Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du avril, 2007

13 mai Jeanne d'Arc

Dimanche le 13 mai 2007 à 9h30 , à l’angle de la rue Royale et de la rue Saint Honoré, nous nous retrouverons pour nous souvenir qu'une volonté surhumaine les soulève effectivement ces montagnes ! Jeanne d'Arc c'est une des plus belles vies, réelles et légendaires, du répertoire du Moyen Âge. La bergère touchée par la grâce, fait le roi, boute ses ennemis hors du royaume reconquis et finit brûlée vive pour l'amour de son Dieu. La rencontre de Chinon, le sacre de Reims, la prise d'Orléans, la personnalité de ses capitaines de guerre, celle de son juge, tout est dramatique et authentique à la fois ! Les sites royalistes vont multiplier sans doute les évocations. Nous avons choisi cette semaine de faire une présentation du "connétable" Jeanne d'Arc et de nous en tenir à sa guerre, normal chez Royal-Artillerie. Tout commence à Vaucouleurs ( aujourd'hui en Meuse ) où le commandant de la place forte, Robert de Baudricourt, harcelé sans relâche par ses su

Quatre vérités

J'aurais aimé éplucher les résultats détaillés du scrutin de dimanche dernier pour vous faire le plaisir de lister les villes ou territoires qui ont "élu" un candidat dès le premier tour en lui offrant 50% des suffrages, et ceux qui ont remboursé des petits comme la Nouvelle Calédonie qui a donné 5,83% à José Bové. Ce sera pour une autre fois. Les résultats sont accessibles facilement sur le site de Monsieur Baroin . Je fais quatre observations que j'ai pour certaines débattues sur divers forums. Le découplage du domaine régalien : (suite du billet précédent, "Dérive monarchiste") A l'exception notable de la requalification de la minorité des prévenus et des maisons de correction militarisées, le domaine de la justice n'a pas été abordé par les candidats, ni ce débat réclamé par l'opinion. De même, la dispute concernant les BACs et la police de proximité n’a été qu'effleurée. Le peuple veut plus de sécurité quelque soit le moyen d'y atte

Dérive monarchiste

Quand il m'arrive de relire Maurras j'abandonne à l'Histoire sa rhétorique politique que j'ai labourée d'un soc moins affirmé qu'il n'y paraissait, à montrer des certitudes irréfragables à mes adversaires d'un jour. Les doutes je les gardais pour moi. Si le schéma politique l'emporte encore de nos jours sur tous ses concurrents - quelle pureté dans la physique sociale d'une monarchie déliée, absolue ! - les voies pratiques d'accès ne sont plus les mêmes et le paysage politique français, qui reste le plus vieilli d'Europe, n'a plus grand chose à voir avec la IIIè République. Une guerre mondiale est passée par là qui a fait s'effondrer la France sur sa gloire, définitivement hors d'atteinte. Il reste de ce grand oeuvre un matériau abondant pour un raisonnement articulé sur les fondamentaux de la nation française, la dialectique royaliste la plus au point, continuée magnifiquement par Pierre Boutang, et ce diamant de l'empir

Nihous le Wisigoth

Ce billet est à l'attention des patriotes et de nos cousins indentitaires. Il vise à les convaincre de voter dimanche prochain pour monsieur Frédéric NIHOUS en application de la maxime "à l'impossible nul n'est tenu sauf un Français". Les lignes ou fractures de notre paysage politique ont sensiblement bougé depuis le coup de tonnerre du 21 avril 2002 répliqué le 29 mai 2005 par le refus populaire des diktats de la nomenklatura européenne. A tel point que nous voyons les candidats majeurs (dans les sondages du moins) puiser à pleines mains dans le caddy nationaliste autrefois jalousement tenu par le Front National et quelques supplétifs. Il n'est pas nécessaire d'égrener la liste des mesures frontistes qui sont ouvertement privilégiées par les deux candidats de tête, chacun les connaît. Les adversaires des thèses Le Pen diront qu'elles ont métastasé par toute la classe politique de gouvernement, sauf peut-être chez François Bayrou qui nous refait le cou

