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Articles

Affichage des articles du avril, 2019

L'ère Reiwa commence au Japon

©Getty images Il s'est passé quelque chose d'important au Japon, une ère impériale nouvelle s'ouvre sur l'abdication du fils de Showa Tenno (Hirohito de son vivant), empereur controversé qui s'abandonna au projet de conquête du Pacifique que poussait le pouvoir militaire nippon pour établir son hégémonie sur les ressources de ses voisins, denrées qui faisaient défaut dans l'archipel. Akihito a passé sa vie à réparer l'outrage à l'humanité que furent les guerres de cette époque. Epuisé, il cède la place à son propre fils, Naruhito , qui a déjà souhaité continuer sur le même axe de compassion pour les petits, les sans-grades, les victimes de l'économie intérieure, et pour la réconciliation des peuples d'Asie à l'extérieur de l'empire. Cet axe n'est pas l'orientation privilégiée par le premier ministre Shinzo Abe qui veut dissuader la Chine de confiner le Japon dans un second rôle sur la zone qu'elle laissera sous son contrô

In VOX We Trust

L'avant-veille du scrutin législatif espagnol, le prince Louis de Bourbon encourageait sur sa page Facebook ses Friends à voter POUR l'Espagne traditionnelle en ces termes : El 28A España se juega su futuro : - La Unidad Territorial - La educación de sus hijos - La defensa de la familia y de la vida - El respeto a su bandera, a su himno, a su historia, a su cultura, a su lengua y a la religión - El cumplimiento de la Ley - El apoyo a los Cuerpos De Seguridad del Estado Hier il appelait à porter le parti VOX aux Cortès de Madrid : Basta de votar a disgusto o con los ojos o la nariz tapados : hay que VOXtar con ilusión y esperanza de una España Mejor. . Vota Con Ilusion . Vota Con Esperanza . España Viva Les ducs d'Anjou (cliché El País 2016) Contrairement à ses cousins de France, le prince est connu du grand public chez lui en Espagne, plus particulièrement par son ascendance* mais aussi par sa vie de famille exemplaire et ses relations mondaines et profess

Au comptoir du Canon des Ternes

En décembre dernier, ce blogue déplorait la trop forte hauteur de marche entre un connétable de France et un capitaine de gendarmerie après avoir analysé les brillantes insuffisances de monsieur Macron. Vers le trou noir d'une révolution... titrions-nous alors ! C'était au temps de l'Acte V, nous en serons demain à l'Acte XXIV ! Il n'y aura pas de révolution parce que le peuple, abruti par le modèle socialiste à dose homéopathique, ne veut pas la faire pendant les vacances scolaires ni les vacances d'été. Alors notre président de la République déroule le one man show de plus (pas encore de trop) qui tel un discours de premier ministre à la chambre basse sur la politique générale programmée de son gouvernement endort les plus attentifs. Le pays n'est pas en révolte, il est en décomposition. Faudra-t-il attendre qu'il soit pourri à l'os, qu'il schmoute de partout, pour qu'à l'exemple de l'Algérie et du Soudan les éléments encore sai

Culture à l'ISSEP

« La culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié » [Emile Henriot (1889-1961) entre autres]. L'aphorisme fit florès, on l'attribua même au président radical-socialiste Edouard Herriot pour l'avoir cité dans son ouvrage Notes et Maximes . Qu'importe finalement s'il ne s'agit que d'expliquer l'importance d'une imprégnation culturelle dans la vie en société en insistant sur les moyens de l'obtenir. Si Montaigne militait (comme Rabelais d'ailleurs) pour des têtes bien faites plutôt que bourrées, il anticipait l'avalanche de paradigmes nouveaux qu'il faudrait bien comprendre sans fouiller toutes les archives de l'humanité. Quoi de plus utile que de construire en chacun son laboratoire intellectuel. La directrice de l'ISSEP de Lyon est sur cet axe. Elle développe Montaigne à sa façon. Cela nous change des ravins abrupts du Rassemblement national familial : DE L’IMPORTANCE DE LA CULTURE GÉNÉRA

Parce qu'il le vaut bien !

  Hommage au rocker sympa Hervé Forneri, niçois de naissance et de cœur. R.I.P.

Équerres et compas

Toute la France et ses amis sont entrés en sidération au spectacle de l'embrasement de la flèche et des toits de Notre-Dame de Paris. Le vaisseau majestueux est maintenant décapoté , ouvert aux intempéries ; on doute aujourd'hui de la résistance des parties de maçonnerie qui, pour certaines, ont subi un feu direct de huit cents degrés. Sachant que depuis les Romains les constructions de pierres amalgament du fer et du plomb à leurs assemblages, on peut raisonnablement questionner la solidité de quelques sections contiguës aux effondrements. Pour la charpente de bois, c'est "réglé", elle a disparu ; il faut la refaire complètement, du temps, de l'argent, pas de surprise particulière. Reste le défi de reconstruction de la flèche d'Eugène Viollet-le-Duc de 1859 ! Est-ce le péché d'orgueil de l'architecte le plus fameux de l'histoire de France ? Culminant à 93 mètres au-dessus du sol, elle pesait sept cent cinquante tonnes, posées sur les quatre

Ouverture de la Semaine sainte !

