Ce billet est la version bloguée de l'article publié en page 16 de l'Action Française 2000 (n°2793) datée du 6 mai 2010. Il entre ainsi en archives RA.
"En diplomatie, on ne montre pas son coucou", disait Deng Xiao Ping à ses envoyés spéciaux qui partaient en mission à l'étranger pour la première fois depuis la Révolution culturelle. Le côté "bite-au-vent" du petit reître l'aurait beaucoup impressionné et encore n'a-t-il pas connu Jean-Marie Bigard !
Pourtant la Chine avait applaudi in pectore l'arrivée au Château du chef de la police, un homme réputé sans principes bloquants, pragmatique et pressé. Aussi s'étonna-t-elle que les affaires publiques de "bonnes femmes" prennent le pas si vite sur toute autre considération. La diplomatie chinoise dut remiser les lourds dossiers de coopération potentielle pour s'informer dare dare des ragots et rester dans la course à l'actu. La Jackie Kennedy française qui les avait impressionnés sur le tarmac de Sofia entourée d'infirmières libérées, fuyait avec son amant à New York et était remplacée dans la foulée par un splendide mannequin à la voix envoutante, dont on pouvait se procurer des photos très déshabillées sur la Toile. La vie politique française se faisait dans la presse du coeur par les souks égyptiens, voire à Disneyland Paris, et l'ambassadeur de l'Empire du Milieu devait apprendre le nom de chaque enfant du président en l'appariant à sa génitrice comme s'il avait été accrédité auprès de la Sublime Porte. A peine avait-on rougi de l'accouchement hyper-médiatisé du Garde des Sceaux d'une petite Zohra née de père inconnu et que la mère du président était venue caresser à la clinique, qu'un Chinois acquérait le 10 avril 2008 chez Christie's New York le portrait de la première dame de France en tenue d'Eve pour quatre-vingt onze mille dollars ! Les autorités françaises qui suivaient la vente en direct turent au peuple que Brigitte Bardot y avait fait le double (181000$).
Kowtow (en français, Canossa)
Notre prestige pouvait-il en souffrir ? Pas encore, même si la grossièreté innocente du président français, vautré, portable à la main et semelles hautes dans le canapé de Wen Jiabao il y a deux ans, lui avait définitivement acquis à Zhongnanhaï le label de zonard.
C'était sans compter la fébrilité du petit reître à se mettre bien avec les grands du moment en toute occasion. Lors du G20 d'avril 2009 à Londres, Zébulon Ier s'engouffra le soir à l'hôtel où résidait le président Hu Jintao pour recoller les pots cassés... par lui ! C'est du moins ainsi que la rencontre fut vendue à l'opinion chinoise. La France suppliait. N'avait-elle pas déjà envoyé auprès de l'empereur le président Giscard d'Estaing et le premier ministre Raffarin présenter ses excuses et enterrer le dalaï lama ? La France s'était vassalisée. Tout devait s'arranger lors du voyage de printemps des époux Sarkozy malgré une rumeur qui impliquait à nouveau le garde des Sceaux, entretemps débarquée, dans de nouvelles histoires d'alcôves du couple présidentiel. Magnifique pays qui vire au lupanar. Mais les Chinois qui rient méprisent beaucoup.
Eux avancent avec précaution, sans hâte ni retard, d'un mouvement continu et à coup sûr. A l'adresse du gouvernement central qui était embarrassé d'hésitations à choisir les voies d'une reconstruction de la Chine maoïste, le vieux Deng martelait : "Il faut traverser la rivière en tâtant les pierres du pied". Foin des doctrines, du pragmatisme, que diable ! Ces maximes sont tout le contraire des principes élyséens de gouvernance transparente à l'esbroufe où l'on ne trouve que rarement le gué. On fonce et on s'enfonce jusqu'au cou. Cette course sarkozienne à la popularité ruine la meilleure politique en remballant les réformes à peine discutées. Tant de demi-tours laissent les Chinois perplexes mais ils ont décidé d'être prévenants puisqu'ils ne nous craignent plus.
