la fois au marché britannique, le cinquième du monde, et au marché unique européen, le plus large et solvable au monde. A quoi le Labour a répondu avec perfidie que c'était la situation dans laquelle se trouvait tout le Royaume Uni avant le désastreux Brexit. Le clown Farage, Nigel Farage, la coqueluche des souverainistes français, en convient : le Brexit a complètement merdé.
Les Rosbifs jettent aujourd'hui tous leurs maux dans le plateau "Brexit" de la balance quand, avant 2016, ils les mettaient tous dans celui de "l'Union européenne". Il faut dire qu'ils en chient comme des Russes depuis qu'ils se sont aperçus que la terre était beaucoup plus basse que ce qu'en disaient les Bulgares qui la cultivaient jusque ici. Leurs récoltes pourrissent dans les arbres et sur pied. Je ne vois pas chez nous Philippot aller aux fraises. Et Singapour-sur-Tamise ne ruisselle pas sur les inforthunés. Mais il n'a pas plu ce week-end, c'est déjà ça.
S'il en manque une, la voici : ils ont viré Patrick Cohen de Radio-France. Je vais m'acheter une livre d'oignons.