Fondé par André Becq de Fouquières (†1959) au début des années 90 - le jeune dandy n'avait pas vingt-ans - le Cercle de l'Oeillet Blanc dînait chaque mercredi chez Durand à la Madeleine dans un salon particulier pour affûter sa propagande artistique. Est-ce le joli titre de la pièce d'Alphonse Daudet et d'Ernest Lépine qui inspira son fondateur ? Il ne l'a pas dit. Tissant un réseau aristocratique à mailles larges, Fouquières fréquenta le salon de la comtesse de Rohan-Chabot où il croisera Charles Maurras et Jacques Bainville. Son esprit fin et un naturel sympathique feront de lui l'arbitre des élégances parisiennes en la meilleure compagnie, la marquise de Chabrillan, Amédée de Broglie et Blanche de Clermont-Tonnerre seront de ses intimes. L'histoire en a retenu sa brillance, même s'il n'eut pas tout l'éclat qu'il attendait du soleil monarchiste :« Fouquières était le meneur de jeu de tous les bals. C'était une sorte de dandy raisonnable, considéré comme un arbitre mondain. Les maîtresses de maison le consultaient aussi bien sur les préséances des invités que sur la tenue du buffet ou sur le programme de l'orchestre. [...] Je m'attendais à un très bel homme bien tourné avec l'allure d'un chevalier dans un habit d'une coupe impeccable. Je fus déçue de constater qu'il était petit, assez laid, que son smoking était un peu râpé et l'éternel œillet qu'il portait à la boutonnière n'ajoutait rien à sa distinction. Plus tard, dans ma vie, je suis revenue sur cette première impression. C'était au fond un excellent homme très généreux qui prenait trop au sérieux son rôle de beau.»
(Pauline de Broglie, Comment j'ai vu 1900 chez Grasset, tome III, 1968).
Sa vie attira l'attention des historiens et dans la revue du Centre de Recherches Historiques, Bruno Goyet nous livre une clef d'accès à ses ambitions de professionnel de l'élégance :
« Fouquières est le type parfait du mondain. Lié aux princes d'Orléans, au point d'avoir été invité au mariage du duc d'Orléans avec l'archiduchesse Marie-Dorothée de Habsbourg à Vienne, militant royaliste, compagnon de la camarilla des ducs (Luynes, Uzès, Decazes, …), il est fondateur de l'Œillet Blanc, cercle très sélect de royalistes mondains qui pratiquent une propagande artistique et qui se sont organisés sur le modèle du Jockey Club. Son frère, Pierre de Fouquières, lui, est chef du protocole au Quai d'Orsay et introducteur des ambassadeurs à l'Élysée. Ils sont donc symboliques du monde aristocratique qui préserve son capital social et le fait prospérer dans la République ». (Bruno Goyet, Le XVIIe siècle de Charles Maurras entre salons et bohème, Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 28-29 -2002)
L'histoire de l'Oeillet Blanc reste à écrire. Cercle mondain qui voulut un temps prendre la cape de chevalerie et la croix de poitrine de l'Ordre de Saint-Lazare derrière son président-chancelier Coutant dit de Saisseval, il est reconnu dans le milieu royaliste comme la comète du 21-janvier, quand cesse l'éclipse le temps d'une messe à Saint-Germain-l'Auxerrois, paroisse des rois de France. Son actuel président, Patrick Haizet, a perpétué la tradition de soutien indéfectible à la Maison d'Orléans, jusqu'à samedi dernier. On l'avait vu sur son trente-et-un à l'intronisation de Charles-Philippe d'Orléans à la maîtrise de l'Ordre ressuscité, le 12 septembre 2004 aux côtés de LLAARR Henri et Micaela d'Orléans. Le duc d'Anjou Rive Nord est depuis lors le 49° Grand Maître de l’Ordre hospitalier et militaire des Chevaliers de Saint Lazare de Jérusalem, accomplissant le rêve secret de Fouquières.