Chasse à courre

  Façon d'épauler la candidature d'un chasseur, voici un billet sur un sport sulfureux, la chasse à courre. Eliminons d'entrée les veneurs en Land Rover et autres métèques de la ville qui courent pour la photo avantageuse. Parlons vènerie. Jetons aussi par dessus les moulins de la vanité les viandards abonnés aux chasses d'infirmes et les trop nombreux parachutistes du dimanche qui traquent les fells et les lapins en tenue camouflée pour voir sans être vu ni que leur sueur ne soit perçue par la bête ! Toute chasse est un art. La vènerie est le plus abouti. La Société de Vènerie nous dit gravement que "La chasse à courre est un mode de chasse ancestral qui consiste à poursuivre un animal sauvage avec une meute de chiens, jusqu'à sa prise éventuelle. Seuls les chiens chassent grâce à leur odorat et leur instinct naturel de prédateur, l'homme n'étant là que pour les assister. On chasse à courre en France le cerf, le chevreuil, le sanglier, le renard et

Et maintenant ...

L'interruption brutale de la campagne électorale du candidat monarchiste, battu lors des qualifications, nous laisse quelque part orphelins. Au fur et à mesure de l'engagement médiatique d'Yves-Marie Adeline notre enthousiasme grandissait à le voir affronter sans complexe ni fatigue le feu des questions souvent oiseuses posées par des interlocuteurs qui ne l'aimaient pas. Ceux-là l'attendaient sur les "vieilleries" du répertoire, il les contournait par une refondation moderne de l'Etat, à en surprendre même plus d'un lorsqu'il n'était pas averti ! Notre dépit est d'autant plus grand de ne pas le voir sur les écrans de la campagne officielle où il aurait percé assez facilement. Quarante-deux électeurs voulant voter sur cent étaient encore hier indécis. On mesure le désarroi de l'opinion qui balance entre des réponses qui ne vont pas au cœur des choses. Un guide d'analyse comme celui que proposait le président de l'Alliance Ro

Adieux suisses

(i) Nous étions trop heureux mon amie Nous avions trop d'espoir et d'amour, Nous croyons nous aimer pour la vie Mais hélas, les beaux jours sont si courts (ii) Le bonheur dure peu sur la terre Entends-tu tout là-bas le tambour, Mon doux cœur je m'en vais à la guerre Ne crains rien jusqu'au jour du retour (iii) Tes baisers étaient doux à mes lèvres Ton sourire était doux à mes yeux, Que nos larmes aujourd’hui sont amères Donnons-nous le baiser des adieux (iv) L'ennemi a passé les frontières Il a pris nos maisons et nos champs, Défendons le pays de nos pères Il faut vaincre ou mourir bravement (v) Compagnons, si Dieu veut que je meure Retirez cet anneau de mon doigt, Mon amie est là-bas qui me pleure Dites-lui cette bague est pour toi (vi) Compagnons, si Dieu me prête vie Ce sera le plus beau des retours, Mon amie est là-bas, si jolie Qui attend la douceur de l'Amour Ce fut, dit-on, le chant qu'entonnèrent les Suisses de la

Appel aux jeunes princes

Les quelques Mohicans qui suivent encore la piètre campagne présidentielle auront noté avant de fuir les interviews politiques, qu'aucun des quatre candidats en situation n'aborde la politique étrangère, encore moins l'Union européenne ni l'OTAN. Or dans le plus petit village de France on sait que de graves dangers s'accumulent qui mettent en cause ces domaines, et que tout n'est pas dit avec l'immigration, le CPC et l'identité nationale donnée avec le Smic ! On peut reprocher à juste titre aux journalistes d'utiliser le temps des candidats (surtout celui des petits) à leur poser des questions stupides plutôt que de pousser la question de leurs convictions intimes. Sur les chaînes numériques de seconde ligne les entretiens sont plus intelligents à croire que l'exposition du journaliste sur une "grande" chaîne l'abêtit. Leurs adresses tournent autour des mauvais sondages et de leurs consignes de vote au second tour. L'important e