Accéder au contenu principal

Légitimisons !

lettrine QLa querelle des princes au sein de l'infanterie royaliste ne diminue jamais d'intensité. En tous échanges elle surgit. Que le prince fasse, et plus encore qu'il s'en abstienne, et la roue reprend des tours. La chronique n'est pas épargnée. "Légitimiste" me lance-t-on ici. "Oecuméniste" ailleurs. "Orléaniste" plus loin. La totale étant "agnostique maurrassien", sulfureux en diable. Malgré une propension naturelle à la contemplation, que je combats, je suis adepte du mouvement plus que du vitrail. Le mouvement c'est l'action, le vitrail c'est le soleil dehors ; ça le fait tout seul. Militant providentialiste est un paradoxe. D'où l'ennui de la Charte de Fontevrault par exemple. A tout faire autant être survivantiste, c'est plus excitant, un peu Da Vinci Code et terriblement mérovingien.

Légitimisant, je m'intéresse au prince Louis et j'en ai du mérite. Il serait venu aux Invalides ce 20 septembre pour la messe annuelle de fondation, sans tambour ni trompette pour des raisons de sécurité sans doute. Si j'osais une question, je l'adresserais à son secrétariat : Quel est le fondement de la démarche consistant à faire venir l'aîné des Capétiens aux Invalides en toute discrétion pour y rencontrer le gouverneur militaire de Paris, deux généraux, l'évêque-aumonier des armées, le président du Sénat et quelques convaincus ? J'exagère un peu, on y a vu Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme en famille et même Jacques d'Orléans. Il y avait "messe" sur l'agenda, pas "écrouelles". Au fait, a-t-il visité l'Institution ?
Si les autorités qui savent vivre ont salué le "fils de saint Louis", elles ne sont pas venues expressément pour lui, mais par devoir d'Etat.

Anjou aux Invalides 20-09-09Qu'on ne se méprenne pas. Le retour du roi - je sais que pour nombre de légitimistes ce n'est pas le but - ne se fera pas par la haute fonction civile, encore moins militaire. Si par temps de troubles, des "velléités de changement" étaient détectées chez le personnel de pouvoir, la gendarmerie y mettrait bon ordre en embarquant au saut du lit ce joli monde convaincu de conspiration. En revanche, ce que l'on pourrait attendre à ce niveau de l'Etat est la neutralité, et à mesure de la progression, une empathie. Le roi ne reviendra, à l'issue d'un long travail de vulgarisation de l'institution monarchique dans l'Opinion, que sur la jolie définition de La Tour du Pin : le droit du prince naît du besoin du peuple. Il faut donc créer ce besoin. Les Invalides sont un sympathique coup d'épée dans l'eau.

Comme le roi de France n'existe réellement qu'oint, le prince en situation de le devenir n'existe comme tel que s'il "fait le prince". Prince politique. Et avouons-le, nous en sommes loin du côté de Bourbon. Il est plus souvent acclamé comme l'aîné des Capétiens que comme alternative institutionnelle. D'ailleurs de ce côté-là c'est le grand flou. L'UMB ne moufte pas. Le Politique d'abord de Charles Maurras terrorise. On ne saute pas du bénitier comme ça. Dieu sait, qui inspirera son lieutenant... et puis, vous m'ennuyez avec vos questions, vous ne comprenez rien au légitimisme.

photo officielle aux Invalides 2009
Je suis abonné à la Gazette électronique de l'UCLF et ne fut avisé qu'après coup de la journée du 20 septembre, ou bien je n'ai pas piqué la news (c'est possible). Aurais-je tendu le micro sinon ? Plus sûrement j'aurais glissé un billet à l'insu du team, dans lequel j'aurais exercé sans vergogne mon droit de remontrance, absent des lois fondamentales mais inscrit ultérieurement à la panoplie du citoyen contribuable :
En l'absence de recommandations suivies du noyau fondamentaliste français pour une approche politique de la fonction offerte à vos espérances, il serait avisé que vous caliez un axe de propagande (changer le vilain mot) maintenu par un vrai secrétariat politique, convenablement staffé de professionnels actifs, qui communiquerait aléatoirement sur les questions institutionnelles - la réforme territoriale en cours est importante, la dette keynésienne aussi - et qui préparerait deux interventions annuelles du prince sur des sujets majeurs - complot du réchauffement planétaire, antagonismes civilisationnels, ...-, en prenant soin d'éviter les questions sociétales sensibles qui ne promeuvent que la dispute et pas le prince. Il serait productif d'organiser un "point d'orgue annuel" en dehors des commémorations usuelles et usées, quelque "roche de Solutré" en Bourbonnais*, qui exploiterait le charisme naturel et la bonne forme physique du titulaire, à l'intention de promouvoir l'affect populaire en dehors des églises. Fin.
*c'est une image !

