Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du décembre, 2006

C'est pour quand la Révélation ?

Le motu tarde comme dirait l'évêque de Dijon. Veut-on laisser passer le happening marial à la grotte de Massabielle de ce soir, jamboree-rave que l'épiscopature nationale a lancé en concurrence des fêtes de l'Aïd el-Kébir ? Il était temps que l'Eglise catholique surenchérisse sur les Evangéliques sauteurs, Les Jéhovistes rythm & blues, voire les Derviches tourneurs en tutus longs qui frappent à la porte de l'Oecuménisme, à peine de voir le denier du culte fondre comme neige au soleil. Car la guitare sèche en soutien de chansonnettes insignifiantes, comme ma paroisse m'en a infligé le jour de Noël, ne fait plus le poids contre les caissons de basse et les gongs ! Et puisque les ascendances davidiques de la Vierge Marie sont chargées de psaumes, dont nous avons perdu la partition musicale, vive le "Rock à Bernadette" en guise de prières. Ca peut faire du chiffre, en comptant en âmes bien sûr. En France, notre religion s'est embourbée dans le siè

Bourbon on the rocks

Le fort d'Agra de l'empereur Akbar. En cette fin d'année nous ne vous passerons pas les voeux du prince Balthazar-Napoléon de Bourbon pour la simple raison qu'il pourrait bien les adresser lui-même aux Français, depuis la visite que lui fit le prince Michel de Grèce en novembre 2005 (selon l'AFP). Nous avions évoqué en janvier dernier l'histoire magique de cette famille . Nous vous renvoyons aujourd’hui aux bons auteurs qui ont minutieusement excavé les plus menus détails de cette réussite française qui croise la folle saga des bégums de Bhopal. - Muslim Women, Reform And Princely Patronage : Nawab Sultan Jahan Begam of Bhopal par Siobhan Lambert-Hurley, chez Routledge, nov. 2006 - Les Bourbons de l'Inde, aux Editions Christian à Paris, 2003 - The Begums of Bhopal par S.E. Shayraryar M. Khan, chez Taurus à Londres, 2000 - Splendeur et Crépuscule des Maharadjahs par Vitold de Golish, chez Hachette à Paris, 1963 - L'Inde des rajahs par Louis Rou

Sortir de la querelle dynastique

Sur son blogue de campagne, qui commence d'ailleurs à ameuter la contradiction, ce qui prouve une certaine audience en progrès, Yves Marie Adeline esquive la question qui tue, la querelle dynastique , en motivant sa position : "A propos de mon silence sur ce sujet, l’un de vous m’écrit: ” Est ce une position délibérément neutre entre cette guéguerre de prétendants, pour permettre de relever la fonction royale dans l’esprit des gens ?” Ma réponse est clairement: “oui”. Je m’explique. La dernière fois que les royalistes ont été majoritaires dans une élection législative, c’était en 1873. 400 députés royalistes! Mais divisés en deux camps exactement pareils: 200 pour le prince de Bourbon, 200 pour le prince d’Orléans. Une exactitude diabolique, tant il est vrai que “le diable” signifie “le diviseur”. A cause de cela, la royauté ne put être instaurée." Royal-Artillerie avait en son temps relaté ce désastre sous le titre Nuncamas . Je n'ai pu voir l'émission de Stéphan

Charpente féodale (1)

Ou fragments d'histoire d'un territoire cévenol de la hutte celte au marquisat poudré. En trois parties. Partie I : le territoire envahi Quand on veut envahir les Cévennes en venant de la voie domitienne qui forme un arc le long du Golfe du Lion, le plus simple est de remonter le long des fleuves côtiers ou les affluents du Rhône. Il n'y en a pas tant que cela : de l'orient à l'occident, le gardon d'Alès et Anduze, le Vidourle et l'Hérault. Dès que l'on monte vers le nord, on passe de la plaine cultivée à la garrigue basse, puis à la garrigue haute et l'on atteint un piémont torturé et défendu par un relief agressif, fendu par ces rivières. Ainsi l'Hérault qui nous intéresse ici surgit au confluent de trois défilés en patte d'oie, qui forment la porte naturelle d'un territoire homogène et chaotique à la fois. C'est le pays d'Hierle. Jusqu'en 1730 un seul passage fut praticable entre deux murailles rocheuses, en remontan

Charpente féodale (2)

Partie II : le régime féodal Quand les Wisigoths débarquèrent en Hierle leur chef s'attribua la souveraineté pleine et entière du territoire sur la base du cadastre fiscal romain. Les droits déjà inscrits, souvent iniques, étaient dénommés Justices et comportaient outre le droit de juger, les droits de police, banalités, aubaine et confiscation. Ces droits seigneuriaux d'origine romaine feront l'objet de grandes disputes jusqu'à la fin du régime féodal. Ils corrompirent l'essence du droit wisigothique en le pécuniarisant à outrance. Justice et fief La loi d'évolution des sociétés distingua très tôt la Justice et le Fief, au point que les juristes de ce temps ne les confondaient jamais. La Justice était une seigneurie de pleine souveraineté sur les habitants du territoire ; le Fief organisait l'interaction des propriétaires des sols. Le chef-lieu de la Justice était dénommé Castrum , plus tard château. Le baron, propriétaire de toute la terre, en gar

