Elle avait cru que sa surmédiatisation et la fréquentation des cent familles - ah, le beau mariage civil et religieux de l'Héritier des Quarante Rois ! - dérouleraient le tapis rouge de Strasbourg et que tout le staff parlementaire n'aurait d'yeux que pour son décolleté. Blanchis sous le harnois des collaborations internationales, le staff est blasé. Elle n'est pour eux qu'une Arabe alibi de Sarko-Rolex, poussée par Simone Veil dans les alcôves du pouvoir, et fille-mère nationale qui plus est, punie à Bruxelles pour intempérance et strip-tease mental. Son livre d'heures de garde des Sceaux reste une anthologie de narcissisme.
Mais capter et diffuser ses réflexions à haute voix, quelles qu'elles puissent être, pour les diffuser ensuite, est basse communication. Utiliser cet enregistrement pour la contrer est basse politique. Herr Bendit est un goujat. Rien de neuf.
Les plus exécrables sont ces journalistes qui au prétexte de "donner toute l'information" passent l'extrait de M6 pour débattre ensuite des limites déontologiques de leur profession et nous dire dans le poste que ce n'est pas bien de piller l'expression orale privée. On a vu ce que la réflexion naturelle de Brice Hortefeux à Seignosse avait provoqué comme ramdam chez les faux-culs ; suivit un échange complètement neutre entre Chirac et Juppé à Bordeaux, qui fut monté en neige pour faire mousser la une. Hélas, la meringue ne prit pas. Entretemps les Suisses étaient passés par là. Et tout le monde est maintenant d'accord : on "en" a trop ! Dehors les burquistes, les hidjabaises et toute la ménagerie intégriste des barbus - poil au nez - qui pollue tout, à commencer par l'Islam. Il arrive quand le référendum sur les Exodus ? On ne gardera que les belles. Et Rachida en sous-maîtresse brandissant le chat-à-neuf-queues, sera dans son registre.
Mais avons-nous mieux "de chez nous" ? S'en sert-on ? La chaisière Boutin craint le Front national plus que l'eau bénite pour s'inquiéter du débat Besson. Elle exige l'arrêt des consultations préfectorales. Diantre. Une contribution intéressante ici. En diagonale, "je pouffe en Lorraine, avec mes sabots", exige des rebeux qu'ils retournent la casquette et leur langue, le verlan n'étant pas autorisé puisque réservé aux apaches à la Villon, et la visière à la Dagobert non plus, qui amortit le coup de matraque.
Décidemment les médias auront fait leur possible pour enterrer Copenhague.
Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler ? Contactez le piéton du roi à l'adresse donnée en bas de page et proposez votre correction en indiquant le titre ou l'url du billet incriminé. Si l'article vous a plu ou déplu, vous pouvez le faire suivre à un ami en cliquant sur la petite enveloppe ci-dessous :
On dispute si Dagobert est ou non une déformation d'Akbar.
RépondreSupprimerAkbar ou non, voila un billet sur une huile qui devrait faire date !
RépondreSupprimerÔ le beau fruit !
RépondreSupprimer