Mettre la chose en musique convoque moult talents, mais il reste indispensable de parfaire l'expertise politique du prince, mécanicien bancaire ne suffira pas. La question à vingt bolivars qui est restée dans le micro, la voici :

« Monseigneur, de tout cela, en avez-vous envie ? »



Louis et Marguerite à Sotogrande
Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler ? Contactez le piéton du roi à l'adresse donnée en bas de page et proposez votre correction en indiquant le titre ou l'url du billet incriminé. Si l'article vous a plu ou déplu, vous pouvez le faire suivre à un ami en cliquant sur la petite enveloppe ci-dessous :

Commentaires

  1. Il existe sans doute beaucoup de non-dits quant à leurs raisons dans les stratégies d'activité symbolique ou d'inertie suivies par ces deux camps-là.

    Le camp plus ou moins à l'honneur aujourd'hui pourra faire son profit des remarques très justes de cet article. Mais la donne hypercomplexe d'un changement, même par affect laissera surgir, avec sans doute de grandes surprises, des conditions nouvelles qui effaceront tout. Les solutions existent, elles sont pour l'instant disposées en désordre et pour une partie en dehors de la connaissance du public. C'est la trinité du temps (Providence), des conditions (Providence encore) et de l'action qui saura faire le reste.

    RépondreSupprimer
  2. Vous avez raison, il est plus que temps de passer à l'action.
    Que le Prince lève le petit doigt et nombre de royalistes et plus encore se lèveront, convaincus que le Salut de la France passe par lui.

    VD VF VR !

    RépondreSupprimer
  3. La "querelle des princes" est, pour nous, un non-sens:
    -il n'y a aucune querelle de droit dynastique
    -l'antagonisme relève en profondeur de la philosophie politique, même si vous le découvrez aujourd'hui!

    Tout royaliste, je crois, se voit attribuer un certain nombre d'épithètes, du plus commun au plus exotique (on m'a bien traité de marxiste sur le Salon Beige!!!).

    Militant providentialiste est certes un paradoxe, mais rassurons-nous, ils se gardent bien de verser dans la science politique...
    D'autant plus que cette tendance verse immanquablement dans un autre non-sens: celui de la visibilité de l'autorité politique légitime. On ne voit pas pourquoi la Providence nous cacherait celui qui doit nous diriger...??? Vous voulez servir l'institution? Travaillez pour celui qu'elle désigne.
    Le survivantisme ajoute à cette absurdité une méthode historique des plus curieuses, qui, comme par hasard, n'est pas cautionnée par des historiens, des vrais...

    Le prince est bel et bien venu aux Invalides, effectivement sans tambours ni trompettes, mais bel et bien comme l'aîné des Capétiens. Les autorités savent vivre, mais ce ne doit pas être la politesse qui les obligeait à accaparer le Prince pendant sa visite?

    Vous raisonnez sur la Restauration comme s'il s'agissait d'un changement de chef de bureau... On trouverait maints exemples qui contredisent une vision des choses beaucoup trop lisse pour être crédible: que faisait la gendarmerie en 1814? 1815? 1830? 1848? 1870?

    Mais vous avez raison sur le soutien des édiles et la vulgarisation de l'institution monarchique"

    Mais après, ça ne va plus! L'opinion, sur laquelle vous fondez vos espoirs, est une fabrication artificielle (on lit ça chez les maurrassiens, je crois?), et n'a donc rien à voir avec le besoin. Le besoin, par définition, ne se crée pas!!! Le seul besoin des peuples de France est le bien commun, donc leur besoin est celui de l'institution politique légitime, et de celui qu'elle désigne, POINT. Là est le vrai sens de la phrase de La Tour du Pin!

    Mais l'interprétation que vous donnez est biaisée: du besoin, vous faites le caprice. Ce n'est plus rien d'autre que la souveraineté populaire...
    Sans compter que cela vous place, une fois de plus, à la remorque de la Révolution: créer l'opinion, le besoin...
    Les armes de l'ennemi sont faites sur mesure... pour lui, pas pour nous.

    Et pourtant, vous persistez avec votre idée d'une légitimité consistant à "faire le prince"... Or, dans ce qu'on lit, on voit nettement que vous ne cherchez pas le prince, mais un candidat à une élection...
    Louis XX remplit très bien ses devoirs, en faisant ce qu'il doit aujourd'hui: maintenir ses droits, et proclamer son attachement à la monarchie traditionnelle. Quant à juger des sentiments de ceux qui l'acclament, nous en reparlerons quand vous en serez...!
    Ceux qui ont besoin de se sentir tenir la main n'ont pas (encore) compris grand chose à la science politique, et à la notion d'autorité légitime.

    Et c'est parce que le Prince connaît très bien tous ses devoirs, que vous n'êtes pas prêt de le voir chasser sur votre terrain naturaliste...

    Vos questions sont justes, mais vous trouveriez beaucoup de réponses en lisant le Manifeste et les textes de VLR...!
    Mais que voulez-vous, il s'agit de pure science politique... sans doute tout à fait inutile, quand on constate les beaux succès royalistes autour de nous!

    "secrétariat politique etc..."

    N'en jetez plus! En somme, vous demandez à l'héritier légitime de faire le Sarkozy, sinon le Jean d'Orléans?

    Ce n'est pas le genre de la maison que de chercher à vendre la vérité et le bien commun comme des boites de petits pois, vous devriez le savoir...

    Alors, faites votre deuil de Louis-Philippe II, et quand vous aurez lu nos textes, venez nous voir, la porte est ouverte!

