Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mars, 2006

Le peuple en l'état (2)

"Le peuple en ses états" ! Diable ! Selon Charles Maurras, l’Etat est le fonctionnaire de la société. L’Etat, quand il est bien institué, n’a presque pas affaire aux individus. C’est sur les sociétés dont il a la charge, et c’est aussi sur leurs rapports mutuels, que s’exercent ses principaux attributs ; seuls les criminels, avec les héros et les saints, personnalités d’exception, ont des rapports avec l’Etat qui a le droit de connaître ces anomalies ou pour les honorer ou pour les châtier. Ajoutons à la liste des personnes en commerce directe avec l’état, le petit nombre de fonctionnaires, y compris les armées de terre et de mer. Pour tout le reste, un Etat normal laisse agir, sous son épée, la multitude des petites organisations spontanées, collectivités autonomes, qui étaient avant lui et qui sont la véritable substance immortelle de la nation. Il faut laisser se constituer la France en une multitude de véritables républiques locales, professionnelles, morales ou religieus

Le peuple "en l'état"

"Le peuple en ses états, le roi en ses conseils". La devise qui organise les libertés réciproques du roi d'exercer ses pouvoirs régaliens dans une indépendance absolue, et du peuple de gérer son quotidien comme il l'entend démocratiquement, est-elle toujours valable d'application ? "Les libertés en bas" est un slogan qui présuppose une véritable procédure de choix populaires dans les structures de gouvernement provincial et local. Ce serait la panacée au désordre actuel des récriminations qui foisonnent, que l'on attribue généralement au déficit démocratique. Les gens rechignent parce qu'on ne leur a pas suffisamment parlé, dans des enceintes de débats. Ainsi dans le royaume rêvé, les gens seraient-ils convoqués plus souvent à trancher des questions de proximité, ce qui les impliquerait dans le "Politis" et arriverait à les transformer en citoyens responsables, capables dès lors d'envoyer des députés de qualité auprès du pouvoir cen

Mon prince descendra d'un vitrail ...

... à l'équinoxe de printemps quand le soleil renaissant percute de plein fouet les rosaces. C'est un sursaut moral dont le monde a besoin, au seuil d'une confrontation de plus en plus probable entre les empires renaissants, et piteusement, la France des Lumières et des Droits, arrive en tête de liste des chantiers à ouvrir, du moins si on l'aime encore. Les ravages de la démagogie alliés à l'exacerbation institutionnelle des individualités, de l'égoïsme existentiel, ont quasiment détruit le tissu social de ce pays. Mais l'homme est un genre tribal, il ne survit qu'en groupe. Alors, après avoir aboli la lutte des classes comme la sublimation des intérêts particuliers dans le concept de nation, on parle sans cesse de communautés. On remarque sans piper mot que maintenant ces communautés défilent pour elles-mêmes, s'observent et refusent toute cohabitation temporaire comme l'a montré l'expulsion de Philippe de Villiers du carré VIP de la marche

Le roi du quartier

Le plus grand déficit politique dont souffre la France est le défaut de notoriété de l'offre monarchique dans les cités , me disait un ami de Sarcelles. L'intelligence, la cohérence institutionnelle et la morale publique et privée qu'exige le projet royaliste, répondent aux questions que se posent ces Français, désabusés par les joutes aussi misérables que bruyantes qui prennent tout l'espace médiatique. Surtout les générations montantes, que le système crispé sur des privilèges décadents ne veut pas, ou ne peut pas écouter. La communication de l'Etat et des partis qui le portent, vers ces catégories sociales exotiques (mais pas autant qu'on le dit à droite) a depuis toujours été déléguée à des officines subventionnées, puisant leurs codes de déchiffrement dans les facultés de sociologie, et autres sciences molles de la couille. Classifications sur plusieurs axes, traductions libres ou inversées, récupérations politiques des ligues d'opinions ou des organis

Du politiquement possible

Monsieur Yves-Marie Adeline entre en campagne présidentielle "pour le Roi". C'est officiel. L'Alliance Royale dont il est le président communique sur cette déclaration de candidature. Nous vous y renvoyons pour votre meilleur profit en vous laissant cliquer ici . Sans chercher à la résumer, nous extrayons un paragraphe de cette déclaration, qui la contient presque entière : " Avoir un roi comme chef de l’État, c’est un gage d’unité pour un pays, c’est une façon de renforcer son identité tout en préservant la diversité de ses communautés ... A l’heure de la globalisation de l’économie et de la coopération politique internationale, le roi permet, sans crispation nationaliste, de préserver et même de renforcer le sentiment d’appartenir à une même nation, permet de vivre les différences culturelles comme un enrichissement et non comme une cause de conflit." Et c'est bien de cela dont nous avons urgent besoin. J'apprécie particulièrement dans cet