Quelle mouche a piqué ces messieurs du cénacle assoupi pour refuser la présence de la nouvelle comtesse de Paris à la messe pour Louis XVI ? Pour faire court, sont-ils au-dessus de la Rote romaine ? Sont-ce les barons de 987 qui firent Capet ? Sans doute le pensent-ils, mais ils se sont déconsidérés, définitivement et l'oeillet a fané d'un coup.
La déclaration du comte de Paris sur le parvis, à la sortie de messe, est d'une grande dignité (transcription littérale de Royal-Artillerie):
« Quelques mots, et je profite que tout le monde soit présent pour vous dire ce que j'ai à vous dire. Vous vous souvenez, vous vous souvenez pendant sept ans, j'ai fait dire une messe, sur les instances de la Princesse, que le Vatican m'a permis d'épouser. Pendant sept ans, de concert avec elle, nous avons fait des prières pour la famille royale assassinée et pour mon ancêtre. Nous étions présents, nous étions à genoux, et nous demandions pardon, nous demandions la paix.
Aujourd'hui, la princesse, mon épouse devant Dieu, vient d'être refusée à assister à cette messe, aujourd'hui. J'en prends acte, pour ceux qui en ont été les responsables. Dorénavant, la famille de France fera dire une messe en la Chapelle de la Compassion, Porte des Ternes. Tous les 21 janvier, et vous y êtes tous invités, vous serez tous accueillis par vos princes, comme il se doit.
Merci de m'avoir écouté.»
Le royalisme ne cesse de se diviser, c'est sa malédiction. Les deux branches dynastiques sont déjà partagées chacune en deux obédiences, mais cela ne suffisait pas. Il faudrait maintenant que la sainte inquisition traditionaliste s'en mêle, et arrache son morceau. Elle ne fait pas le poids et l'esclandre ne passera pas l'hiver, ces gens sont trop petits. Que vienne le chevalier Casse-tête qui règlera ce désordre de la seule manière qui vaille, la prompte !
L'Oeillet blanc légal
Déclarations en préfecture du Cercle de l'Oeillet Blanc (Journal Officiel Associations)
Date de parution : 01/11/2003
Numéro de parution : 20030044
Date d'insertion : 2011-02-04
Date de déclaration :9 OCTOBRE 2003
Numéro de page : 1298
Departement : Paris (Ile-de-france)
Lieu de parution : police.
Type de parution : - -
Waldec :
Adresse : 33 avenue du Maréchal-Maunoury
Code postal : 75016
Ville : Paris.
Activité déclarée : Etre un organe de contact et de liaison entre ses membres qui doivent défendre les droits historiques de la Maison de France - elle a aussi un rôle de propagande collective particulièrement dans les domaines artistique, littéraire et dans la société française.
Le 29 février 2008, la référence orléaniste disparaît de l'association, et le Cercle perd le cercle, comme nous le dit le JO de l'époque :Déclarations en préfecture du Cercle de l'Oeillet Blanc (Journal Officiel Associations)
Date de parution : 01/11/2003
Numéro de parution : 20030044
Date d'insertion : 2011-02-04
Date de déclaration :9 OCTOBRE 2003
Numéro de page : 1298
Departement : Paris (Ile-de-france)
Lieu de parution : police.
Type de parution : - -
Waldec :
Adresse : 33 avenue du Maréchal-Maunoury
Code postal : 75016
Ville : Paris.
Activité déclarée : Etre un organe de contact et de liaison entre ses membres qui doivent défendre les droits historiques de la Maison de France - elle a aussi un rôle de propagande collective particulièrement dans les domaines artistique, littéraire et dans la société française.
No d'annonce : 1402
Paru le : 29/03/2008
Association : L'OEILLET BLANC.
No de parution : 20080013
Département (Région) : Paris (Île-de-France)
Lieu parution : Déclaration à la préfecture de police.