Nicolas et Carla montent en ballon
Le voyage de printemps avait tout d'un forfait-séjour touristique en amoureux, boissons comprises : Visite à Xian (revoir l'armée de terre cuite avec la nouvelle épousée), à la Cité Interdite, Carla n'avait vu que le film du Dernier Empereur, aux tombeaux des Mings (waazaa?!), à la Grande Muraille ruinée, celle qu'on ne voit pas depuis la lune, puis à l'exposition universelle de Shanghaï où notre imposante délégation (Lagarde, Boorlo, Kouchner, Mitterrand...) s'est mêlée à vingt autres¹ pour contempler le monstrueux pavillon chinois qui coupe le soleil à tous !
Et la politique étrangère dans tout ça ?
Il n'y avait que des sujets qui fâchent mais les Chinois se sont mis en frais en appliquant la maxime militaire qui veut que "nul n'est l'ennemi éternel". Comprenez qu'on doit savoir le retourner. C'est ce qu'ont fait les trois interlocuteurs majeurs du président français après avoir accueilli la première dame de France, plus habillée que pour Medvedev, avec une sincère et très récente affection.
Hu Jintao a déclaré tourner la page, Wu Bangguo a félicité non sans ironie la soif de culture de son invité capable de faire trois villes en trois jours, Wen Jiabao a souhaité la stabilisation de notre vassalité pour un profit mutuel. Le "programme" fut appliqué à la lettre. "Chien qui relève la queue, méprise son ennemi, tigre qui la baisse va le dévorer". Nous avons baissé la nôtre, c'était le but.
Diplomatie ? Pékin a fait semblant. La bombe iranienne les amuse beaucoup, Kouchner ne sert à rien car ça leur en fait deux avec la bombe coréenne dans l'autre main. La multipolarisation de la finance selon Christine Lagarde est lue à Pékin comme une bipolarisation Chine-USA depuis que la République populaire est devenue le troisième contributeur de la Banque Mondiale derrière le Japon et les Etats-Unis. Climat global et gouvernance mondiale ne sont pas discutés avec un pays en déclin comme la France, sauf par politesse, Borloo est venu exprès ; la question qui impacte directement la dépollution énergétique de l'empire est trop grave pour jouer avec, sauf si la France transférait sa dernière technologie nucléaire, ce qui est bien évidemment impossible.
Que pense l'industrie française de ce voyage, elle qui est abonnée aux avions présidentiels ?
L'Elysée nous avait prévenu que les "grands contrats" seraient signés à Paris lors de la visite du président Hu Jintao cet automne. Il n'y a effectivement rien de mûr dans les tuyaux – dalaï lama oblige - et l'industrie commence à comprendre que l'Elysée est légèrement sous-dimensionné par rapport aux enjeux. Est-il raisonnable de vouloir pénétrer le futur premier marché mondial solvable depuis l'hexagone avec un représentant de commerce en CDD, commissionné uniquement au jeton de sondage ? Et puis le côté "apache des fortifs" commence à fatiguer tout le monde.
En fait, il ne s'agit plus de participer à cette course de fond de l'exportation que décrivent ici les chambres de commerce à la traîne, mais d'exporter la décision et l'intelligence sur le marché cible afin d'être en osmose avec lui comme l'exige un management réactif moderne. La vitesse de développement est trop élevée pour en avoir une juste perception dans un bureau de La Défense. Il faut respirer l'air de la mégalopole chinoise chaque matin pour rester dans le coup. C'est ce qu'ont bien compris les constructeurs automobiles, par exemple.
Ils ont dépassé le stade des usines de montage en CKD, fondent déjà leurs moteurs sur place, augmentent leurs taux d'intégration "locale", rameutent leurs équipementiers et, comme on dit dans le métier, surveillent les accostages².
