mardi 17 février 2015

Il faut aimer les Pays-Bas

Le gouvernement français fait une crise d'urticaire médiatique pour combattre les monstres qu'il a enfantés (lui et tous les autres avant lui). On sent une énergie incommensurable dans l'agitation que redouble encore le vacarme des radio-télévisions qui bouffent littéralement sur les morts. Les ministres courent partout comme des canards sans tête. Des voix, peu nombreuses, détonnent qui réclament que l'on distraie un peu de cette énergie pour combattre le chômage qui atteint des proportions sud-américaines chez nous ! En pure perte et pour deux raisons :

La seule mesure efficace n'est pas de faire mais de défaire. C'est la totale libération de l'esprit d'entreprise qui créera de l'emploi. Ce n'est pas une incantation, il suffit de regarder où les emplois se multiplient. Défaire commence pas l'incinération de centaines de lois, codes, décrets et ordonnances qui sont un carcan de plus en plus insupportable à tous, sauf bien sûr aux "normateurs" qui vivent de ce carcan. Inutile de faire la liste. Le sémillant Macron a porté le fer dans un millième des contraintes stupides françaises. Il n'ira pas plus loin, sauf se proclamer dictateur à la romaine le temps de la purge. Je voterai pour lui au plébiscite qui suivra.

La seconde : A l'exclusion du précité, les gens de gouvernement sont des puceaux économiques qui n'ont aucune vibration entrepreneuriale et ne savent donc pas ce que veut dire "libérer l'esprit". Il est donc exclu qu'ils ressentent en eux cette vérité économique qui, avouons-le, croise à 90 degrés toute leur idéologie socialiste de prédation d'une classe pour nourrir l'autre ! En plus, ils sont tous nourris par la Cantine socialiste depuis la maternelle. Mais ne l'avons-nous pas méritée cette clique dépassée ? ils ne sont pas venus au pouvoir par un coup d'Etat mais par les suffrages de la majorité imbécile qui se dit être le peuple français. Belle démocratie que celle où règnent les cons.

Je termine par un exemple personnel, ce qui n'arrive pas souvent ici.
A la moitié du troisième âge, j'aurais l'envie de renouer avec une activité exercée précédemment pour meubler mes jours et pimenter aussi ma retraite. J'ai des connaissances, des relations, de bonnes références bancaires. A l'idée de l'avalanche de formulaires, déclarations, avances sur cotisations, avis des explicateurs de la jongle (experts comptables, conseillers fiscaux...), mon prurit entrepreneurial se calme vite. Nous sommes des milliers dans ce cas à préférer finalement bricoler dans notre garage ou relire Montaigne.

Et pourtant, les contrats que j'obtiendrais seraient pure valeur ajoutée pour l'économie de mon pays et fourniraient des heures de travail à des manufacturiers français par exemple et à quelques prestataires de services. J'ai appris que c'était facile aux Pays-Bas. D'accord, il y a moins de têtes ahuries dans les allées du pouvoir que chez nous et c'est tout un peuple qui a la fibre bizness, mais il faut aimer les Pays-Bas.

Ils ont des rois en plus ! C'est moins tarte !




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