Note (*) : RV avant 20h au 12 rue Saint-Joseph à Paris 2°, M° Bourse ou Sentier
Il est très difficile de projeter un résultat si les moyens financiers du parti lui avaient permis d'imprimer bulletins et professions de foi. Nul doute quand même qu'il serait devenu visible par l'Opinion dans deux ou trois circonscriptions.
Royal-Artillerie a apporté son soutien à cette démarche de notoriété, tout comme le Groupe d’Action Royaliste de la Croix des Petits-Champs, les Etudes Politiques Françaises, le site La Couronne, la webradio Fréquence Royaliste, les sections locales de la RN et du CRAF qui ont collé et tracté d'abondance, jusqu'au Parti de la France de Carl Lang dans les régions où il n'allait pas.
Royal-Artillerie prend sa part de l'insuccès et fait son propre débriefing.
Le parti-pris du blogue avait été de lancer des billets sur les questions européennes et d'approcher en réponse le miroir de l'Alliance royale, car il n'était pas sûr qu'un déroulé officiel des positions soit efficace. Certaines critiques ont été portées contre le programme pour soutenir l'intérêt. On peut dire au vu des chiffres de fréquentation donnés par Sitemeter pour cette période que le procédé à la limite du subliminal a foiré.
Deux remarques adressées à l'Alliance :
Dans une campagne électorale, pour que l'électorat soit "bon public" il faut jouer le jeu et donner toute la représentation de la pièce. Le programme, très critique, était bien trop succint, si tant est qu'il en fut un, et résumé à un plaidoyer pro domo. Il fallait aller au bout de l'épure et sortir quelque chose comme les 69 positions de Marielle que j'avais exemplifiées, mesurer les thons rouges, critiquer les garanties que la BERD accordait à la Hongrie ou prendre parti sur le siège de l'Union pour la Méditerranée. Les rares électeurs qui ont lu quelque chose sur les Européennes n'y attendaient que l'Europe. Sachons ne pas flamber l'axe aux Régionales.
La deuxième remarque concerne les "acteurs" des clips électoraux officiels ou domestiques : je les ai trouvés plutôt bons (image projetée, clarté du discours) dans cet exercice de voltige qui consiste à vanter ses mérites avec la conviction nécessaire, mais dans le cadre d'une critique globale mal assumée car le cadre lui-même est refusé ! Pas facile ! Bravo !
En résumé,
il n'y a pas de vrai gagnant à l'issue de cette démarche de notoriété, sauf dans l'expérience acquise et une remotivation des équipes un peu désorientées par le retrait d'Yves-Marie Adeline.
En revanche, les perdants sont les deux états-majors parisiens d'Action française, qui, après des décennies de propagande, n'ont jamais osé tenter de recueillir l'un ou l'autre, voire ensemble(?), 6000 suffrages dans des conditions techniques de vote aussi scabreuses, alors que le jeune parti AR, né en 2001 seulement, y est parvenu. Combien d'adhérents, combien d'abonnés ? Mystère !
Assises ? Assises !
Dans le paysage royaliste français, vous trouvez aujourd'hui un jeune parti en progression, "fort" d'environ 6000 voix infaisables qui sont autant d'adhérents virtuels, en dépit de l'ostracisme des princes résidents, princes qui ne se compromettent pas dans la cause monarchiste, tout en revendiquant un héritage que le temps a liquéfié.
Tout le monde devrait réfléchir en brisant les tabous qui sont légions :
Que veut-on au final ?
Comment y atteindre sûrement ?
En avons-nous les moyens ?
Comment les augmenter à proportion du défi de l'enjeu ?
Qui commande ?
Qui juge et sanctionne ?
Qui paye ?
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Commentaires et réactions à ce billet sont postés sur le blogue de l'Action française étudiante.
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RépondreSupprimerhttp://www.sylm.info/?fid=22768&forum_fid
Dans tous les cas faire un parti royaliste est anti-Maurassien !!!!!
RépondreSupprimerVoila à partir de là, tout est dit !