La plus belle voiture du moment est - à mon goût - la Metropolis de Citröen. C'est un concept livré par l'ingénierie PSA de Shanghaï qui fait rouler une "Maybach" pour presque rien. Un V6 de 2000cc accouplé à un moteur électrique envoie 272 chevaux DIN aux quatre roues pour une consommation théorique de 2,6 litres au cent et donne pour le prix une "postcombustion" de 460 chevaux. C'est la définition normale d'un V8 de 4 litres classique suralimenté, et le design est vraiment réussi. Elle sera le haut de gamme chinois de Peugeot qui affiche un objectif de production de un million de voitures sur un marché probable de vingt millions d'unités sous dix ans seulement. Etant exclu de servir ce marché depuis la France - avec quelles usines et à quels coûts - Peugeot investit dans une seconde usine DongFeng pour ajouter aux 300000 unités de capacité des chaînes de Wuhan au moins autant, en deux fois 150000 unités. Les modèles PSA seront de plus en plus spécifiquement chinois selon les lois du marketing.
Ses concurrents sont sur la même "pente". Les chaînes Volkswagen ont livré ces deux derniers mois ce que Peugeot a fait en un an, et ça ne suffira pas. Wolfsburg remet six milliards d'euros au pot et construit deux nouvelles usines. Plus question d'importer au prix fort, les concurrents locaux qui deviennent de vrais monstres ne le permettent pas. Eux par contre achètent des chaînes à tour de bras. Sur les chaînes Rover transférées de Solihull sortent les Roewe hybrides de la SAIC de Shanghaï. Volvo transplanté ou dupliqué fera le bonheur de Geely qui a déjà attaqué le marché russe, lui même en fort développement puisqu'il a dépassé en 2008 le marché allemand. Qui sert la Russie ? Les trois premiers sont Chevrolet, Hyundai et Ford, mais la Chine est proche, hyperactive et devient une base industrielle puissante pour son voisin.
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'il ne se passe plus rien ou presque dans l'industrie ouest-européenne. Les marchés en développement et donc les marges de progression, sont ailleurs. Alors quid de la réindustrialisation du pays comme le proclame au pupitre notre valeureux président ? L'idée est belle, applaudissable, elle réduirait ce maudit déficit commercial qui nous ronge et va nous engloutir un jour comme la Grèce. Mais au concret, on fait quoi ? Parce que jusqu'ici, ceux qui sont cramponnés au micro ne parlent que défiscalisation, refonte des codes sociaux, pôles de compétences, autant de marottes à pitres qui ne produiront ni les vis ni les écrous de la réindustrialisation. Pourquoi ? Parce que l'avenir condamne nos industries majeures, du moins les bloque-t-il au stade qu'elles ont atteint aujourd'hui et le MEDEF n'aime pas.
L'avenir de l'Europe n'est plus dans la "bagnole", le transport écologique est en péniches ! Le réseau ferroviaire est saturé et structurellement déficitaire pour le fret. Siemens a donné sa technologie TGV aux chemins de fer chinois. L'énergie monopolistique est assaillie de tout côté par la concurrence des idées nouvelles et le déploiement de solutions individuelles. Bonjour les microcentrales. Nos avions sont revenus dans la moyenne de la production mondiale tant les délais de conception et développement sont longs. A peine sortis des chaînes, ils sont démodés. Nos chantiers navals sont à la veille d'importer d'Asie les coques à finir ; c'est déjà le cas pour la batellerie. En résumé, on ne pourra pas réindustrialiser la France sur les bases acquises, et donc avec le patronat actuel.
ll faudra inventer de nouvelles bases et débarquer les barons d'affaires qui ont conquis les conseils d'administration par cooptation, et mettre à leur place des entrepreneurs, des inventeurs, des risqueurs, comme au début du XX° siècle où le génie mécanique s'associait au capital disponible pour explorer les voies de la fortune. C'est ici le drame de l'industrie française. Elle n'a pas de capitalistes disposant de cash et capables de sortir le chéquier à la fin du tour de table sans en référer à quiconque, mais des diplômés qui le dispute aux "héritiers" ! Le patriotisme industriel est une ritournelle électorale villepinesque qui ne porte pas plus loin que le préau où il se déclame, sauf s'il permettait de rompre avec notre fausse noblesse industrielle qui se jauge à sa cupidité. Tous ces amis du pouvoir qui, à l'exception de deux ou trois, squattent littéralement le champ d'innovation pour s'en défendre, ces super-salariés qui au fond du coeur ne possèdent rien qu'ils ne pourraient vendre, ces affairistes sans usines qui courent le monde à faire fabriquer leurs idées, tous ceux-là nous entravent. Encore une révolution ?
