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Articles

Affichage des articles du novembre, 2022

Macron, la fatigue !

L'entame de l'éditorial de Bertrand Renouvin dans le 1244ème numéro de Royaliste est d'une cruauté soignée à l'endroit de notre Justin Macron national, ci-devant Miquet à la houppe pour les lecteurs de ce blogue : « Il ne suffit pas de voler de capitale en capitale pour prendre de la hauteur. De Charm el-Cheikh à Bali, puis à Bangkok, Emmanuel Macron a donné comme à son habitude le consternant spectacle de l’irréflexion arrogante. A la COP 27, il s’est vanté d’avoir “engagé beaucoup d’argent” dans la lutte contre le réchauffement climatique et disserté sur les radicalités écologiques sans bien sûr s’interroger sur les responsabilités du capitalisme financier. Au sommet du G20, il a prétendu indiquer à la direction chinoise quel était “l’intérêt de la Chine” dans les relations internationales, comme s’il pouvait fixer le rôle de chacun. Mieux vaudrait qu’Emmanuel Macron précise les intérêts et le jeu de la France, alors que dans son discours de Toulon du 9 novembre,

Où l'on reparle d'aficion

Un texte porté par l'anarchiste anti-spéciste Aymeric Caron, interdisant la corrida sur tout le territoire de la République française, a été déposé par des députés insoumis et écologistes, et doit être débattu le 24 novembre à l'Assemblée nationale. Et la guerre taurine s'est rallumée avec les mêmes arguments, le même lobbying, les mêmes menaces, la même sensiblerie, le même happening ridicule qu'il y a dix ans. Ce blogue défend l'aficion, contre tous les délires de progrès, au double motif de supercherie du temps et de conservation des arts. Supercherie car il n'y a pas de progrès. Les valeurs propres à la société humaine naquirent avec elle et dureront jusqu'à la fin de ce monde. Il n'y a pas de quatrième dimension en matière de valeurs qui viennent de la nuit la plus profonde de l'antiquité des espaces sociaux. Le temps est une convention adoptée par une espèce mortelle pour séquencer les événements. Les événements sont surmontés par l'imper

Kherson !

Les officiers généraux russes engagés dans la guerre d'Ukraine ont fini par convaincre le Conseil de défense à Moscou que la catastrophe annoncée dans l'oblast de Kherson par l'entêtement stupide des siloviki à se maintenir sur la rive droite du Dniepr, était à l'aube de sa réalisation. C'était début novembre. Et le ministre Choïgou de faire avant-hier 9 novembre un clip télévisé pour mettre en scène le repli de toutes les unités initialement prévues pour fondre sur Odessa, mais qui au bout du compte s'usaient à contenir la poussée ukrainienne qui les faisait reculer pied à pied. Apparemment le général Sergueï Sourovikine , nouveau commandant en chef des opérations, est parvenu à appliquer son plan d'établir une ligne infranchissable sur la rive gauche du fleuve, et d'y déployer une artillerie lourde capable d'asséner à l'ennemi des tirs d'interdiction de toute approche de la rive opposée. Il ne s'agit rien moins que de barrer la ro

Onze Novembre 2022

Comme tous les Français, je suis la guerre d'Ukraine dans tous les détails que nous rendent accessibles les médiats d'aujourd'hui, réseaux sociaux en tête. C'est une guerre de positions comme le fut la Grande Guerre dès 1915. Et celle-ci explique celle-là. C'est Michel Goya dans ses interventions sur BFMTV et sur son blogue La Voie de l'Epée qui déroule ces analogies savantes en les expliquant par le menu, ce qui rend, comment dire, l'affaire intéressante . Comment ne pas penser cette année à la guerre austro-germano-russe de 1914-1917 qui après la Révolution d'octobre s'acheva à la paix de Brest-Litovsk , libérant les empires centraux de leur front oriental pour se rabattre sur le front de l'ouest. En 1917, l'armée impériale russe était dans le même état de dislocation que l'armée de Vladimir Poutine aujourd'hui (clic) , un canard sans tête, sous-équipé de surcroît. Armée de mêlée comme l'avaient été les armées française et a

Des bouffons et des jours

D'un œil distrait et sans le son, je regardais à la télé un député noir de gauche débitant sa question au gouvernement quand surgit dans son dos une sorte de laie verte hors les gonds. L'affaire avait l'air sérieuse et mettant le son, j'appris aussitôt qu'un député de droite avait invectivé le dit-noir lui enjoignant de retourner en Afrique. En fait c'est pas ça. Le député noir demandait que le gouvernement accueille un bateau de migrants bloqué entre Malte et Sicile, sur quoi un député blanc préconisait qu'on le renvoie en Afrique. Comment renvoyer un bateau que vous n'avez pas capturé ? Ou qui pis est, renvoyer un député natif de la Plaine de France et régulièrement élu ? Etc... ce fut un grand moment parlementaire. De la suite, chacun chez nous s'en fout ! Il faut débarquer deux tiers de ces connards (l'expression est de Villepin) et supprimer la Chambre haute qui mange beaucoup de pain. Et surtout supprimer la retransmission des débats