Trois mille cinq cent quatre-vingt sept voix (source AR) se sont portées sur les listes du parti de l'Alliance Royale aux élections européennes 2014. Il est oiseux, et doublement, de mesurer l'écart avec la fois précédente et de tirer un pourcentage, forcément fait de beaucoup de décimales. Le pari est perdu. Comme le déclarait en 2007 Yves-Marie Adeline, fondateur de ce parti, les royalistes, que l'on espèrait quand même un peu plus nombreux, n'ont pas validé la démarche de notoriété entreprise. C'est aujourd'hui confirmé. Ce parti sans moyens - mais pourquoi ? - riche de courage et de militants désintéressés, ne franchit pas le plafond de verre de la notoriété élémentaire. Son programme n'est pas adapté à la rhétorique démocratique et son mode de communication, indigent par manque d'argent. Même dans les provinces les plus travaillées, il ne perce pas. Néanmoins il ne peut en aucune manière être montré du doigt par les autres chapelles royaliste