Charpente féodale (3)

Partie III : Dispute et division de la baronnie La maison de Peyrefort fera hommage au roi de France pour Hierle juste avant la guerre de Cent ans. Elle s'alliera plus tard avec les Seigneurs de Ganges réunissant enfin dans la même main tout le pays d'Hierle et sa seule porte d'accès au Sud. Cette position forte acquise sans grand effort, aiguisera l'arrogance des nouveaux Justiciers envers leurs vassaux. C'est pendant cette période troublée de la guerre anglaise que la baronnie sera finalement divisée. L'ancienne branche Estienne de la maison d'Anduze descendit un matin de son castrum de St-Martial et prit l'une des trois vallées, profitant d'une dispute entre deux frères Peyrefort qui avaient expatrié leur différent à Paris ! De toute l'histoire de la baronnie, c'était la première fois que le régime féodal ne se régulait pas localement par application du droit en vigueur en Languedoc (Nîmes, Montpellier ou Toulouse), mais par une décision

Le roi, le peuple et le tyran

Quand, harcelé par les règlements et bureaux en tout genre, et poussant d’un pas lent les cailloux du chemin de halage, je me désole de la dérive totalitaire de nos démocraties qui n'en finissent pas de se défendre en piétinant les principes mêmes qui les fondent - car organiser la démocratie c'est une gageure qui ressemble à conduire une horde de chats - je me dis que le roi s'il venait en lieu et place du satrape éphémère de l'Elysée, mais en CDI cette fois, pourrait bien s'exalter dans les bottes d'un tyran, comme l'époque moderne ne cesse de nous en proposer. Après tout ! La République est tyrannique depuis sa fondation car elle se sent très fragile, et si elle prête aux communistes le slogan "pas de liberté pour les ennemis de la liberté», elle est d'essence totalitaire pour sa propre survie ; mais elle y met les formes et a diffusé une rhétorique adaptée qui dissimule ses turpitudes philosophiques. Elle est soulagée de renaître chaque matin.

Communication, muer !

Sur le forum ViveLeRoy j'avais ouvert un fil consacré à un redéploiement de la propagande royaliste sous un titre un peu provocateur réclamant une relève : "Place aux Jeunes" . L'axe de réflexion est de basculer presque tout l'effort de propagande royaliste sur Internet en lançant un plan d'investissement massif de la Toile. La structure majeure peut être une agence de presse (semi-)professionnelle entourée de sites politiques de réflexion et d'une nuée de blogues d'opinion rédigés. Le Web est aussi interactif. Poster une information déclenche des réactions en chaîne. Sur les listes de news (Google, Yahoo, etc.) on voit apparaître par exemple AgoraVox qui n'est pas une agence classique, mais un sorte de gros blogue qui traite l'info sous un angle spécifique et qui sait comment se faire balayer par les robots des moteurs de recherche. Il n'est donc pas nécessaire de connaître la filiation d'AgoraVox pour être interpellé par ce site par

Propagande élargie

Voici une vidéo diffusée par DailyMotion sur une réunion-débat autour de S.E. Dieudonné M'bala M'bala, calé au fond d'un voltaire, quelque part en France. Il s'agissait de discuter de la visite du prévenu à la fête Bleu-Blanc-Rouge du Front National au Bourget, où il fut reçu avec tous les égards dus à son rang. La prise de vue en amphi est assez sombre, mais c'est le discours des intervenants qui est intéressant. Le commentaire muet du bouffon également. Cliquez ! Dailymotion blogged video écran élargi Vidéo envoyée par hurraken On savait déjà que la population des Quartiers n'avait pas de religion faite quant aux partis politiques ; on savait aussi que les scores du Front y étaient bons. On a gardé sous le boisseau que l'Alliance Royale dans les dernières élections auxquelles elle a participé, a fait ses meilleurs résultats bien que modestes, dans les quartiers difficiles, surtout dans le nord de la France. En mars de cette année, Royal-Artillerie sous l

Bal de la Saint-Nicolas

Les Lys de France vous invitent au bal de la Saint-Nicolas au Château de Breteuil (à Choisel en vallée de Chevreuse) le 16 décembre à partir de vingt heures. Programme de qualité pour une assemblée choisie, n'attendez pas pour demander votre carton. 20h30 Concert de Noël dans la chapelle du château Florence GUILMAULT Artiste lyrique 22 heures Ouverture du Bal Minuit Arrivée de « Saint Nicolas et son âne » Réservations jusqu'au 6 décembre au prix de 35 euros pour la soirée. Toute information par courriel auprès de : nicolas.chotard@wanadoo.fr Lys de France BP 80 434 75327 Paris Cedex 07 Post scriptum Nous sommes en campagne ! Royal-Artillerie, aimablement autorisé par l'Alliance Royale , publie en fin de billet, une ou deux des questions fréquentes auxquelles tout militant royaliste est confronté, avec ou sans commentaire du claviste. QF.5 Au moins, en république, la loi est la même pour tous! Dites plutôt que la loi est faite pour un homme uniformisé, statistiquement moye