Conclusion
La Chine est devenue libérale quand la France retraite vers un soviétisme désuet. Le président Sarkozy est parfaitement capable de saisir les nuisances de ce couvercle féodal sur notre industrie, mais il est à la merci de ses amitiés qui sont toutes là. Le "Petit Timonier" avait quelque chose que l'on retrouve chez lui, à taille égale, c'est un dédain doctrinal au sens où les impasses du passé sont condamnables sans appel pour insuccès, quelle que soit la solidité de la synthèse de jadis. Nourri du marxisme-léninisme, Deng Xiaoping n'hésitait pas à prôner le principe d’inégalité en devant renoncer à développer toute la Chine au même rythme : "Permettez à certaines personnes de devenir riches les premières !" Essayez en France !
Notes:
(1): Arménie, Cambodge, Commission européenne, Congo Brazza, Corée du Nord, Corée du Sud, France, Gabon, Kazakhstan, Kenya, Malawi, Mali, Malte, Micronésie, Mongolie, Autorité palestinienne, Pays-Bas, Seychelles, Turkmenistan et Vietnam.
(2): les accostages sur une chaîne automobile sont les alignements au montage des éléments de carrosserie.
(1): Arménie, Cambodge, Commission européenne, Congo Brazza, Corée du Nord, Corée du Sud, France, Gabon, Kazakhstan, Kenya, Malawi, Mali, Malte, Micronésie, Mongolie, Autorité palestinienne, Pays-Bas, Seychelles, Turkmenistan et Vietnam.
(2): les accostages sur une chaîne automobile sont les alignements au montage des éléments de carrosserie.
Addendum du 30 avril 2010
La société française de cosmétiques L'OCCITANE vient de lever 707 millions de dollars US à la Bourse de Hong-Kong. Une somme qui servira à rembourser sa dette et au-delà. Ses banquiers partaient pour un retour entre 400 et 600MUS$. C'est la première société française introduite au HKSE, mais il faut savoir que son patron a décidé de boycotter Paris, une place trop exiguë, quitte à revenir plus tard avec le bon backlog d'une place asiatique. 707MUS$ soit un demi-milliard d'euros pour des savonnettes et de l'huile d'olive, c'est énorme ! Paris n'aurait jamais pu sortir autant. On mesure la sous-capitalisation de la place.
Addendum du 7 mai 2010
Note des Echos sur la nouvelle Direction Chine de PSA :
2007 - Création de la Direction Chine
En février 2007, la direction générale de PSA décide d'installer à Pékin une Direction Chine doté de compétences lui permettant d'être l'interlocuteur direct de ses joint-ventures dans le pays et d'y assurer, outre le développement de partenariats et de coopérations, la stratégie marketing, le plan produits, le sourcing ou encore de veiller au développement des capacités locales de R&D.
2008 - Création du China Tech Center (CTC), premier centre de R&D et de Design de PSA hors d'Europe
Les fonctions Technique, Achats et Style, seront, quant à elles regroupées l'année suivante à Shanghai, au sein du China Tech Center (CTC), premier centre de R&D et de Style de PSA hors d'Europe. Un projet, d'un total d'un milliard de RMB sur trois ans, lancé en avril 2008 et qui s'accompagnera en juillet de la même année de la signature d'un accord de coopération dans le domaine de la R&D avec l'Institut d'études automobiles de l'Université Tongji à Shanghai. Objet : offrir de nouveaux débouchés aux jeunes ingénieurs formés par l'université et mener des projets de recherche commun.
