lundi 21 mai 2018

Nécrose du royalisme français

25 mai 2012

Il y aura six ans cette semaine que Richard d'Amphernet fut rappelé auprès de son créateur, par on ne sait qui d'ailleurs, tant la cause monarchiste avait besoin de lui ici ! A preuve, l'hécatombe des structures de propagande royaliste et d'abord l'effacement de l'Union royaliste Bretagne Vendée militaire qu'il portait à bout de bras. L'Institut Duc d'Anjou a depuis lors disparu, précédant Le Lien Légitimiste ; le webzine Vexilla Galliæ agonise tranquillement, sans parler même de l'Action française 2000 qui a fondu les plombs de la casse, tête haute ! L'Alliance royale est à l'étiage, on n'en entend plus parler ; la Restauration nationale est sous oxygène et survit par le canal de La Faute à Rousseau ; le légitimisme apparaît modeste et silencieux lors de messes du souvenir, et les conférences des uns et des autres accueillent toujours aussi peu de monde. A filmer les manifestations maintenues par des militants bénévoles qui ont pris à cœur une mission de tradition, on serre les plans, à hauteur d'homme, pour ne pas dévoiler des chiffres étiques. Les effectifs n'ont pas bougé, nous sommes toujours quatre mille en France, toutes obédiences confondues (c'est le piton dialectique de Royal-Artillerie où pendre la dispute arithmétique). Depuis la Libération, ni les princes, ni les chapelles n'ont provoqué le rallye que des gens engagés comme Richard d'Amphernet attendaient. La liste des découragés est longue, il n'y était pas inscrit, c'était sa force. S'il reste un modèle, faut-il encore être capable de lui ressembler !


Je relis les Mémoires d'exil et de combats du défunt comte de Paris pour m'apercevoir maintenant qu'il écrivait bien et qu'il faisait passer la chaleur de la flamme intérieure qui le brûlait. Les épreuves tragiques que traversait la nation à l'époque de la Seconde guerre mondiale avaient déclenché chez lui la noble mission de rédempteur à laquelle il se voua corps et biens. La découverte (trop) tardive du caractère manipulateur de Charles de Gaulle, dont il donne témoignage dans ses mémoires avec une certaine naïveté car il lui trouve des excuses, l'a durement atteint dans l'estime justifiée qu'il pouvait avoir de lui-même par l'inlassable effort d'établir solidement sa position au plus haut niveau possible quelles que soient les circonstances du moment.

Dans l'esprit des gens, il fut sans contestation l'héritier des rois de France tout au long de sa vie active, avant de succomber aux charmes vénéneux des bois de Chérisy. Ce n'est que lors du millénaire capétien de 1987 qu'est apparu sur scène le Bourbon d'Espagne, aîné des Capétiens et de fort belle allure, qui rallia une part importante des royalistes français fatigués de la maison d'Orléans ; mais jusque là, qu'on le critique ou qu'on le loue, le roi impossible ou attendu selon l'opinion de chacun n'était autre que le comte de Paris, n'en déplaise aux gardiens des lois fondamentales.

Henri d'Orléans au Manoir d'Anjou

Ses héritiers directs portent la marque d'un certain déclassement au sein de l'aristocratie française tant par les frasques du patriarche devenu rancunier à l'endroit de tous et de sa propre famille d'abord, que dans les affaires parfois scabreuses de la fratrie qui firent les délices de la presse populaire, sans parler de mœurs parfois triviales pour qui voudrait dominer moralement la nation. La génération montante doit s'atteler à la restauration de sa crédibilité avant que d'espérer prétendre. Si le mouvement royaliste encaissa la ruine d'Orléans, il n'a pas reconstitué les gros bataillons d'autrefois, ceux de ma jeunesse (quoique !), le scepticisme l'ayant partout emporté quant au produit incarné.
Disons pour être juste que la maison concurrente ne prend pas non plus le chemin du rassemblement qui nous est nécessaire en se profilant dans la succession du dictateur Franco comme on l'a vu récemment quand la dévolution de la ducature fut ouverte par le décès de la marquise de Villaverde, María del Carmen Franco y Polo, fille unique du maudit et aïeule du prétendant de Bourbon qui l'adorait.