Avec Notre Dame de Paris en cendres disparaît l'orgueil d'un peuple déjà disparu. Méditons sur le symbole purificateur et sur les chapitres 17 et 18 de l'Apocalypse. Immense tristesse ! Désastre national... Funeste mélancolie... Pendant de nombreuses générations, tant que la nature du dieu se fit sentir suffisamment en eux, ils obéirent aux lois et restèrent attachés au principe divin auquel ils étaient apparentés. Ils n’avaient que des pensées vraies et grandes en tout point, et ils se comportaient avec douceur et sagesse en face de tous les hasards de la vie et à l’égard les uns des autres. Aussi, n’ayant d’attention qu’à la vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisément le fardeau qu’était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n’étaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse et, toujours maîtres d’eux-mêmes, ils ne s’écartaient pas de leur devoir. Tempérants comme ils étaient, ils voyaient nettement q

Une famille comme on les aime

Les ducs d'Anjou nous offrent leur dernière photo de famille avec le petit dernier-né, Enrique de Jesús Borbón Vargas. Sous l'œil amusé de l'aînée, Eugénie, une très belle jeune fille de douze ans déjà, posent les deux jumeaux Louis et Alphonse, âgés de huit ans, tous les enfants étant nés aux Etats-Unis. Famille de classe naturelle comme on les aime au Roycoland, des parents attentionnés, sportifs, promouvant la famille traditionnelle, la vie, la foi chrétienne et le souvenir des ancêtres. Certes, le prince Louis de Bourbon s'est engagé totalement dans la défense de son aïeul Francisco Franco dont les cendres devraient être exhumées de la basilique en Valle de Los Caïdos par le gouvernement socialiste et son chef dont il s'est fait un ennemi personnel à l'occasion des élections législatives espagnoles. Mais un prince en colère pour sauver sa nation, ça nous change un peu des postures raisonnées et raisonnables de la famille dite de France ici, qui s'embou

Interlude

En attendant la restitution du Grand Débat national par monsieur Macron qui va jouer son va-tout dans les tout prochains jours, nous nous reposons en chanson française. Lucienne Delyle est moins connue que Lucienne Boyer mais sa voix veloutée et sa diction très nette sont presque plus agréables à écouter. Chanteuse réaliste des années d'Occupation, elle atteindra au sublime dès ses débuts avec Mon amant de Saint-Jean d'Agel et Carrara. Dédouanée à l'Epuration, elle évoluera dans la chanson sentimentale le plus souvent accompagnée par l'orchestre de son époux Aimé Barelli jusqu'à la fin des années cinquante. Puis la leucémie la séparera de son public en 1962 à Monaco ; elle avait 48 ans. Plus ici ! La chanson qui va suivre est moins connue du répertoire de Delyle. Elle est d'Henri Contet, ingénieur de l'Ecole Violet et touche-à-tout de la chanson. Le p'tit vieux du square d'Anvers Vient dans l'soleil chauffer son cœur Le p'tit vieu

En passant par Lyon

Remontant des Cévennes où fut mise en terre ma sœur libérée de la petitesse de ce monde imparfait, halte à Lyon. Faisant découvrir la basilique de Fourvière, ses ors, ses lions, sa crypte, ses chapelles, son abondance de troncs et une statue en pied de saint Jean-Paul II noire de suie, quel bonheur de pénétrer ensuite par la petite porte de l'église Saint-Georges au bord de la Saône pour retrouver le silence, et ses icônes et statues voilées dans l'attente du jour de la résurrection. L'autel "normal". Loin des groupes de pèlerins insupportables et de grosses allemandes en short, sans les selfies d'Asie ou ceux d'autres rastacouères bruyants, loin du tapage , apparaît dans la pénombre d'une sérénité la première vérité du rite traditionnel : l'intériorisation d'une émotion puissante que n'ont jamais rendu les rites conciliaires. Des prêtres dignes en soutane, un bedeau chenu s'échinant à l'orgue intérimaire - ils refont le grand buffe

Avis d'interruption

Ce blogue est stoppé momentanément  pour cause de deuil. À ma sœur libérée !

Soixante-dix ans et la même question !

L'article 5 du Traité de Washington (1949) commande-t-il un engagement "automatique" des pays de l'Alliance atlantique dans une guerre faite à l'un des leurs ? Le texte fut finement rédigé pour laisser une échappatoire, ce qui transparaît à sa lecture : « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'

Que les choses soient claires !

Maître Jacques Trémolet de Villers nous livre la bénédiction posthume du Roi Soleil sur la tête du prince Jean d'Orléans et c'est magnifiquement dit. Mais c'est tout ! L'incantation royale est accessible sur le site de La Couronne en cliquant ici . Que les choses soient claires ! Si la Paix d'Utrecht a divisé la maison capétienne entre France et Espagne en faisant renoncer les rois d'Espagne à la couronne de France, elle n'a pas actée la légitimité de la maison d'Orléans à succéder à la branche éteinte des aînés de Bourbon. Et c'est heureux ! La branche capitale des Capétiens fut la seule héritière des Quarante Rois . La double trahison des D'Orléans à son endroit, sous la Révolution française et au lendemain des Trois Glorieuses, lui interdit cet héritage. On n'hérite pas du crime ! C'est un principe qui n'a pas besoin d'attendus ni de circonstances atténuantes. D'Orléans est légitime héritier de la Monarchie de Jui