- Nice 14 juillet 2016 : 84 morts, 52 blessés très graves, 150 autres blessés dont 50 enfants - |
Le dispositif de sûreté du pays a montré ses limites par trois carnages de masse. Les professionnels de l'anti-terrorisme prédisent tous des répliques. Si la meilleure défense c'est toujours l'attaque, nous devons agir plus que réagir. En commençant par museler le battage médiatique des ministres et de leurs affidés. Agir, c'est porter le fer rouge dans la plaie de l'islam infecté sans perdre de temps. Le plus désespérant est que toutes les contre-attaques possibles sont connues et archi-connues et qu'il ne suffit que de détermination, sans même convoquer aucun courage à la rescousse !
Ce blogue n'a pas vocation à faire une liste de courses, d'autant que tout officier ayant appris la contre-guérilla serait à même de se débrouiller seul sur sa zone d'effort et sans bavures, mais on va quand même indiquer quelques actions utiles et peu risquées :
Côté vivier :
- Arrêter et expulser les imams radicaux étrangers sans préavis (dans le doute, expulser) ;
- Fermer toutes les mosquées intégristes (elles sont aussi des sources de collecte de financements) ;
- Obliger la communauté musulmane à se hiérarchiser immédiatement sous peine de caporalisation des communautés à la chinoise (que le Coran ne le permette pas n'est pas l'affaire de la République) ;
- Protéger sérieusement les mosquées officielles, pour prévenir des représailles des groupes salafistes ;
- Être impitoyable avec les désordres "festifs" des cités (incendies de voitures, caillassages de pompiers et policiers...).
Côté djihad :
- Aller chercher les fichés "S" (sûreté nationale), "R" (opposition à résidence en France) et "TE" (opposition à l’entrée en France) et les traiter en fonction de leur nationalité : les étrangers à expulser immédiatement, les nationaux à accessoiriser d'un bracelet électronique ;
- Créer une fiche S+ qui signale les islamistes présumés afin de soulager le contrôle ;
- Les Français djihadistes avérés et spécialement ceux revenant du Moyen Orient doivent être capturés et "désintoxiqués" dans des centres fermés sur une longue période ; les autres remis à la police de leur pays ;
- Les djihadistes détectés non encore impliqués doivent être "désintoxiqués" dans d'autres centres fermés sans limite de temps ; étrangers, expulsés.
- Les propagandistes du djihad résidant sur le sol national doivent être inculpés de complicité de meurtres et condamnés à l'isolement loin de leurs bases.
Côté voirie :
- Le protocole d'ouverture du feu des unités de détection d'attentat doit être clair et non sujet à réflexion de la part des fonctionnaires au contact. Réfléchir c'est mourir ou laisser mourir. Les bavures inévitables seront passées en collatéraux, la CEDH accueillera les recours.
Reste la question du dispositif militaire Sentinelle :
Il ne sert à rien, sauf à fatiguer nos soldats entre deux missions. Une patrouille légère de trois hommes arpentant gares, aérogares, parvis et trottoirs est complètement perdue dans un environnement qui lui faudrait analyser en continu. Les soldats ne sont ni formés ni efficaces individuellement ou en petite équipe quand en plus ils ont des consignes de ne pas faire de bêtises, bien réfléchir avant d'armer le fusil, faire attention etc... Ce n'est pas leur formation. Leur formation est le "choc", l'assaut, la neutralisation préalable ! Qu'on arrête vite cette supercherie et si l'on doit utiliser l'armée en dernier recours, qu'on la fasse intervenir par compagnie complète, peut-être dans le ratissage de certains quartiers mal famés et surtout pas en statique dans les points sensibles.
L'autre effet pervers de Vigipirate (ou Sentinelle) est de banaliser la force brute que représente l'armée. A la voir circuler à pas lent, on s'habitue à elle, elle fait moins peur, puis elle ne fait plus peur du tout, jusqu'à ce qu'on l'assaille au cutter comme cela s'est déjà produit. Gardons l'image nette d'une armée qui ne peut être engagée dans le maintien de l'ordre comme la gendarmerie mobile, mais uniquement dans la destruction brutale de la cible désignée. Elle sait faire.
Les annonces entendues dans les radios ce matin égrènent des mesures d'affichage peu efficaces. Prolonger un état d'urgence que le pouvoir a ridiculisé en laissant sa police occupée par des groupuscules syndicaux, des casseurs, des gentils couillons passant la nuit debout à la République et autres manifestants contre tout et rien, taxis, paysans, n'est pas sérieux. Que le pouvoir cesse de ré-a-gir.
Qu'il attaque enfin ! merde !
Cette nuit la gendarmerie d'une commune proche de Nice est intervenue pour un individu, ivre, armé d'une barre de fer qui déambulait sur la voie publique en hurlant qu'il "voulait venger les Niçois" et "régler le problème"! Hier soir, ce fut rapidement géré et sans heurt! Mais jusqu'à quand ? ça gronde fort chez les "gens normaux", ceux que l'on n'entend jamais. Issa Nissa (Debout Nice)
RépondreSupprimerSi l'Etat ne fait pas preuve de fermeté visible, il va y avoir des dérapages, pire encore des "justiciers" à la mode de Hollywood. Les déclarations verbeuses du pouvoir jettent de l'huile sur le feu car elles évoquent une étude des comportements préalable à des mesures de sûreté etc... aux quelles personne ne croit plus, alors qu'il faut vider l'abcès brutalement.
SupprimerCazeneuve aurait dû démissionner à midi s'il avait la carrure d'un homme d'Etat. On en est loin ; il ne sait qu'expliquer que c'est compliqué, qu'il fait tout le possible etc... alors qu'on ne lui demande que de stopper le phénomène "par tous moyens même légaux" !
Le député Georges Fenech se répand sur les ondes pour dénoncer le mépris avec lequel l'exécutif a accueilli le rapport de sa commission parlementaire sur la gestion du terrorisme en France.
RépondreSupprimerQuelqu'un lui a-t-il dit que constitutionnellement le parlement est souverain en France et que l'exécutif exécute ?
Si la pratique gaulienne des godillots a dévoyé la constitution il n'est que temps pour les députés de prendre ces sujets graves à bras le corps puique ce gouvernement de danseuses ne veut rien faire plus que de communiquer.
Prendre le pouvoir que te remet la constitution n'est pas un coup d'Etat mais un coup de pied au cul des incapables !