    Bien cordialement,

    Lulo

    RépondreSupprimer
  4. De quoi s'étonne Catoneo?

    De ce que les légitimistes n'aient pas donné davantage d'écho à la visite du duc d'Anjou (Louis XX) aux Invalides?

    Cela ne tient- il pas simplement à la faiblesse actuelle de leurs moyens?

    L'Institut de la maison de Bourbon, quel beau nom , mais quels moyens et quelles troupes?

    D'après le site de l'UCLF, il y aurait une vingtaine de cercles légitimistes en France. Comptez 15 membres par cercle...

    Avec ceux qui sont légitimistes sans être dans un cercle de l'UCLF, si on arrive à 500...

    L'écho est à la mesure de ces chiffres.

    Quand les royalistes seront 500 000, il sera temps pour le Roi de faire connaître les grandes lignes de son action.

    En attendant, il faut passer de 500 à 500 000. Cela ne dépend que des royalistes.

    Au travail!

    VD, VR

    RépondreSupprimer
  5. Il y a du vrai... et du faux, ou plutôt de l'inexact!

    Les cinq dernières lignes sont on ne peut plus véridiques, et l'on ne peut qu'y adhérer!

    Pour le reste, nos moyens n'ont rien à voir avec le silence du Prince sur sa venue. S'il avait souhaité en faire part, l'IMB et l'UCLF auraient transmis l'information via Internet, et elle eût connu un écho assez conséquent... au moins dans la "roycosphère".
    Et, honnêtement, à quoi ce tapage aurait-il servi? Cela aurait-il accru le nombre de personnes oeuvrant durablement pour le bien commun? Nous savons bien que non.

    Pour le nombre de participants aux cercles adhérents à l'UCLF, j'avoue ne pas le connaître! D'ailleurs, il faudrait plutôt évaluer les choses en termes d'influence, pour la Bretagne notamment!

    Et cela n'a pas beaucoup d'importance, d'ailleurs: l'essentiel est de garder et de transmettre la tradition monarchique française, exactement pour passer de 500 à 500000!
    Quand y arriverons-nous? Dieu seul le sait! Sachant que la Grâce ne va pas contre la nature, et qu'elle se mérite...

    Pour nous, nous avons la conscience, et la satisfaction, d'accomplir pleinement notre devoir, et c'est assez.

    Cordialement,

    Lulo

    RépondreSupprimer
  6. Pierre-Yves Guilain30 octobre 2009 à 10:12

    Vous êtes bizarres, les pseudo-légitimistes. La vérité crève les yeux, mais vous vous les voilez. "En avez-vous envie, Monseigneur ?", demandez-vous. Bien sûr que non. Il préfère le polo à Miami, le compte en banque à Caracas, les copains à Madrid. Sauf exception, il ne vient qu'une fois par an dans son "royaume", alors qu'il n'est pas condamné à l'exil, pas plus que ses aïeux ne l'étaient (alors que d'autres...).
    Et puis, aux Invalides, il n'est pas l'invité d'honneur des autortités invitantes, il est à pied d'égalité avec les d'Orléans et les Napoléon.
    Quittez votre bulle et regardez la réalité en face. La réalité, on l'a vu lors du mariage de Jean, c'est que toutes les maisons royales européennes (y compris celles appartenant à la prétendue Maison de Bourbon) reconnaisent les d'Orléans comme successeurs légitimes des Bourbons. Cela devrait vous faire réfléchir : il doit bien y avoir une raison...
    J'invite ceux qui veulent en discuter à le faire sur le forum http://fr.groups.yahoo.com/group/capetiens/

    RépondreSupprimer
  7. Que les orléanistes cessent de nier les réalités les mieux établies!

    Le Royaume de France a des lois fondamentales, cela ne peut être nié.

    D'après ces lois, et notamment la loi de succesion au trône, les Orléans qui, certes appartiennent à la maison de Bourbon, mais ne sont qu'une branche cadette, sont très éloignés dans l'ordre de succession.

    Le successeur du Roi de France est sans contestation possible, le duc d'Anjou, Louis XX.

    Il est tout à fait compréhensible que cela déplaise à beaucoup.

    Mais pourquoi les orléanistes ne se contentent - ils pas de revendiquer l'héritage de Louis - Philippe roi des Français en 1830, roi issu de la révolution?

    Il y a deux traditions inconciliables:
    - la monarchie traditionnelle
    - la monarchie de juillet, constitutionnelle et acceptant la révolution de 1789.

    Il serait sage de s'en tenir à ces faits.

    RépondreSupprimer
  8. Merci à Anonyme de rappeler les faits, cette vérité "qui crève les yeux", mais que d'aucuns ne veulent pas voir.

    M. Guilain n'étant certainement pas un ami intime de Louis XX, il ferait mieux de s'appliquer à étudier les faits, plutôt que de prétendre sonder les reins et les coeurs...

    Ces faits lui permettraient aussi de parler des Invalides en connaissance de cause... Louis XX y est visiblement considéré comme un invité de marque (l'ainé des Capétiens), dans la mesure où il est placé au premier rang, et les Orléans bien derrière... Qui a vu un Bonaparte là-bas?

