Des nouvelles du front par cette belle infidèle d'un article paru au Vénézuela.
Notre prince reste dans le top-ten de la jet-set locale, ce qui est réconfortant.
Pour Louis Alphonse de Bourbon y Martinez-Bordiu,
ce fut le premier été de milliardaire. Son mariage avec mademoiselle Vargas a entraîné un changement total de vie, habitudes, usages et routines, comme il en irait de tout jeune homme passant du célibat au mariage, mais en plus cher.
Dans son cas, il a en plus changé de pays, d'amis, de lieu de travail et de "famille"'. Ah, la famille ! Parmi les expériences nouvelles, la plus importante pour lui est son nouvel emploi sans pointeuse à la Banque Occidentale du Vénézuéla, dont le président est son propre beau-père, Victor Vargas.
Dès la fin du préavis de trente jours qu'il devait à son employeur précédent, il est passé à la rédaction avisée d'ordres financiers et divers. Un ami de la famille m'a dit même qu'il prend le temps nécessaire à se familiariser avec le patrimoine de son épouse. Bien que marié sous un régime de séparation de biens, Louis-Alphonse contrôle le compte-courant de Marguerite, pour avoir réussi une plus-value sensible de son portefeuille de valeurs.
Compte tenu de la période de congés, le voyage de noces autour du monde a duré plus de quatre mois. Sautant de house en house - c'est ainsi qu'on appelle les appartements chez les Vargas - de Punta Cana à New York, Miami, Paris et Madrid, ces vacances ajoutées aux week-ends allongés et à son premier été d'époux en villégiatures éparpillées, auront transformé la vie du Roi Capeto (sic) en une existence agréable et idyllique.
Même ses habitudes sportives ont changé. .
Au lieu de skier sur la Sierra Nevada, il est parti s'exercer dans des stations plus sélects du Canada ou des Etats-Unis. Mieux que de croiser à Mayorque importuné par les paparazzi et les déclarations "princières" à la presse, il peut désormais prendre le bateau de soixante mètre des Vargas ancré à Sotogrande. Finies les séances d'équitation en manège public de telle à telle heure, place au polo avec six chevaux à soi, l'assistance de soigneurs, entraineurs et lads. Tout cela sur le compte de Papa. Et pour finir, une petit match à Sotogrande dans l'équipe de polo que parraine et finance Vargas, papa Picsou.
Louis-Alphonse est en train de vivre - enfin - une vie agréable dans une belle-famille qui l'a "adopté", ce qui doit bien de le changer de l'ambiance saturée de saillies déplaisantes de Carmen Martínez-Bordiú, sa mère. C'est d'ailleurs ce que le jeune marié a dû jeter en premier, son inclinaison au bavardage et aux effusions publiques, toutes choses terribles pour la belle-mère, une dame ultra-conservatrice qui ne peut supporter de lire ce genre de nouvelles (Est-ce une Tante Yvonne vénézuélienne ?)
Au Vénézuela, le magazine Hola est la Bible sociale du Commérage et ses entrefilets sur la Carmencita dont on parle dans les thés mondains et les soirées de charité courues par Madame Vargas, agacent toute la belle-famille.
La prochaine tâche de Louis-Alphonse sera de devenir papa. D'autant mieux que le couple serait disposé à aller vite... dit-on.
(traduction libre d'El Confidencial - 18.08.2005)
Le prince a, c'est évident, les soucis des gendres de son âge accédant à une nouvelle position sociale. Il n'est pas charitable d'y ajouter celui d'une prétendance hypothétique à un trône virtuel, même si une coterie active en France le pousse à revendiquer une charge de laquelle les conditions ouatées de son existence dorée, l'éloigne inexorablement.
Longue vie à Louis-Alphonse de Bourbon.
C'est un garçon sympathique et méritant l'ascenceur social.
Et vive Louis XX si ça lui fait plaisir.
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Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerIl apparaît donc que Les Vargas soient étrangers à la petite sauterie de Mgr Louis-Alphonse de Bourbon au Pré Catelan, annoncée pour le 26 septembre prochain, puisque l'invitation à participer est assujettie à un "droit d'assise" de 100 euros par personne. Moins pour les jeunes.
RépondreSupprimerL'Institut quête ?
Vous n'êtes jamais content.
RépondreSupprimerSi Vargas finance, c'est la collusion avec les puissances financières, sinon comment voulez-vous faire ?
Le Comte de Paris a lui-même offert ses voeux de nouvel an sur carton payant à ses fidèles à la Porte Dauphine cette année ! Ses ressources sont dit-on plus élevées que celles de son jeune contempteur !