Indubitablement quelque chose nous fait défaut pour voir la cause du roi briller comme elle le mériterait en France, pour autant que l'on soit aussi convaincu que moi de la pertinence d'une monarchie pour réparer cette nation et le pays qui l'abrite. Richard d'Amphernet par son absence nous le laisse deviner : c'est un homme qui fait défaut ! Un homme charismatique capable d'entraîner les autres, avec une foi dans sa mission chevillée au corps et qui ne ménage pas sa peine, dans le droit fil du défunt comte de Paris de l'époque utile. La monarchie raisonnée que nous privilégions ne peut percer dans l'imaginaire collectif que si elle est portée par plus grand que nous. Nous subissons le handicap de notre sous-calibrage et nous n'emporterons pas la décision au moment voulu, dans une prochaine rupture de paradigme comme la France aime les provoquer et comme nous avons l'habitude de la regarder passer. Nous ne toisons pas !

Peut-être les chapelains seraient-ils bien avisés de délaisser un moment l'histoire ancienne et d'analyser l'ascension d'un Emmanuel Macron, parti de presque rien, qui a réussi à créer la vague de surf qui le porta au sommet tout en construisant le mouvement politique qui l'y maintient actuellement. Quelle démonstration des effets d'une volonté implacable, agissant en terrain hostile mais avec une équipe de compétences resserrées, débordant tous ses adversaires en enracinant le concept gaullien de rencontre d'un homme et d'un peuple hors des partis, tel qu'on ne l'avait plus vu sous la V° République ! A la base, il y a de l'intelligence, un management sans failles et le goût de se compromettre politiquement en dehors des codes en vigueur. Et en plus, il monarchise la fonction, le salaud !

Au texte jeté sur ce blogue à l'annonce de la mort de Richard d'Amphernet il y a six ans je ne changerais rien. Le voici tel que jadis Gérard de Villèle l'avait transmis à Vexilla Regis en cliquant ici. Mais pour savoir tout de lui, il faut revenir lire l'hommage de Claude Timmerman sur le même site en cliquant là, il en vaut la peine.

SUNT FORTIA FORTIBUS APTA


En ce lundi de Pentecôte 2018

13 commentaires:

  1. Certes notre ami Richard nous manque cruellement, mais il travaille pour la Cause de là-haut. N'oublions pas que le Roi est annoncé pour le moment où l'on pensera que tout est perdu. Il se lèvera, porté par tout un peuple, et ce ne sera pas l'Orléans FM et régicide, ni même peut-être le duc d'Anjou, mais un saint et un homme politique de premier plan. Courage !

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    1. Dieu vous entende !
      A ce que je sache, le défunt comte de Paris ne s'est pas compromis dans une loge de la franc-maçonnerie. Mais on peut découvrir des choses que j'ignore bien sûr.

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    2. Effectivement le Comte de Paris défunt n'appartenait pas à la maçonnerie, au contraire de son fils.
      Je ne suis pas certain qu'il faille être un saint pour conduire les affaires du monde, et il est même préférable qu'il ne soit pas. Ce que l'on attend de lui, outre une compétence hors de pair, est d'avoir les idées claires et d'éviter la confusion des genres.

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    3. Vous avez raison. Choiseul critiquait l'éducation que les dévôts avaient donné au futur Louis XVI. Il savait ce qui attendait un roi de France dans le tumulte des loges et des salons parisiens et n'eut pas grand mérite à prédire le désastre. Il eut fallu un Richelieu à Louis XVI et un peu plus de caractère que de tempérament.
      C'est le tunnel des Lois fondamentales qui a ruiné l'ouvrage.

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  2. Le Ciel annonce un temps de purification et l'avènement du roi de France.
    Richard et Serge doivent avoir beaucoup de travail en bonne compagnie.
    Au roi et vite !

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  3. Jean-Yves Pons22 mai 2018 à 14:01

    Et si l'on osait, tout bonnement et comme dans la plaine de Senlis en 987, proposer le royaume à....Emmanuel Macron ?

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  4. Je me fais l'interprète des amis de jean-Richard qui se retrouvent encore fidèle à ses engagements par l'intermédiaire de la conjuration des cyber-chouans http://www.vexilla-regis.com/ pour vous remercier du billet que vous avez bien voulu lui consacrer.

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    1. Longue vie à la "Conjuration".
      Hélas, les archives Vexilla Regis ne sont plus abondées depuis le décès de Richard d'Amphernet, comme si cette mine d'excellence à disposition de tous participait à l'effondrement général que je signale dans ce billet peut-être trop pessimiste.

      Les causes de tout ceci sont nombreuses mais tiennent d'abord à l'essence même de l'offre politique de plus en plus décalée par rapport au monde nouveau. Si beaucoup d'entre nous se "ressourcent" en désespoir de cause, la mouvance royaliste ne crée plus rien dans notre société, et les princes moins que les autres. Or l'arme première des rois (sauf les derniers) fut l'innovation. Comme je le dis souvent : ils tiraient le char !
      Quand vous verrez un prince d'aujourd'hui tirer quelque chose, faites-le moi savoir qu'on l'applaudisse.