    Ces faits lui apprendraient également que ces familles royales européennes, chez qui il va chercher la légitimité, ont reconnu sans tarder l'usurpation de Louis-Philippe...
    Et puisque l'enseignement de première année en droit est unanime sur les Lois fondamentales, "il doit bien y avoir une raison"...

    Comme quoi, il vaut mieux chercher la légitimité de l'autorité dans un manuel de droit que dans le Gotha... et s'informer un peu pour éviter de dire n'importe quoi.

    RépondreSupprimer
  9. En tout premier lieu, merci ! Vous avez raison. Toute la véhémence dont sont capables les hussards blancs autoproclamés est déployée dans la querelle irréductible qui oppose les tenants d'une conception ou d'une autre, et dont aucune n'est immaculée. Soit . Je bats ma coulpe humblement, n'étant jamais le dernier à croiser le fer de la légitimité avec celui d’un incertain pragmatisme. C'est comme de finir une boîte d'After Eight entamée, je ne peux hélas pas m'en empêcher.

    Mais comment réconcilier ceux qui soutiennent la royauté par fidélité au roi et ceux qui soutienne un prince, quel qu’il soit, par désir de la royauté ? La ligne de front est d’autant moins nette dans ce petit monde, ou dans ce monde petit, que l’on s’oppose encore sur l’identité du roi, pour les premiers, du prince pour les seconds ! A ces divisions croisées, viennent s’ajouter les caprices individuels, j’entends par là des marottes sans rapport avec la royauté et sa restauration éventuelle, tels que religiosité entreprenante, national-corporatisme sépiatique à l’envie et autres preuves de virilité qu’il serait fastidieux de décrire ici, mais que l’on entend parfois nous faire avaler avec le bébé, si je puis me permettre.

    Puisque nous légitimisons, voyons pourquoi ce drôle de club, qui paraît tantôt frappé d’un mysticisme royal délirant, tantôt d’un stoïcisme dégagé à faire pâlir le loup de Vigny, soupçonné d’internationalisme princier et de haine pour telle branche maudite par tant de péchés plus originels les uns que les autres, semble hermétique à la grande mouvance royaliste telle que conçue et théorisée ailleurs que chez lui. Il est vrai que joue assurément la simple peur d’être associé par le combat qu’on mène (ou qu’on aimerait mener) à une idéologie déjà plus très en vigueur au siècle passé et carrément surannée aujourd’hui, dont on a de plus vu les tenants tomber dans tous les chausse-trappes de l’histoire contemporaine. On peut aisément le comprendre. Reste l’argument de l’union qui fait la force. Mais la force de qui ? Comment blâmer ceux qui ont un prince intangible de répugner à lutter aux côté de ceux qui ne sont pas très sûrs d’en avoir un mais dont le noyau dur est constitué de fidèles à une autre maison et ne se prive pas de le faire connaître ? Si l’on ajoute à cela le fait de n’être pas si convaincu d’appeler de ses vœux le même ordre social, ou sociétal, pour autant qu’on ait une idée à ce propos… Ils ne manquait plus que s’ajoute à tous ces sujets de méditation celui que constitue le spectacle actuel de subdivisions en factions tutti frutti des mouvements se maintenant déjà avec peine auparavant, le tout avec des relents de haine et de rancœurs, peux attractifs vu de l’étranger si j’ose dire.

    RépondreSupprimer
  10. On comprend peut-être mieux pourquoi le légitimisme, pétrifié par la vision de ce qui se passe chez le voisin, avance à une allure de gastéropode hémiplégique en matière de combat politique et de théorisation de la chose publique. Il faut néanmoins rendre à César ce qui est à César et lui concéder que Le Mémorial de France à Saint-Denys conjointement avec l’Institut de la Maison de Bourbon n’ont pas seulement, par leur travail patient et semé d’embûches, œuvré au bénéfice du syndicat des fleuristes et marbriers, mais bien réancré la vieille monarchie française, non pas dans le paysage républicain, mais sur son sol, dans ses symboles sacrés, au vu et au su de tous. C’est énorme et je m’offusque que l’on sous-estime, voire que l’on méprise cela. Qui l’aurait fait à sa place ? Chacun a sans doute déjà sa réponse.

    Quant au roi, Louis XX pour les malvoyants, il est tout ce que peut rêver un royaliste aujourd’hui. Pourquoi ? Parce qu’il ne s’engage pas dans un combat politique qui lui ferait prendre position face à une partie des français et qui du même coup invaliderait l’argument principal de la royauté, outre la légitimité de laquelle bien peu font cas, qui réside dans le fait que le roi est au dessus des partis et qu’il représente tous les Français. Il est discret et ne s’attarde pas dans une vaine poursuite du vent des titres, prédicats, ordres et autres armoiries. Comme l’a dit son père avant lui, il « est » . Traduction dans la réalité : tout vient à lui de cette sorte sans qu’il ait jamais à lutter et à s’étaler pour cela dans une presse de caniveau ! Puisse le roi rester en paix pendant que nous servons.

