C'est officiel. L'Alliance Royale dont il est le président communique sur cette déclaration de candidature. Nous vous y renvoyons pour votre meilleur profit en vous laissant cliquer ici.
Sans chercher à la résumer, nous extrayons un paragraphe de cette déclaration, qui la contient presque entière :
" Avoir un roi comme chef de l’État, c’est un gage d’unité pour un pays, c’est une façon de renforcer son identité tout en préservant la diversité de ses communautés ...
A l’heure de la globalisation de l’économie et de la coopération politique internationale, le roi permet, sans crispation nationaliste, de préserver et même de renforcer le sentiment d’appartenir à une même nation, permet de vivre les différences culturelles comme un enrichissement et non comme une cause de conflit."
Et c'est bien de cela dont nous avons urgent besoin.
J'apprécie particulièrement dans cette courageuse démarche, le parti-pris du politiquement possible. Pourquoi attendre l'effondrement complet de l'Etat et la crise de régime qui s'ensuivra pour imposer un choix minoritaire, à la merci de tous les amalgames qui se ligueront pour le combattre. Essayons de sauver dans l'appareil de pouvoir ce qui peut encore l'être, cela dans un programme de réduction de cet Etat devenu tentaculaire, impotent et si cher.
M. Adeline nous propose une progression raisonnable, démocratique. Portons au plus large sa propagande afin que nul en pays de France n'ignore qu'une offre politique alternative nouvelle est proposée sur la palette des choix. Cela provoquera heureusement l'électeur qui ne peut plus se satisfaire de l'alternance des camarades de promotion de l'énarchie. Il y aura un vote intelligent pour se démarquer du trompe-couillon actuel.
" Cette réinstauration d’un roi ne nécessite pas de bouleversements majeurs de nos institutions politiques. Il suffit de suivre la logique de la Vème République. Remplacer le président par un roi ne ferait que parachever l’oeuvre institutionnelle du Général de Gaulle."
On imagine aussi que le désengagement de l'Etat revenu sur ses pouvoirs régaliens qui en revanche seront renforcés, fera partie du programme.
Viendrait ensuite une réforme de la représentation nationale par le scrutin indirect dont les suffrages seraient exprimés par des collèges électoraux représentant le plus largement possible les intérêts particuliers de la Nation, ces catégories socioprofessionnelles dans lesquelles nous avons l'habitude en France de nous classer.
J'ai noté l'exigence d'une justice au-dessus des contingences partisanes qui serait incorporée au domaine réservé du chef de l'état, complétant parfaitement les deux autres domaines exclusifs que sont la diplomatie et la guerre.
On comprend bien que de telles novations impliqueront des retouches (c'est un euphémisme) à la Constitution ailleurs que dans les articles traitant de la fonction du chef de l'état et sa pérennisation. Il est donc extrêmement utile de le préciser dès le départ afin que l'Opinion mesure la réalité de cette offre politique dans le détail, et que la cohérence exemplaire du schéma, l'incite à donner son agrément.
Ce qui manque terriblement jusqu'à aujourd'hui dans l'expression "officielle" du mode d'administration de la nation sous un régime monarchique, c'est la forme précise de l'Etat. Les chapelles se réfugient trop souvent derrière l'in petto princier. Ce serait la responsabilité et la liberté du prince accédant au trône que de dessiner son Etat. Et même si des organigrammes traînent dans les tiroirs, sur lesquels d'aucuns se regardent en rêve prendre du grade, nul responsable sérieux ne s'autorise à dévoiler son impeccable construction. C'est un tort. Les temps anciens où le roi oublié débarquait sur la grève pour défendre son droit sont passés à la légende. Un pays moderne doit se défier de tout romantisme, trop de gens peuvent souffrir gravement des conséquences, et de se savoir devenus "sujets" ne les réconfortera pas !
Pas de tabula rasa ! Il faut bâtir patiemment. Et pour commencer, faire réfléchir le peuple le plus large aux bénéfices attendus d'un régime millénaire juste et pacifique, enfin revenu, par lui, pour lui !
"Démocratie équitable" dit Yves-Marie Adeline. C'est très justement ça !
L'Alliance Royale publie sa plateforme politique sur son site. Sans qu'elle puisse lier le candidat qui procède à une démarche personnelle, il est intéressant de s'y référer pour comprendre certains chapitres que nous évoquerons à l'occasion, plus tard. Elle est découpée en quatre chapitres :
- La fonction royale
- Le roi et le nouveau contexte institutionnel
- La réforme des institutions politiques
- Les grandes réformes de la société
En voici déjà son préambule :
L’objectif de l’Alliance Royale est d’entrer dans le paysage politique, en particulier par les élections et les médias, afin de replacer dans le débat public la question de l’institution monarchique, en tant que moyen de ré-ordonner la société française au bien commun.
Pour l’Alliance Royale, la question centrale est donc bien celle de l’institution monarchique. C’est là le cœur de son propos. Cependant, la France d’aujourd’hui n’est ni celle de Saint-Louis ni celle de Louis XVI. C’est la France du XXIème siècle.
Comment la monarchie peut-elle donc concrètement "ré-ordonner la société française au bien commun" ?
La plate-forme politique de l’Alliance Royale vise à appeler, et appeler seulement, à une réflexion nouvelle dans ce domaine.
Le but de l’Alliance est, en effet, que s’ouvre sans tarder un débat sur une réforme possible des institutions politiques et des principes de fonctionnement de la société, réforme inspirée et appuyée par la réaffirmation du principe royal.
Le document, qui ne vise en aucune manière à recouvrir l’ensemble des positions du mouvement, ne constitue donc pas un "programme électoral", marqué par l’énumération de mesures contingentes et de propositions de circonstance, qui, fondamentalement, ne changeraient rien.
Ce document est pleinement conçu, en revanche, comme une "plate-forme", c’est-à-dire une base à partir de laquelle pourront progressivement être définis ou mieux précisés les moyens permettant de donner au pouvoir politique la capacité de mener enfin des actions justes et souveraines, dans les divers domaines d’application : domaine familial, défense et affaires extérieures, politique sociale, action économique, etc.
(fin du préambule AR)
à suivre...
Votons tous YMA !!!
RépondreSupprimerIl a vu l'ouverture, YMA, et en contournant adroitement le pack, il peut aplatir dans l'en-but au premier tour. Et tout le monde saura qu'on peut sauver le pays de son déclin avec une formule à la fois nouvelle et éprouvée.
RépondreSupprimerBravo YMA.
Yves-Marie Adeline vient de lancer son site de campagne :
RépondreSupprimerhttp://www.adeline2007.fr/
Première interview de campagne sur
RépondreSupprimerhttp://www.election-politique.com/adelinequest.php