Le titre aurait pu être "Stratégie du pâté de cheval à l'alouette". Sur l'excellent site la remarquable madrassa royaliste de La Faute à Rousseau, un certain contributeur s'est plu à déployer ses "visions" stratégiques pour le siècle commencé. Et de nous enfermer dans la malle d'osier des "has-been", de celles qu'on oublie au grenier pleines d'objets cassés et inutiles. L'alliance de l'Empereur de Chine et celle du Csar de toutes les Russies scellerait notre sortie de l'Histoire. Il n'y en aura dorénavant que pour les empires du Nord, sauf à renverser nos alliances et à abandonner l'ami américain pour rejoindre sans doute le camp de la liberté nouvelle : le pensum est par ici. C'est à lire quand même.
Amalgamer la République populaire de Chine, deuxième puissance mondiale en devenir, populeuse et travailleuse, et la Fédération de Russie dont le PIB italien, gagné par l'extraction de matières premières au main de compagnies étrangères, s'étire sur 160° de longitude et dont l'empreinte au sol est forcément faible, relève de l'outrance dialectique. Suis-je le seul à penser que la Russie d'aujourd'hui est un colosse aux pieds d'argile ?
Bien sûr que non.
Un contributeur, apprécié du mouvement d'Action française², Yves-Marie Laulan, n'y va pas de main morte :
"... La Russie de Poutine ne fait plus peur, elle n’impressionne vraiment plus. Rattraper les USA est devenu clairement un rêve chimérique. La Russie a été ramenée au rang d’une puissance purement régionale. Elle ne pèse guère, sur tous les plans (militaire, économique, géopolitique), pas plus de 10 % – et encore ! – des États-Unis, ou même de la Chine. Tout le monde le sait, sauf Vladimir Poutine..." (sur Bld Voltaire, le billet complet : Requiem pour Vladimir Poutine)
Sans aller jusqu'à citer Guy Sorman qui a recontré Vladimir Poutine et n'en est toujours pas remis - il a eu peur, physiquement peur, c'est là ! - j'ai la conviction que la poutinophilie d'une frange importante de la classe politique aux affaires ou en attente est une maladie psychique dont on devrait analyser les ressorts dans le cadre du triple déclin des idées, de la nation et de l'Etat. Aussi, ce site d'artillerie démodée convie-t-il les spécialistes du cerveau à se pencher non sur la démence napoléonienne du petit Csar mais sur le bonapartisme ridicule des Français qui le suivent.
Nous terminerons la salve en attirant l'attention du lecteur distingué sur la myopie du Kremlin-des-espions qui n'a pu anticiper l'effondrement volontaire des cours du brut décidé par l'Arabie séoudite, premier allié des Etats-Unis, mesure qui ruine l'économie colonisée de la Sainte Russie, écroulant sa monnaie et dispersant ses capitaux par la fuite des comptes de l'oligarchie. Chapeau les stratèges ! Embauchez en France, s'il vous reste une marge d'extralucidité jusqu'au taquet inéluctable du soulèvement populaire quand les tonneaux de gnôle seront vides.
On ne relèvera pas dans ce long billet courageux une saisie trop superficielle de l'état réel de la Chine populaire, parfaitement connu des dirigeants communistes qui ont tous expatrié leur progéniture aux Etats-Unis pour la durée de leurs études et plus si possible, mais pas à Moscou, pas encore du moins. Comme c'est bizarre, mon cher cousin ! Pour terminer sur une note d'optimisme, on peut espérer que, dans sa grande bonté, Dieu qui aime la Russie, retire l'ancien employé du KGB des allées du pouvoir afin que les formidables atouts du pays soient investis dans le développement économique que son histoire mérite. Mais pour cela il faut rompre avec l'architecture mentale des années 50, ce dont Vladimir Poutine est incapable (tout autant que ses thuriféraires).
T72 russe au Donbass 2014 |
Bien sûr que non.
Un contributeur, apprécié du mouvement d'Action française², Yves-Marie Laulan, n'y va pas de main morte :
"... La Russie de Poutine ne fait plus peur, elle n’impressionne vraiment plus. Rattraper les USA est devenu clairement un rêve chimérique. La Russie a été ramenée au rang d’une puissance purement régionale. Elle ne pèse guère, sur tous les plans (militaire, économique, géopolitique), pas plus de 10 % – et encore ! – des États-Unis, ou même de la Chine. Tout le monde le sait, sauf Vladimir Poutine..." (sur Bld Voltaire, le billet complet : Requiem pour Vladimir Poutine)
Sans aller jusqu'à citer Guy Sorman qui a recontré Vladimir Poutine et n'en est toujours pas remis - il a eu peur, physiquement peur, c'est là ! - j'ai la conviction que la poutinophilie d'une frange importante de la classe politique aux affaires ou en attente est une maladie psychique dont on devrait analyser les ressorts dans le cadre du triple déclin des idées, de la nation et de l'Etat. Aussi, ce site d'artillerie démodée convie-t-il les spécialistes du cerveau à se pencher non sur la démence napoléonienne du petit Csar mais sur le bonapartisme ridicule des Français qui le suivent.
Nous terminerons la salve en attirant l'attention du lecteur distingué sur la myopie du Kremlin-des-espions qui n'a pu anticiper l'effondrement volontaire des cours du brut décidé par l'Arabie séoudite, premier allié des Etats-Unis, mesure qui ruine l'économie colonisée de la Sainte Russie, écroulant sa monnaie et dispersant ses capitaux par la fuite des comptes de l'oligarchie. Chapeau les stratèges ! Embauchez en France, s'il vous reste une marge d'extralucidité jusqu'au taquet inéluctable du soulèvement populaire quand les tonneaux de gnôle seront vides.
On ne relèvera pas dans ce long billet courageux une saisie trop superficielle de l'état réel de la Chine populaire, parfaitement connu des dirigeants communistes qui ont tous expatrié leur progéniture aux Etats-Unis pour la durée de leurs études et plus si possible, mais pas à Moscou, pas encore du moins. Comme c'est bizarre, mon cher cousin ! Pour terminer sur une note d'optimisme, on peut espérer que, dans sa grande bonté, Dieu qui aime la Russie, retire l'ancien employé du KGB des allées du pouvoir afin que les formidables atouts du pays soient investis dans le développement économique que son histoire mérite. Mais pour cela il faut rompre avec l'architecture mentale des années 50, ce dont Vladimir Poutine est incapable (tout autant que ses thuriféraires).
**F'murr né Richard Peyzaret et dessinateur génial de moutons à l'estive (clic)
(2) YM Laulan sur le site du CRAF :
- Les Années Sarkozy, Editions de l'Æncre
- Sarkozy, un bilan largement négatif
- Lettre ouverte à Alain Juppé
- la Vérité sur la fécondité en France
(2) YM Laulan sur le site du CRAF :
- Les Années Sarkozy, Editions de l'Æncre
- Sarkozy, un bilan largement négatif
- Lettre ouverte à Alain Juppé
- la Vérité sur la fécondité en France
- la route traditionnelle reste au sud de la Russie - |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.