Opérationnel depuis septembre 2008, le CTC compte actuellement quelque 300 ingénieurs, designers et techniciens, chargés de mener à bien - en collaboration avec les autres centres de R&D de PSA dans le monde ainsi et celui de DPCA (Dongfeng Peugeot Citroën Automobile) - des projets de développement de véhicules, organes et style avec un objectif : mieux répondre aux attentes de la clientèle chinoise en lui proposant des véhicules plus adaptés à ses goûts. Un travail dont les premiers résultats sont actuellement présentés à l'exposition universelle de Shanghai 2010 sous la forme du concept-car Citroën Metropolis.
(Arielle Gonçalvez, Les Echos)
En février 2007, la direction générale de PSA décide d'installer à Pékin une Direction Chine doté de compétences lui permettant d'être l'interlocuteur direct de ses joint-ventures dans le pays et d'y assurer, outre le développement de partenariats et de coopérations, la stratégie marketing, le plan produits, le sourcing ou encore de veiller au développement des capacités locales de R&D.
2008 - Création du China Tech Center (CTC), premier centre de R&D et de Design de PSA hors d'Europe
Les fonctions Technique, Achats et Style, seront, quant à elles regroupées l'année suivante à Shanghai, au sein du China Tech Center (CTC), premier centre de R&D et de Style de PSA hors d'Europe. Un projet, d'un total d'un milliard de RMB sur trois ans, lancé en avril 2008 et qui s'accompagnera en juillet de la même année de la signature d'un accord de coopération dans le domaine de la R&D avec l'Institut d'études automobiles de l'Université Tongji à Shanghai. Objet : offrir de nouveaux débouchés aux jeunes ingénieurs formés par l'université et mener des projets de recherche commun.
Opérationnel depuis septembre 2008, le CTC compte actuellement quelque 300 ingénieurs, designers et techniciens, chargés de mener à bien - en collaboration avec les autres centres de R&D de PSA dans le monde ainsi et celui de DPCA (Dongfeng Peugeot Citroën Automobile) - des projets de développement de véhicules, organes et style avec un objectif : mieux répondre aux attentes de la clientèle chinoise en lui proposant des véhicules plus adaptés à ses goûts. Un travail dont les premiers résultats sont actuellement présentés à l'exposition universelle de Shanghai 2010 sous la forme du concept-car Citroën Metropolis.
(Arielle Gonçalvez, Les Echos)
Addendum du 28 mai 2010
BYD (Build Your Dream) s'associe à Daimler pour lancer une marque de voitures électriques en Chine. Plusieurs constructeurs locaux misent sur les énergies propres, une niche jusqu'à présent mais qui pourrait, à terme, leur offrir la possibilité de rattraper leurs concurrents allemands, américains ou japonais... Le groupe allemand a annoncé, jeudi 27 mai, la signature à Pékin d'un contrat de co-entreprise avec le Chinois BYD. Ensemble, ils entendent développer un véhicule électrique dédié à ce marché, devenu le premier mondial devant les Etats-Unis.
Wang Chuanfu, président du quatrième groupe automobile chinois est connu pour ses ambitions. Son groupe BYD, premier producteur de batteries rechargeables de la planète, s'est lancé dans l'automobile en 2003 et parie sur l'avenir des véhicules à énergies propres. L'an dernier, un investissement de Warren Buffet a multiplié par plus de cinq la valeur des actions de BYD, propulsant instantanément son fondateur au premier rang des grandes fortunes chinoises. Les deux groupes investiront 600 millions de yuans (71 millions d'euros) dans une co-entreprise.
Mais BYD ne se reposera pas uniquement sur son alliance avec Daimler. Le groupe a déjà livré ce mois-ci quarante taxis électriques entrés en service dans les rues de Shenzhen, métropole du sud du pays. BYD voit au-delà des frontières de l'empire. Au salon de Détroit, en janvier dernier, le constructeur a dévoilé une voiture électrique qu'il prévoit de lancer à l'assaut du marché américain dès la fin de l'année. (signalé par le site Aujourd'hui la Chine)
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