Type d'annonce : ASSOCIATION/MODIFICATION
Déclaration à la préfecture de police. Ancien titre : CERCLE DE L’ŒILLET BLANC. Nouveau titre : L’ŒILLET BLANC. Nouvel objet : réunir des personnes qui s’engagent personnellement sur les objectifs définis à l’article 1er et suscitent dans cet esprit toutes initiatives et propositions ; est indépendant de toute organisation politique, et est soumis, en ce qui concerne sa composition et son activité organique, à la direction de son conseil d’administration ; l’association exerce son activité de façon totalement désintéressée et ne peut, en aucun cas, partager des bénéfices. Siège social : 33, avenue du Maréchal-Maunoury, 75016 Paris. Transféré ; nouvelle adresse : 3, avenue Bosquet, 75007 Paris. Date de la déclaration : 29 février 2008.
Paru le : 29/03/2008
Association : L'OEILLET BLANC.
No de parution : 20080013
Département (Région) : Paris (Île-de-France)
Lieu parution : Déclaration à la préfecture de police.
Type d'annonce : ASSOCIATION/MODIFICATION
Déclaration à la préfecture de police. Ancien titre : CERCLE DE L’ŒILLET BLANC. Nouveau titre : L’ŒILLET BLANC. Nouvel objet : réunir des personnes qui s’engagent personnellement sur les objectifs définis à l’article 1er et suscitent dans cet esprit toutes initiatives et propositions ; est indépendant de toute organisation politique, et est soumis, en ce qui concerne sa composition et son activité organique, à la direction de son conseil d’administration ; l’association exerce son activité de façon totalement désintéressée et ne peut, en aucun cas, partager des bénéfices. Siège social : 33, avenue du Maréchal-Maunoury, 75016 Paris. Transféré ; nouvelle adresse : 3, avenue Bosquet, 75007 Paris. Date de la déclaration : 29 février 2008.
Bien dit !
RépondreSupprimerComme vous le dites si brillamment, le grand mal du royalisme c'est sa division en minuscules chapelles.
RépondreSupprimerFaut-il que nous soyons si désespérés pour que nous nous suicidions ainsi et la cause avec ?
Il y avait ceux qui sont plus "royalistes que le roi", nous avons avec l'Oeillet Blanc des "plus papistes que le pape".
Jeff, j'ai croisé sur des fora royalistes des ultras qui entendaient faire venir le pape à Canossa, d'autres qui voulaient faire la leçon au prince Louis et le faire entrer de force (mais laquelle ?) dans leur moule idéologique périmé. Ces gens ne respectent que leurs obsessions.
SupprimerOn ne peut faire pareil affront au prince Henri du moment que son cas a été jugé au Saint Siège. L'Oeillet Blanc s'érige en censeur du prétendant ! A quel titre ? Votre billet dit bien que c'est un cercle mondain, certes utile dit-on parfois, mais pas un tribunal ecclésiastique !
RépondreSupprimerIncroyable de morgue.
Je n'avais pas vu que les commentaires étaient à l'heure de San Francisco. Ca fait voyager :)
RépondreSupprimerCharles Philippe d'Orléans a fait un communiqué très sec :
Communiqué ||| Le Prince Charles-Philippe d'Orléans, duc d'Anjou, condamne fermement la décision de l'association royaliste traditionaliste Œillet Blanc qui a refusé la présence de la comtesse de Paris à la messe du 21 Janvier pour la Famille Royale assassinée, célébrée en l'église de Saint Germain L'Auxerrois. Cette décision n'est ni digne, ni chrétienne |||
On attend la réaction du prince Jean.
Il est très proche de sa mère, Marie-Thérèse de Wurtemberg... et il a l'excuse de l'accouchement de son épouse.
RépondreSupprimerOn va voir.
Communiqué AF:
RépondreSupprimerL’Action française, fidèle à ses princes, apporte tout son soutien à Monseigneur le comte de Paris dans cette nouvelle épreuve qui est le fait de quelques petits mufles qui se sont installés dans une posture, la plus médiocre et la plus méprisable, celle de "notables du royalisme" .