    Nous servons ? C’est là mon cher piéton qu’à mon sens, tout comme au vôtre il me semble, le bât blesse. Mais hélas il est l’heure de retourner à mes topiaires.

    Le plus cordialement du monde,

    Mutigney

    RépondreSupprimer
  11. Excellent.
    Mais il n'est pas demandé au duc d'Anjou de participer au débat sociétal qui divise tous les résidents de ce pays.
    Il lui est suggéré de donner un sens supérieur à ce débat, en investissant le niveau immédiatement supérieur, celui du temps long.
    Et c'est à dessein que dans mes exemples j'ai choisi le réchauffement climatique et la Dette. Dans ces domaines il ne diviserait pas.
    Et s'incarnerait.

    RépondreSupprimer
  12. Le problème est que cela ne serait guère profitable dans le contexte actuel. Ce qui fut bon pour Henri V ne le serait pas pour Louis XX, tout simplement parce que les sujets de niveau "supérieur" sont tout sauf neutres...
    Et, aujourd'hui, à quoi sert la parole quand elle ne peut être suivie d'action? Les idées du Prince, si brillantes soient-elles, seraient immédiatement noyées dans le flot informe de vérités et d'erreurs qui nous entoure continuellement.
    Et là encore, combien aurions-nous en plus de personnes soucieuses de travailler dur(ablement) pour le bien commun?

    Tout cela nous amène au problème fondamental: il ne s'agit pas d'oeuvrer pour une personne, mais pour celui que désigne l'institution. La nuance peut être subtile, mais c'est là tout l'enjeu.

    Dès lors, dans les circonstances actuelles, Louis XX ne peut faire mieux que ce qu'il fait aujourd'hui: parler peu mais bien, et éviter le style orléaniste qui veut qu'on balance à date fixe des communiqués dont chaque mot est consensuellement pesé. Une manière qui n'avait pas l'heur de plaire à Catoneo, s'il m'en souvient...!

    RépondreSupprimer
  13. Qu'est-ce que vient f... Henri IV dans le schmilblick ?

    Vous négligez la nécessaire indifférence de l'Opinion qu'il faut gagner par la ré-acclimation de la monarchie en France, tissage de longue haleine dont certains fils passent par le prince.
    A défaut de quoi, vous affronterez les fourches le jour venu.
    Vos théories restent des théories.

    RépondreSupprimer
  14. Postscriptum: cessez de rebondir sur Orléans et les Orléanistes. Ils apparaissent au fil de vos contributions comme le ciment nécessaire à l'assemblage de vos convictions. Quelque part ils ont donc gagné !
    On pouffe.

    RépondreSupprimer
  15. Je n'ai jamais parlé d'Henri IV mais d'Henri V, le comte de Chambord si vous préférez!!!

    Vous négligez la nécessaire distinction entre le rôle du Prince et le nôtre. Mais vous avez raison sur "la ré-acclimation de la monarchie en France, tissage de longue haleine dont certains fils passent par le prince". Mais le Prince fait déjà très bien ce qu'il peut, pour l'instant. Rien ne dit qu'il devra toujours agir de cette façon, mais pour l'heure, le gros du travail nous revient.

    Votre vision d'une Restauration selon les modalités de l'ennemi est foireuse, et on en voit déjà les effets... à l'AR et avec Jean d'Orléans.

    La science politique est certes une théorie, mais non extrêmement précieuse pour la compréhension du réel: elle permet de saisir un certain nombre de mécanismes, pour éviter de se planter... si vous voyez ce que je veux dire.

    C'est curieux de vous voir rejeter aujourd'hui Orléans et orléanisme (au sens autant politique que dynastique, entendons-nous bien)...
    Que voulez-vous, ce n'est pas ma faute s'ils sont des composantes incontournables du paysage royaliste français, mais rassurez-vous, nous souhaiterions autant que vous qu'il n'en soit rien!!!
    Nous, cela ne nous fait pas rire de voir aujourd'hui comme hier qu'il existe deux royalismes antagonistes. Nier cela n'apporte rien, et ne rapproche certainement pas de la vérité.

    RépondreSupprimer
  16. Je ne crois pas que M. Guillain représente les intérêts de celui qu'il voudrait défendre en répétant ainsi qu'il le fait les pseudo-arguments éculés qui mettent par terre les maigres chances de la maison royale d'être entendue.

    Je suggère qu'on ne le suive pas sur ce terrain des répliques de même longueur, je tiens seulement à dire que ce n'est pas au bénéfice de l'intérêt des princes ni du royalisme partout où cela se trouve.

    La position des partisans de Luis est d'autant plus solide qu'elle repose sur un axe logique et parfaitement explicite et qu'elle arpente divers champs incontournables pour une mise en réalisation concrète de l'avenir. Ce n'est pas, ce n'est plus le cas des Orléans depuis un certain temps, et nombreux sont chez les royalistes ceux qui ne veulent plus poser les questions en des termes qui n'aboutissent à rien. J'ose dire qu'au dehors, au sein du public, et pour les sympathisants possibles, c'est vrai sans exception.

    RépondreSupprimer
  17. Merci pour votre commentaire. Pour le reste, c'est pour cela que je dit que vous avez raison...

