dimanche 23 novembre 2014

Insécurité ressentie

Vous serez peut-être agacé de regarder ce reportage d'une manifestation islamique à La Concorde, à ce que j'en puis juger. Ce n'est pas long, cinq minutes à peine, qui commencent vraiment quand on voit le drapeau noir de Da'ech. Je ne commente pas, les images sont explicites, autant que celle que j'ai postée en pied d'article ; les portes du zoo ont cédé. Ce qui m'inquiète, c'est la retenue de la police anti-émeute ; on contient, on confine, on filme sans doute... et quoi après ? On accepte ?



Il y a longtemps que je ne repose plus mon esprit sur la police française (au sens large) pour me protéger des Huns d'aujourd'hui. Je sais qu'elle arrivera trop tard. Au mieux sera-t-elle exemplaire dans la technologie déployée... sur mon cadavre ! Scène de crime en blouses blanches, ADN, angles de tir, profondeur de la plaie initiale... sympa !

Qui pis est, faire confiance en la Justice française, c'est jouer aussi à la roulette russe. On ressent une coupable timidité à stigmatiser le prévenu politique ; et qui osera le relier lui et sa propagande au passage à l'acte d'un coréligionnaire ?
Tout ceci pour dire, en pure perte, que l'insécurité est aussi un ressenti.

Sur ce blogue, nous avons maintes fois exalté les fonctions régaliennes de l'Etat qui doivent être sa priorité absolue. Il semble de plus en plus que les missions subalternes voire carrément inutiles aient pris le pas sur l'essentiel. Un Américain de passage à Paris me signalait que nous vivions actuellement un "désastre" (en français dans la conversation) ; je n'ai pas su quoi lui répondre à part d'acquiescer de la tête ! Nos deux derniers présidents sont à ses yeux deux peigne-cul, obsédés par le zob comme l'ancien directeur du FMI, couards mais forts en gueule, incapables d'une vision d'avenir, incultes en économie et finance internationale, petits joueurs en tout !

Ce régime des partis détruit l'Etat qui architecture la France, autant qu'il divise sa Nation pour à dessein la cliver et jouer un camp contre l'autre plus cher du quart de point qui fera la victoire. L'élection est leur seul horizon. Stupidité de la démocratie ! Stupidité de la sélection¹ ! Stupidité du peuple !

La photo de l'abjection maintenant. Repos ! Vous pouvez gerber.

Courtoisie 20minutes

(1) je relisais en rentrant un billet de 2012 qui m'avait été inspiré par le spectacle désolant de la campagne présidentielle : Du bon sens (capétien). Toute l'affaire est viciée par ce cirque systémique ! Au roi et vite !

mardi 11 novembre 2014

Dernier armistice

A cette date l'an dernier, Royal-Artillerie terminait son billet du 75 par cette phrase : « L'an prochain, si nous faisons un billet le 4 août 2014, nous chercherons à comprendre le ralliement de Charles Maurras à l'Union sacrée, et nous briserons là ».

Nous n'avons rien écrit pour le déclenchement de la Grande Guerre, l'espace étant saturé par le pouvoir politique qui cherche par tous moyens à survivre à son impéritie, et nous n'avons pas évoqué le ralliement de Maurras et de l'Action française, qui, au souvenir des conversations que j'eus avec mes grand-pères, ne pouvaient se démarquer de l'enthousiasme qui embrasait casernes et campagnes après la fin des moissons pour une revanche.

La critique reviendra ensuite dans le journal d'Action française, au fil des opérations, et le site de La Faute à Rousseau publie chaque jour le billet "centenaire" de Jacques Bainville. C'est très instructif. Voici la livraison du 11 novembre 1914. Et nous en resterons là.

Un coup de clairon pour la route :



Les plus consultés sur 12 mois

Compteur de clics (actif)