Miracle de la communication, la crapule Fofana se badigeonne d'intégrisme musulman pour améliorer l'ordinaire de sa probable perpétuité au sein de ses frères en Islam s'il est accepté dans ce monde bien organisé en prison. Jusqu'ici peu de voix s'élèvent dans la oumma contre ses provocations insupportables. Ce sera un grand caïd en centrale à qui on apportera des loukoums et des cigarettes à bout doré avant de lui présenter les fesses. Ces choses se gagnent dans les médias pas au palais de justice. M. Fofana est un primate intelligent.
Ayant prémédité et perpétré l'assassinat jouissif et rémunérateur d'un jeune homme au prétexte qu'il était juif et riche, l'étron barbare qui se sait foutu en droit, menace les jurés de mort pour faire capoter son procès dans un but inavouvé, sans que les magistrats ne sourcillent. Or rien de prouve que les jurés ne soient pas effectivement menacés par le mouvement antisémite qui recrute en banlieue sous la bannière de l'antisionisme. Un procès sans jurés devient impossible. Un procès à huis clos nourrit la légende. M. Fofana est informé.
La République incapable de remettre de l'ordre au quotidien dans les cités, ni de tenir tête à l'émeute, ne saurait protéger un juré d'assise dont les noms, adresse et qualité sont énoncés à la première audience. Va-t-on blinder les jurés comme on le fait des témoins à charge repentis ?
Qu'importe, rions sous les bombes. Selon le Procureur général Nadal près la Cour de Cassation qui était descendu à Bordeaux le 29 avril pour fêter les 50 ans de l'Ecole de la Magistrature, l'ENM est « une école de la République » (ndlr: ça veut dire quoi?) qui a su « garder son identité » (ndlr bis) et ceci, malgré sa grande capacité d'adaptation à l'évolution de la société et des attentes des citoyens. Cette identité conservée repose depuis cinquante ans sur trois éléments forts que sont « le caractère professionnel de la formation au métier de magistrat (Outreau ?), la technicité des compétences enseignées (Tracfin ?) et le souci constant de l'ouverture d'esprit des futurs magistrats ». Selon le directeur de l'ENM, M.Thony, ces trois dimensions, toujours conservées, font de cette école « un véritable modèle à l'étranger pour la formation des magistrats ». Nous voilà rassurés, c'est donc pire ailleurs.
Pourtant la dérive est palpable quand on sait la peur qui règne dans les prétoires où les prévenus menacent ouvertement leurs juges, et ceux-ci rentrent jusque chez eux en complète inquiétude, le noeud à l'estomac. La non-publicité des débats du procès Fofana au motif spécieux de la minorité de certains prévenus au moment des faits, ne les protège de rien.
La Justice qui arrive là au terme d'un long processus de déstabilisation de l'Etat bourgeois, aborde aux rivages du Grand désordre qui va susciter la justice individuelle et portative tant redoutée des normateurs, avant que ne foisonne dans les enclaves encore "civilisées" la loi de Lynch.
Où faut-il émigrer ?
Prière du vendredi
Seigneur, en ces temps de misère budgétaire,
Epargne-nous le nourrissement des salauds
Et daigne dans ton infinie bonté
Dépêcher le pitécanthrope
Aux enfers.
Amen
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Très bon article ! Je l'ai lu avec passion lol
RépondreSupprimerEt la fin est excellente. Ca soulage de lire cet article.
Méro.
Erratum : les adresses des jurés ne sont pas "publiques" ni dévoilées aux avocats, mais avec le nom complet, la date et le lieu de naissance et la profession, il ne faut pas longtemps avec les moyens de recherche actuels pour les loger.
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