      "Arbor decóra et fúlgida ornáta Regis púrpura"
      La gloire s'est enfuie !

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    2. Cette nécrose du royalisme français existe, et cet article sonne une nouvelle alerte bénéfique qui tombe à point dans le silence prolongé des acteurs ordinaires.
      Mais pour autant il ne faudrait pas catastropher, la situation n'étant pas nouvelle. L'interrogation rappelle à tous que la roue tourne, est qu'il faut saisir certaines chances car elle ne se représenteront pas forcément de sitôt.
      La situation de Belle au Bois Dormant du royalisme français est due à la maladie de certains, à l'âge que quelques-autres et à quelques disparitions. Mais les équipes, elles, continuent d'exister, du moins je le suppose.
      Il existe un facteur lié au temps : par exemple le Duc de Vendôme a échoué à se faire entendre et le délai de dix ans qu'il s'était donné est dépassé. Son fils est bien trop jeune et il lui faudra bien vingt ans pour prendre sa part au monde et dix ou vingt de plus pour y entrer vraiment. On pourrait trouver d'autres exemples.
      Le Comte de Paris défunt a donné de grandes espérances, longtemps. Il avait abandonné l'aire politique vers la fin des années 60, alors que le Légitimisme frémissait déjà. Il est le modèle que pourrait suivre un de ses descendants un jour.

      Sans en dire plus, et pour redonner courage à ceux qui espèrent, plusieurs actes de fond seraient en cours, certainement loin des chapelles et des "corps constitués"... La vie se renouvelle, toujours.

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    3. Serions-nous anglais, nous ferions des paris sur l'avenir et moi, je ne mettrais pas un liard sur les structures royalistes historiques qui n'ont abouti à rien.
      Il y a dans le pays une demande (minoritaire pour le moment) pour une monarchie constitutionnelle qui sacraliserait la position arbitrale du chef de l'Etat en le dégageant des partis si décriés.
      Mais les princes ne veulent ou ne peuvent faire de la politique et les chapelles n'innovent pas. Donc ça se passera en dehors d'eux. Et tant pis pour les prétendants incapables de rétablir leur maison, rien n'oblige à continuer avec des familles en échec ! La race des Bourbons a été battue trois fois par sa propre nation, mais on ne veut pas le voir, et ses représentants actuels ne sont ni X-mines ni X-ponts... ce qui augure déjà d'une quatrième raclée !

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  5. Pour ma part, je suis devenue "royaliste" à quinze ans, et j'ai "tiré la g..." quand j'ai compris que "le vrai", "le bon", ce n'était pas un prince époux d'une princesse et père de onze enfants "bien" mariés, mais un prince ex-époux d'une dame au nom d'apparence roturière (je ne connaissais rien à ces choses-là), dont il n'avait eu que deux enfants, dont un était mort. Au bout de quelque temps, tout de même, j'ai compris combien les apparences étaient trompeuses, j'ai eu un grand chagrin à la mort du duc d'Anjou et de Cadix, et j'apprécie énormément son fils, qui suit "une trajectoire à la Charles VII" (il ne nous manque plus que sainte Jeanne d'Arc!), avec tout de même une épouse plus aimée. ;-) Cela vaut largement "la botte de l'X", surtout maintenant. J'ai compris quelle chance j'avais de ne pas être partie avec des préjugés orléanistes, mais j'ai aussi compris leur origine, dans un extrémisme nationaliste issu du traumatisme de la défaite de 71, et en particulier du siège de Paris. Je trouve qu'il est temps de sortir de ces préjugés et d'admettre leur caractère historique!
    Quant au reproche fait au duc d'Anjou d'être l'arrière-petit-fils de Franco, qui fut un grand homme qui a mis fin à 131 ans de guerres civiles en Espagne, certes en se retrouvant sous la coupe des phalanges fascistes dont la cruauté pouvait approcher celle des Républicains, et qui est allé jusqu'à réussir à mettre en place les conditions pour en faire sortir l'Espagne, je le trouve d'autant plus injuste si on la compare avec l'attitude du "comte de Paris" pendant la guerre, je préfère éviter de la rappeler en public mais sachez que je l'ai trouvée exposée sans vergogne dans un Point de Vue (d'il y a une vingtaine d'années?)
    Et la race des Bourbons n'a pas été battue "par sa propre nation", au contraire! Sauf Louis-Philippe, dont on ne peut pas dire qu'il en avait les principes.
    Quant à la trajectoire de Macron, c'est celle d'une marionnette "prise en charge" à 15 ans et normalement préparée pour devenir président en 2022 ou 2027, et qui a été "sortie avant maturité définitive" par l'élection tout à fait inattendue de Fillon à la primaire LR. Fillon n'étant pas franc-maçon (pourtant on ne peut vraiment pas dire qu'il leur soit hostile), et devant naturellement être élu face à Marine Le Pen au deuxième tour, ce qui leur était inacceptable. Les moyens mis sur son élection, à tous les niveaux (réseaux, media, publicité, Justice) sont énormes, inouïs en France, et l'impunité dont jouit cette conspiration montre dans quoi nous sommes. Et vous voudriez lui donner la couronne? De quel droit, d'abord?
    Si Dieu désigne un souverain non capétien, très bien. Tant qu'il ne dit rien, nous n'avons que les Lois fondamentales, et je peux vous dire que si on accepte de s'en écarter d'un iota, le meilleur roi possible ne serait ni Louis, ni Henri, ni Jean, ni Jean-Christophe, ni Emmanuel, mais mon mari.

