La campagne présidentielle fait rage pour le bien de tous parce que, nous dit-on, l'exercice démocratique du débat ne peut que l'élever (?!). Il suffit de suivre les émissions en plateaux pour s'en convaincre. La vision de la France y domine-telle ? Le rude combat de l'intérêt général contre les "entranchements" de tous ordres est-il perdu d'avance par le clientélisme essentiel à la procédure électorale ? Un parti doit battre l'autre, et ne peut qu'élargir sa zone de chalandise pour tous procédés de la mercatique. Donc il faut répondre adroitement aux inquiétudes une par une, sans dévoiler les incompatibilités au moment des promesses. Pour la suite, on verra ! Malheur aux piétons non fédérés gouvernés comme on canalise des rivières, en vrac ! On traite par grandes masses, mais qu'est-ce donc au fond que l'intérêt général ? Ça se touche du doigt ? Pour dire vrai, la locution est un peu idiote, le seul intérêt qui prévale aux yeux de chacu