Les Janissaires du Roy

Lettre de Mgr le comte de Paris A Monsieur Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris Paris, le 3 février 2006, Monsieur le Recteur, Au nom des valeurs millénaires de la France, héritier des rois qui l’ont construite, je tiens à vous exprimer ma solidarité de chrétien. Comment ose-t-on bafouer par des dessins caricaturaux ce que l’on n’a jamais imaginé, la face du Prophète Mohamed. La honte nous saisit face à l’intolérable atteinte perpétrée contre le sentiment spirituel enfoui au cœur de chaque musulman. Dans ce monde déboussolé, le respect du sacré aurait dû être le fondement d’un oecuménisme partagé. Des hommes de bonne volonté s’y sont déjà employés. Ce n’est pas l’acte de quelque irresponsable qui nous détournera de notre détermination de construire une paix juste. Acceptez, Monsieur le Recteur, l’expression de ma profonde amitié mais aussi de ma tristesse pour cette action insensée. Bien à vous, Très chaleureusement, Henri, Comte de Paris Et la question se pose de la

Pour le parti !

Sur le forum de la Restauration Nationale, Philred a poussé le cri du cœur. « J'ai cru dans beaucoup de choses. Mon coeur se rappelle qu’enfant, les rois et les reines ont marqué nos souvenirs. Ils sont toujours présents dans le coeur de mes enfants. La monarchie est toujours à l'heure d'aujourd’hui réservée à une élite qui ne pense qu'à perdre son temps en débat et en guerre de succession, alors qu'il faut prendre le taureau par les cornes, et militer activement au sein de chaque ville, de chaque village de notre beau pays. » « Allez donc, plutôt que de siroter le passé, parler de la monarchie et de son devenir, du bonheur de ne plus avoir de luttes partisanes, de partir ver le futur au lieu de ressasser le temps enfui. Quand va t'on ouvrir des locaux ou l'on pourra accueillir chacun des Français qui voudra passer la porte et se renseigner sur le roi ? Un voyage en Béarn et une visite dans un hôpital par an, soyons raisonnables ! Il faut un état-major soudé

Au Bonheur National

Au pays de l'abominable homme des neiges, on assiste à l'évolution parallèle inversée de deux royaumes glaciaires. Et c'est très intéressant. Le "Pays des trésors enfouis" s'était défini depuis les années soixante comme le contrepoint parfait du Népal voisin. La vague hippie avait abordé Katmandou, et l'hospitalité légendaire du Gurkha démobilisé avait fait le reste. La ville entière s'était mise à fumer de la marijuana, les jolies filles s'allongeaient à la demande pour quelques banknotes, les hôtels louaient des bat-flancs pour trois fois rien, les restaurants servaient au menu borsch hongrois, potée auvergnate avec lasagnes à la crème en entrée, tiramisu grec en dessert, le tout sur Heineken, les routards aux longs cheveux, ruinés ou dépouillés dormaient dans les rues, s'y lavaient et déféquaient en groupe, et les rupins venus s'encanailler, montaient leur caméscope au trekking des hautes pentes pour y déposer leurs canettes en plastique

Les Trois Mousquetaires

Nous sommes à la veille d'une belle empoignade dont les royalistes français ont le secret. Rions sous les bombes. Les sicaires bhopaliens portés sur des cygnes de Coromandel se sont posés quelque part en France ; ils visent les Bussettistes remis en selle par la querelle dynastique des branches matrimoniales légales et collatérales. On parle aussi des petites mains de fer du service action de la maison de Dreux qui auraient disparus à la frontière colombienne et progresseraient vers Caracas, à quel dessein je vous le demande. Des bruits courent à la Zarzuela quant à l'extinction des revendicateurs au béret amarante qui mangent l'honneur des isabéliens chaque matin entre deux briques crues au petit déjeuner. Et tout cela n'arrive à faire percer la Cause ni dans Closer ni chez Chazal et pas même chez Ardisson qui a pourtant la carte du club. Il manque une chaîne gothique spécialisée dans les jeux vidéo pour nous porter aux écrans. Décidément nous n'avons pas la cultur