Au nom de notre mouvement , je présente à Monseigneur le comte de Paris et à Madame, l’expression de notre fidélité sans faille et de toute l’affection des fils et filles de France pour la famille royale.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action Française
Il aurait dû leur mettre le makhila dans l'oeillet, à ces trous-du-cul !
RépondreSupprimerCe pauvre Riton d'Orléans a toujours des misères avec sa femme. Faut reconnaître qu'avec son charisme de bidet et la médiocrité de sa lignée, n'importe quel énergumène peut lui marcher dessus.
RépondreSupprimerSi la place est vacante prenez-la donc, qu'on y juge la vôtre.
SupprimerMerci pour la recension de cette "loge" intégriste qui voudrait distribuer les bons points en récompense de médailles. Ces gens sont malfaisants. A ignorer !
RépondreSupprimerL'OEILLET A RAISON; CETTE ALCOOLIQUE DE MICAELA EST UNE VOLEUSE DE MARI QUI A PLONGé LA PRINCESSE ALLEMANDE DANS LE DENUEMENT ! Madame d'Orléans- Wurtemberg avait 5 enfants à élever (dont 2 handicapés ), elle a été obligée d'aller travailler !
RépondreSupprimerL'affront fait à Marie-Thérèse de Wurtemberg est irréparable. La Rote le passe par pertes et profits, c'est elle l'autorité choisie par les parties, qu'elles s'en contentent. La première épouse bafouée accepte même de porter un titre de courtoisie de la Maison d'Orléans, duchesse de Montpensier sans duc !
SupprimerDe quel droit au sens strict, l'Oeillet Blanc s'immisce-t-il dans cet imbroglio ? C'est d'un ridicule achevé. Des petits marquis poudrés d'opérette !
A propos du Saint-Lazare, il faut que la vérité soit dite.
RépondreSupprimer1) Saint-Lazare et Notre-Dame du Mont Carmel ont été fusionnés par Henri IV en 1608 avec la bénédiction et la protection du pape Paul V;
2) le dernier grand-maître en fut le comte de Provence, futur Louis XVIII. Devenu roi celui-ci ne créa aucun nouveau chevalier, souhaitant éteindre un ordre désuet, devenu inutile et dispendieux ( la dernière promotion de chevaliers date de 1788 après l'abolition des dernières commanderies de l'ordre par Louis XV en 1757 );
3) en juillet 1830 la monarchie légitime fut abolie et tous les ordres de chevalerie issus de celle-ci définitivement supprimés;
4) en 1910 apparaît un nouvel "ordre des chevaliers de Saint-Lazare et Notre-Dame de la Merci" créé ex nihilo par un escroc notoire, Jean-Joseph Moser, puis récupéré par son compère Charles Otzenberger qui en changea le nom en "ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem". Le grand maître de cette nouvelle aventure pseudo-chevaleresque fut François de Bourbon Sicile, ex-infant d'Espagne, en rupture avec sa famille!
5) cette situation fut fermement et officiellement condamnée par le Saint Siège en 1935, 1953 et 1970;
6) aux yeux de l'Etat français le désormais faux ordre de Saint-Lazare n'existe tout simplement...pas. Ses manifestations festives sont interdites et punissables par la loi, conformément au Code de la Légion d'Honneur. L'ordre en question n'est considéré que comme une simple association caritative régie par la loi du 1er juillet 1901 (qui interdit le port de titres, d'insignes ou décorations). Nous avons du reste sous les yeux une lettre explicite du Chef de cabinet du Grand Chancelier de la Légion d'Honneur (de 2009) qui précise que " il est et demeure hors de question pour la Grande Chancellerie d'une part de consentir à assimiler, si peu que cela soit, l'association dont il s'agit aux deux vénérables ordres de Malte et du Saint-Sépulcre et d'autre part et surtout de reconnaître à cette dernière un quelconque caractère d'ordre authentique dans notre pays"..
