A la suite de notre billet du 7 novembre, De Barkhane à Tacouba , nous avons confronté notre point de vue à celui d'un historien spécialisé sur l'Afrique, Bernard Lugan qu'on ne présente plus. Dans un article récent de son blogue (ses cours magistraux sont payants à juste raison sur son amphi numérique ), il termine à peu près où nous sommes arrivé. Dans sa livraison, du 7 novembre également, titrée Sahel : et maintenant que faire ? dont nous recommandons la lecture attentive, il conclut qu'après avoir réglé le problème Peul... « il sera alors possible d’isoler les quelques clans donnant des combattants aux « GAT », ce qui empêchera l’engerbage régional. Le jihadisme qui affirme vouloir dépasser l’ethnisme en le fondant dans un califat universel se trouvera ainsi pris au piège d’affrontements ethno-centrés et il pourra alors être réduit, puis éradiqué. Restera la question démographique et celle de l’ethno-mathématique électorale qui ne pourront évidemment pas être