    Si vous appréciez mon style, ce qui me flatte et m'honore, je viens d'ouvrir ma boutique ici :
    Saxe-Hussards sur saxe-hussards.blogspot.com

    RépondreSupprimer
  18. Voilà un assez bon résumé de la situation, à l'usurpation près...!

    Par contre, seriez-vous assez aimable, cher R-N, pour écrire au moins "LOUIS" (dois-je vous rappeler que le Prince est de nationalité française, outre qu'il possède depuis sa naissance le sang de France?) et non pas ce "Luis" si tendancieux...

    Cordialement,

    Lulo

    RépondreSupprimer
  19. Sorry Lulo, j'avais pas vu l'absence du "I". Mais à parler de Chambord, je ne sais vraiment pas ce qui fut bon pour lui. Il n'était politique en rien, et c'est quand même la base.

    Mais saluons l'avènement du blog rédigé Saxe-Hussard sur la toile qui attaque fort par l'écu d'Anjou.

    RépondreSupprimer
  20. Il n'y a pas d'offense! Le comte de Chambord était au contraire très bon politique, dans la mesure où ses écrits, comme ses lettres sur l'agriculture ou les ouvriers, ont eu beaucoup de retentissement: dans le contexte social de l'époque, le prince pouvait se consacrer entièrement à l'étude, ce qu'il fit avec brio.
    Son tort, en politique, fut d'avoir une mauvaise éducation fénelonnienne (la même que Louis XVI), qui le poussa (comme beaucoup de légitimistes d'ailleurs) à adopter certains concepts révolutionnaires, comme le suffrage universel ou la représentation nationale, et qui lui coûtèrent le trône. Il s'en repentit, mais trop tard...

    RépondreSupprimer
  21. Je ne m'attendais pas à un tel déversement (unilatéral !). Quelques petites objections :
    - désolé, mais les Napoléon (c'est leur identité, il n'y a plus de Bonaparte) vont eux aussi aux Invalides. Vous voulez des photos ? Il n'y a pas de préséance entre familles ex-régnantes, la Grande Muette ne peut se le permettre. C'est l'ordre alphabétique qui prévaut, en respectant l'état-civil des intéressés : B comme Bourbon, N comme Napoléon, O comme Orléans.
    - les familles royales européennes ne reconnaissent pas les d'Orléans comme héritiers de Louis-Philippe mais de la continuité des rois de France. Les Bourbons d'Espagne, Luxembourg, Belgique, Romanov, Pahlavi, Habsbourg, Bragance etc. n'oseraient pas se montrer auprès de princes qui usurperaient les armes de France. C'est pourquoi ils se montrent auprès des d'Orléans, mais pas de Luis Alfonso...
    - la prétendue Maison de Bourbon n'est pas reconnue par ses prétendus membres (Espagne, France, Parme, Luxembourg, Deux-Siciles, Brésil, ça fait du monde et ça devrait aussi vous faire réfléchir...)
    - les lois fondamentales sont des dérogations au droit public ; là où elles ne se prononcent pas, c'est le droit public qui intervient. Notamment avec le vice de pérégrinité, qui fait perdre tous leurs droits aux Français établis à l'étranger et à leur descendance.
    - pourquoi, à votre avis, Charles IX a-t-il établi des lettres patentes en faveur de son frère le futur Henri III quand il a été élu en Pologne, garantissant ses droits en France, puis Louis XIV en faveur de Philippe V ? les lettres patentes étant des dérogations exceptionnelles et provisoires.
    - pourquoi la loi salique a-t-elle été inventée ? par machisme ou pour éviter que la couronne n'échoit à une tête étrangère ?
    Etc. On peut continuer longtemps. Je vous ai indiqué un lieu pour en discuter, Royal-Artillerie me semble mal adapté techniquement.
    Á vous de voir si vous préférez la masturbation en club privé ou la discussion argumentée.

    RépondreSupprimer
  22. L'anonyme étant Pierre-Yves Guilain (pierre_yves_guilain@yahoo.fr) et le lieu que je propose pour discuter de la question dynastique étant le forum "capétiens" : http://fr.groups.yahoo.com/group/capetiens/

    RépondreSupprimer
  23. Votre second message était inutile, nous vous avions bien reconnu, M. Guilain...

    -Pour les Invalides, expliquez-nous comment se fait-il qu'il y a deux ans Jean d'Orléans se soit assis, de sa propre autorité, au premier rang?

    -Les familles royales européennes ne s'intéressent pas, je crois, à cette question: leur déplacement pour les mariages Orléans semblent davantage liées à des raisons de famille... Alors, de là à imaginer leurs intentions profondes...

    -L'aîné de la maison de Bourbon est bel et bien Louis XX. C'est l'avis de la justice, prononcé deux fois, faut-il le rappeler... et c'est aussi l'avis du St Père, qui l'a reçu l'an dernier...