Les faits sont les faits et...ils sont têtus. Mais après tout, cela n'est peut-être que querelle oiseuse !
Oiseuse ? Je ne vous le fais pas dire. Et si tout le royalisme français était faux, ou simplement en porte-à-faux, ces gens ne venant de nulle part, continueriez-vous pour la monarchie ou jetteriez-vous l'éponge ?
SupprimerCertains se battent pour le principe monarchique, amusés des palinodies des héritiers d'une dynastie échouée. D'autres fouillent.
Je continue.
Vive le roi quand même.
Micaela était une femme décoincée quand Henri d'Orléans le rencontra. La Wurtemberg était très raide certes, mais avec deux enfants frappés de toxoplasmose on le serait à moins. Et naquit la fable du mariage imposé par le général de Gaulle ! Le prince n'a pas été au niveau requis.
RépondreSupprimerSon repentir n'est pas public mais l'Eglise en a jugé autrement.
Les catholiques doivent pardonner, les autres font ce qu'ils veulent.
Comme tu l'écris, Catonéo, dans ton - toujours excellent - billet, ces gens sont trop petits pour que cette anecdote de basse-cour produise une tempête hors du verre d'eau du royalisme français.
RépondreSupprimerD'ailleurs, l'Œillet Blanc s'en est déjà retourné dormir dans son joli vase de cristal, sur une quelconque cheminée des beaux quartiers, assuré qu'une auxiliaire de vie gérontophile viendra toujours lui changer son eau...
Henri aurait sans doute gagné à faire cesser le patronage de cette messe par l'Œillet Blanc plutôt que de changer pour une paroisse certes symbolique pour sa famille mais peu pratique d'accès et peu propice aux grands rassemblements.
Il est regrettable que Jean n'ait pas réagi immédiatement, l'accouchement de son épouse n'ayant sans doute pas cloué son secrétaire au lit...
Comme je l'avais écrit sur N&R (mais le commentaire a été différé)... Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu jamais une photo du coupe princier à la messe du 21 janvier à St Germain l’Auxerrois. Sans doute était-il convenu entre l’Oeillet Blanc et la Maison d’Orléans de ne pas provoquer un mouvement d’humeur au sein de la famille « abandonnée » et parmi les fidèles les plus attachés au dogme.
SupprimerA noter que l’Eglise de Rome ne s’encombre pas de ces précautions quand notre chef d’Etat et chanoine va à la messe sa troisième épouse civile au bras.
Le « désordre des moeurs » a été réparé par jugement en appel de la Rote le 13 novembre 2008 et, au sein de l’Eglise catholique, la princesse Micaela est l’épouse devant Dieu et les hommes de Mgr Henri.
Or la rupture entre l’Oeillet « intégriste » et le chef de maison n’intervient qu’à la messe de 2012. Que s’est-il passé lors des préalables de 2009, 2010, 2011 ? Seul le vent connaît la réponse. Pourtant c’est là que gît l’explication.
L'histoire n'est pas celle qu'on voit. Mais la non-réaction de Jean ne m'étonne pas du tout. On se souvient de sa déclaration fracassante lors du mariage d'Arcangues. Il rompait alors tous les ponts avec son père... pour la énième fois.
RépondreSupprimersimple remarque Louis XVI n'est point l'ancêtre de la Maison d'Orléans... non, par contre le Régicide est leur ancêtre
RépondreSupprimerVous m'en direz tant !
SupprimerMais depuis 1883 la maison d'Orléans s'est érigée en légataire universel de la maison de France, et quelque part héritière de Louis XVI. De Charles X ils n'osent quand même pas !
Qui se dit "héritier des Quarante Rois" ? Le prince Jean. Il gagnerait en crédibilité à être plus modeste.
Ceci dit, la situation du pays n'est pas à rire et l'affaire de l'Oeillet Blanc pure anecdote, mais il faut bien bloguer... ;)