mercredi 1 janvier 2020

Meilleurs Vœux


Royal-Artillerie souhaite la bonne année aux royalistes de France et de partout, mais particulièrement à ceux de Serbie, de Bulgarie et de Roumanie pour lesquels se dévouent les héritiers statutaires des familles autrefois régnantes avec un zèle inlassable. C'est la Roumanie qui semble la plus proche du moment où elle retrouvera une pointe de pyramide permanente, à voir combien les institutions, l'armée et le peuple manifestent d'affection à la princesse Margareta et au prince Radu, en toutes circonstances et chaque semaine de l'année. Respects !
Nous aurons aussi une intention spéciale pour le prince Louis de Bourbon qui est allé au bout de ses convictions et de sa fidélité en portant à l'épaule à la face du monde le cercueil de son arrière-grand-père Francisco Franco lors de la translation des cendres du caudillo espagnol de la Vallée de Los Caidos au cimetière de Mingorrubio. A lui et sa famille nous souhaitons une année de moindre souci même s'ils restent une cible de l'establishment républicain. C'est annoncé.
Un mot d'encouragement aux sections territoriales de l'Action française qui élargissent leur visibilité dans le champ du combat quotidien, et un salut fraternel au Groupe d'action royaliste de Paris qui, se départant de la doxa figée de la vieille maison, consolide un audit du mouvement monarchiste en France et promeut depuis dix ans un militantisme trans-partisan dans le champ social.
Comme l'an dernier, Royal-Artillerie souhaite tous ses vœux de succès aux unités françaises déployées à l'étranger sur nos zones d'intérêt, qui nous protègent des représailles déclenchées par le reflux général de l'Occident. Et puisque sur le tard nous en fûmes, Vive la Coloniale en souvenir de l'Union française qui ne fut pas un crime, n'en déplaise aux jeunes culs serrés de la nomenklatura algorithmique en faveur au Château.


(Quand Jésus-Christ créa la Coloniale)

Quand Jésus-Christ créa la Coloniale
Il décréta qu’fallait des hommes costauds,
N’ayant pas peur du feu, de la mitraille
Et sachant boire le vin et le Pernod.

Lin-thaï, môut, haï, baï !
Con-ghaï annamite lin-thaï
Lin-thaï, môut, haï, baï !
Con---ghaï annamite lin-thaï
Derrière la cagna bambou
Haï haï, môut, haï, baï !
Derrière la cagna bambou
Casser caï-dit, payer nuom-su.

O chu-duot-hoï, mon Capitaine
L'a tout cassé, n’a pas payé.

A Sahigon la ville principale
Où les Marsouins tenaient leur garnison,
Les officiers en pousse-pousse se baladent
S’faisant traîner com'de vulgaires cochons.

Lin-thaï, môut, haï, baï !
Con-ghaï annamite lin-thaï
Lin-thaï, môut, haï, baï !
Con---ghaï annamite lin-thaï
Derrière la cagna bambou
Haï haï, môut, haï, baï !
Derrière la cagna bambou
Casser caï-dit, payer nuom-su.

O chu-duot-hoï, mon Capitaine
L'a tout cassé, n’a pas payé.

Les officiers se payent les Japonaises
Tandis que nous, pauvres Marsouins fauchés
Nous nous payons c’qu’on appelle la terre glaise
Spécialité de nos girons niakoués.

Lin-thaï, môut, haï, baï !
Con-ghaï annamite lin-thaï
Lin-thaï, môut, haï, baï !
Con---ghaï annamite lin-thaï
Derrière la cagna bambou
Haï haï, môut, haï, baï !
Derrière la cagna bambou
Casser caï-dit, payer nuom-su.

2 commentaires:

  1. Meilleurs voeux à vous et bravo pour votre absence de sectarisme.

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    1. Merci du compliment. Je vous souhaite le meilleur pour continuer cette année le cycle de conférences indispensables que vous offrez au mouvement.

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