jeudi 30 décembre 2021

Le râle afghan

De tous côtés montent les malédictions qu'adressent aux Occidentaux les rationnaires de la conscience universelle. La disette afghane tourne à la famine ; l'incurie des barbares au front de taureau qui ont repris pied à Kaboul et dans les capitales régionales empêche de nourrir une population en grand danger depuis qu'on a détruit ses moyens de subsistance et le tissu économique du pays.

Route de Kandahar

On savait Allah absent de ces séquences de malheur, on savait les Talibans incapables d'autre chose que de se battre contre tout ce qui n'est pas eux ! On sait aujourd'hui qu'ils prennent en otage tout un peuple pour attendrir les cœurs d'occident et faire débonder les subsides internationaux qu'ils sauront "gérer".

Vingt ans d'occupation furent vingt ans de progrès, quoiqu'en disent certains laboratoires d'analyses géopolitiques qui nous sont systématiquement hostiles. Tous les témoignages concordent pour une fois. Avant sa submersion par la crasse islamiste, le pays, certes abonné aux agences de développement, arrivait à joindre les deux bouts et les gens mangeaient, se vêtaient, étudiaient, travaillaient. Il y avait un "projet". Il n'y a plus de projet, que la misère déjà et la mort derrière !

L'affaire va-t-elle être portée devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies ? Il serait temps que les deux membres permanents ayant ouvert des relations amicales avec l'Emirat islamique d'Afghanistan dévoilent maintenant la position des trains de vivres russes et chinois qui se dirigent vers Kaboul. Sans doute aussi que l'Organisation de Coopération Islamique qui s'est réunie à Islamabad le 20 décembre, saura mettre un peu de coercition dans son programme d'incitations pacifiques ? Finalement non. Les participants se sont séparés sur un accord de mobilisation des finances internationales qui évitera à chacun d'en mettre un peu plus de sa poche. Peut-être devrions-nous passer par les idiots utiles Fillon, Mélenchon, Depardieu et les sino-béats décorés comme JP. Raffarin, pour débloquer les convois humanitaires stoppés aux postes frontières ? Parce que nul ne doute que les empires émergents ont déjà déstocké le blé dont leurs clients ont aujourd'hui besoin !!!

rue de Kaboul en 1970
Jours tranquilles à Kaboul dans les années 70

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