    -Votre notion du droit dynastique français est ridicule, en ce sens qu'elle prétend en remontrer aux juristes...
    Comme l'a écrit le Pr Rials, le simple fait des renonciations montrent qu'on ne croyait pas au XVIII°s. à l'existence d'un prétendu vice de pérégrinité. C'est ainsi que nos rois l'ont entendu (pacte de famille de 1763, attribution automatique des ordres royaux aux infants, lettre de Louis XVI au Roi d'Espagne, et même constitution de 1791, etc...), et c'est aussi la conclusion des juristes de Louis-Philippe, qui rejoint... comme de tous les historiens du droit, qui ont un peu plus de poids que le Gotha, en ce qui nous concerne...

    Cette manière de ravaler le droit dynastique, seul garant du bien commun, au niveau du droit commun, cette pollution nationaliste (donc révolutionnaire) s'opposant à la règle de sanguinité, tout cela en dit fort long sur votre notion de la monarchie...

    Vos objections, nous les connaissons pour les avoir entendu mille fois, vociférées avec la même énergie du désespoir. Nous y avons déjà répondu, précisément selon l'esprit de l'ancienne France, et pas selon ce curieux nationalisme qui va chercher ses justifications ultimes à l'étranger...

    Etant donné votre profonde ignorance des bases du droit dynastique, on va plutôt vous laisser vous exciter tout seul sur votre page!

    Quand on prétend en remontrer aux experts, Monsieur, il faut au moins pratiquer leur discipline autrement qu'en dilettante.

    RépondreSupprimer
  24. A Pierre-Yves machin...
    Le hameçonnage est un procédé discourtois sur le Net, mais sans doute vous sentez-vous en situation d'usurper le fil de discussion dans la grande tradition... ouaf ouaf.
    Selon votre bon plaisir, le piéton s'en cogne.
    :)

    RépondreSupprimer
  25. à Lulo:
    1 - il faudra m'expliquer les "raisons de famille" qui font aller les Romanov (grande-duchesse Maria), les Pahlavi (impératrice Farah) ou les Grimaldi (prince Albert) à l'anniversaire du comte de Paris.
    2 - le Saint Père reçoit tout le monde. Il suffit de demander. Il a même reçu Jean-Marie Bigard, représentant la culture française !
    3 - L'aîné génétique des Bourbons est le comte de Busset. L'aîné de naissance légitime des Bourbons est Luis Alfonso. L'aîné dynaste des Bourbons en France est Henri d'Orléans. Au sujet du vice de pérégrinité, j'ai des références, et pas des moindres : tous les grands juristes de l'Ancien Régime. Mais comme la spécificité des pseudo-légitimistes est le négationnisme, ça ne compte évidemment pas !
    4 - Les ordres du roi (de France) étaient attribués de naissance aux infants d'Espagne. En réciprocité, la Toison d'Or était attribuée de naissance aux enfants de France. Etaient-ils pour autant Infants d'Espagne ?
    5 - Louis XVI s'était effectivement tourné dans son désarroi vers Carlos IV, qui s'est empressé de reconnaître la république, de prendre contact avec les révolutionnaires, puis même de féliciter Bonaparte pour l'assassinat du duc d'Enghien. Vérifiez vos références... Au fait, on fait endosser aux descendants de Philippe Égalité les actes de leur aïeul, quid de ceux de Carlos IV ?

    RépondreSupprimer
  26. à Catoneo
    Le hameçonnage, ce n'est pas ça. C'est par exemple le piratage de ma boîte à lettres, il y a trois ans, par un de vos amis qui préférait de cette façon fuir la discussion et balancer des idioties sous mon identité. C'est par exemple l'envoi d'un virus qui a bousillé mon PC, sans doute par le même individu, à la suite d'un débat sur un forum où il ne trouvait plus d'arguments. Quand on en est réduit à ce genre d'expédient, c'est que la cause est perdue.
    Si je vous donne une autre adresse pour débattre, c'est que Royal-Artillerie n'est pas adapté à des discussions prolongées, qui défileraient interminablement sur une page comme un rouleau de PQ.
    Il me semble d'ailleurs que vous avez mal lu le message initial du Piéton : il devrait titiller vos certitudes, mais elles sont tellement aveugles que vous n'avez rien compris.
    Mon expérience me prouve que vous ne VOULEZ PAS discuter et argumenter. Cela aussi, c'est le propre des causes perdues, qui se radicalisent, sombrent dans l'enfermement collectif et la paranaoïa. C'est un choix...

    RépondreSupprimer
  27. Je ne comprends goutte aux amalgames que vous faites entre ce blogue et vos démêlées de forumeur d'il y a trois ans dont j'ignore tout.

    Vu la masse de gentillesses stériles, je vous prie de bien vouloir dégager de mon rouleau de PQ.
    Vous avez les moyens de construire et mener le débat ; ne vous en privez pas. Ailleurs !

    RépondreSupprimer
  28. 1-Il faudra nous expliquer l'influence des dynasties étrangères sur le droit dynastique français... surtout quand on est si imbu de la "nationalité"!

    2-Le Saint Père ne reçoit pas tout le monde en audience privée. Votre exemple, qui n'a rien à voir (Louis XX n'est pas venu dans les bagages de qui que ce soit), est caractéristique d'une mauvaise foi certaine...