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    1. Je vous remercie d 'abord de votre contribution très étayée et je reprends les points que vous avez opposés à ce billet pessimiste. Sans faire un argument d'autorité, nous sommes dans le même cas quant à la marmite de la potion magique, mon père fut raflé en 1935 (6è Groupe, 30è Equipe, Escouade Lamy-Plateau) et donc j'ai baigné dans "l'action" depuis ma tendre enfance.
      J'ai traversé tous les sursauts de l'Action française y compris la chimère Monk de Boutang, Julliard, Maurras (Jacques), pour comprendre que le mouvement royaliste était un cénacle fermé hors du temps qui se suffisait à lui-même et ne cherchait pas vraiment à conquérir l'opinion. Au résultat, c'est patent !

      Comme tous les Français (pour une fois on sortait des chapelles) j'ai découvert le prince Alphonse en 1987 comme un recours possible remisant la saga d'Orléans au musée de l'histoire (elle était déjà tétanisée par Chérisy et l'héritage en péril). A cette époque l'aîné du comte de Paris montrait une grande fragilité de caractère et il ne fallait pas être devin pour anticiper l'échec de toute propagande organisée autour de lui. Je crois que sa cour rapprochée de "chevaliers" est sa pire ennemie par la mascarade qu'elle entretient.

      Vous dites que les conditions crées par le prince Louis valent bien la botte de l'X. Je n'en suis pas sûr. Le monde d'aujourd'hui est gouverné par des crânes, des gens passionnés, capables de comprendre les situations en instantané et de prendre les décisions à la fin de la réunion. Or côté Bourbon, le prince ne veut plus faire de politique, il a démonté l'IDA sur simple coup de téléphone des Renseignements généraux, côté Orléans, le prince Jean n'a pas de capacités managériales de niveau international... après de longues études. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure. Il privilégie en toutes circonstances le spectacle de sa famille et les petites manifestations patrimoniales.
      L'Espagnol au moins mouille sa chemise dans le métier de financier et risque son propre argent dans des affaires.

      Je ne reproche pas au prince Louis d'être l'arrière-petit-fils de Franco ni même de beaucoup apprécier son aïeul, je dis simplement que c'est une objection dirimante pour une carrière politique. Un franquiste en France, n'y pensez même pas ! La presse d'opinion l'aura détruit en trois jours.

      Reste la question des Lois fondamentales. Elles ont été bâties patiemment à chaque rupture dynastique pour construire le projet capétien, mais leur prépondérance absolue à la fin l'a détruit. Louis XIV en avait soupçonné l'issue qui voulait légitimer ses bâtards. La désignation automatique a versé le char du roi au fossé en choisissant Louis XVI (le moins bon des quatre fils du Dauphin), et sauf le chevau-léger Charles X après lui, des princes incapables de se reproduire comme Provence, Angoulême et Chambord, qui malgré leur irresponsabilité détruisaient le concept héréditaire dans son essence même.

      Sans entrer dans le Yearbook des Bourbons d'Espagne, je pense comme Mgr Sixte-Henri que le câble est rompu, le dernier roi mourant n'a pas saisi le vif car il n'y avait pas de roi à saisir.

      Je maintiens aussi que les Bourbons ont été sortis de l'épure par la nation française, trois fois, (1792-1830-1848) alors que les Bonaparte l'ont été pareillement trois fois (1814-1815-1870) mais par la guerre étrangère, ce qui fait une énorme différence. Quant à Macron, il a fait une démonstration de prise de pouvoir hors-procédure et partis qui en vaut d'autres et pourrait inspirer les penseurs royalistes.

      Pensez quand même à diffuser le CV de votre époux :)

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