    3-L'aîné "génétique", en voilà une belle et nouvelle notion!!!
    Vos "grands" juristes d'Ancien Régime, on aimerait bien en avoir la liste... ça ne doit pas être les mêmes que les nôtres!!! Et on peut compter sur le préjugé nationaliste pour arranger leurs textes...

    Et n'oubliez pas ceux qui ont, pour asseoir le fils de Louis-Philippe sur le trône d'Espagne, prouvé la nullité des renonciations d'Utrecht en 1847, cinquante ans avant la thèse de Sixte de Bourbon-Parme...

    4-Les fils de France auraient pu être appelés au trône d'Espagne, tout comme le duc d'Anjou l'avait été.

    5-La légitimité ne dépend pas des qualités et des actions de celui qu'elle désigne... Si le duc d'Orléans était le roi de droit, nous l'accepterions sans discuter.

    Et puisque vous aimez l'histoire, ce texte sur la "faction d'Orléans" devrait vous plaire:

    http://www.viveleroy.fr/article72.html

    Et puisque vous aimez tant les renonciations, on pourrait parler de celles d'Anne et de Marie-Thérèse d'Autriche, ou encore de celles de Philippe d'Orléans?

    Encore une fois, tout le problème réside dans la négation de la loi de sanguinité, effacée au profit d'une notion doublement erronée de la nationalité, car calquée:

    -sur le droit privé, qui n'a absolument pas les mêmes implications que le droit dynastique. Mais c'est bien commode de donner à croire que le Roi n'est que le "primus inter pares" et de pousser à l'oligarchie...

    -sur la notion révolutionnaire de nationalité. Quid d'un prince né en Belgique???

    Votre démonstration est foireuse (démontée mille fois par de plus intelligents que moi!) et ne tient pas devant celles des juristes... Gênant, quand on prétend donner des leçons aux autres...

    Sur la base du "plus malin que les autres", on va loin... Mais sur le terrain de l'ignorance suffisante, hargneuse et baveuse, vous nous permettrez de ne pas vous suivre.

    "Nos" certitudes sont exposées ici:

    http://www.viveleroy.fr/article15.html

    http://www.viveleroy.fr/article49.html

    Notre expérience nous montre que ceux qui avancent des arguments d'autorité sans rien prouver, et avec la délicatesse du bulldozer, n'ont pas grand chose à apporter... Prouvez-nous le contraire! Si vous nous faites la grâce de lire ces textes, et que vous changez de ton, on pourra peut-être écouter vos objections, à condition qu'elles soient tirées du droit, et pas de Point de Vue...

    RépondreSupprimer
  29. Hommage verbal et visuel ici :
    http://saxe-hussards.blogspot.com/2009/10/zone-pietonne.html

    RépondreSupprimer
  30. Aux commentateurs qui lient :

    On peut utiliser la balise [a] dans l'écriture du commentaire. Voici cette valise encadrant le lien de Mutigney en remplaçant les < > par [ ] pour qu'elle ne fonctionne pas et reste visible :

    [a href="http://saxe-hussards.blogspot.com/2009/10/zone-pietonne.html"]cliquez svp[/a]

    Ce qui donnera avec les < > :
    cliquez svp

    Ne pas oublier les guillemets (secondes).

    Cadeau...

    RépondreSupprimer
  31. Merci ! Je m'empresse d'essayer votre méthode :

    En réponse à certains pollueurs, lisez donc ce petitpamphlet !

    RépondreSupprimer
  32. A Catoneo,

    Je vous demande d'abord, s'il est encore permis d'ajouter quelque chose au débat, car, techniquement, vous avez raison, ce n'est peut - être pas le lieu le plus indiqué.

    Mais, avez vous remarqué que, d'habitude, vos sorties les plus brillantes...ou, même les plus hasardeuses, ne recueillent que 2 ou 3 commentaires, ou pas du tout? Pour ce sujet nous en sommes à 31!

    Ne serait - il pas temps de revenir sur l'embargo mis sur ce débat de fond sur les forums V le R ou de l'AR? Vous voyez bien qu'il ressurgit à la moindre occasion, alors pourquoi pas le canaliser et que nous allions une fois pour toutes au fond des choses?

    Pour ma part, le fond des choses est qu'il y a, et qu'il y aura jusqu'à la fin des temps, ou du moins tant que quelques personnes auront encore le souvenir qu'il y eut pendant un millénaire un Royaume de France, opposition ceux qui ne connaissent que le Roi désigné par les lois fondamentales du Royaume et, ceux qui trouvent son cousin Orléans plus à leur goût et n'hésitent pas , pour justifier leur choix, à scier la seule racine qui peut encore maintenir en vie l'idée de Royauté: le respect de l'histoire et des lois du Royaume.

    Vieux chouan

    RépondreSupprimer
  33. Il n'y a aucun embargo de la Querelle sur le forum ViveLeRoy. Simplement un fil ou deux y sont dédiés parce que nous ne voulons pas que cela déborde partout. Et nous n'y arrivons pas vraiment.
    Le forum de l'AR est celui d'un parti politique auquel je n'ai aucun accès, même moral... :)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Modération a priori. On peut utiliser dans la rédaction du commentaire les balises "a", "b" et "i" pour formater son texte.