mardi 5 septembre 2006

EPEES, le numéro 20

J'ai reçu Les Epées.
N°20 avec une reproduction des Capétiens Partout du peintre Georges Mathieu sur la première et la quatrième de couverture, comme ci-dessous. La livraison a fière allure.

par Georges mathieu


Après un éditorial sur le patriotisme, le sommaire, c'est du 380 de marine : Manifeste Capétien, six salves en dix-huit pages.

  • " C'est Capet qu'il nous faut" par Les Epées (est-ce collectiviste ?) orné d'un texte du duc de Guise de 1936 et d'une photo rassurante de notre duc de Vendôme.

  • " L'avenir dure longtemps" par Clapas et Foubert, genèse de l'idée capétienne, article illustré cette fois de la meilleure photo du défunt comte de Paris, entre celles de Boutang et De Gaulle.

  • " Une république capétienne ?"par Marsala, ou comment le vice électoraliste s'est insinué dans le projet crypto monarchique de la Vè République.

  • " Une politique de rechange" par PM Couteaux, éloge de la diplomatie gaullienne, que je ne partage pas complètement mais c'est une autre histoire.

  • " Les Capétiens partout" par Henry Lebal, exégèse de la toile de Mathieu. Et enfin ...

  • " Note critique sur les projets de la VIè République" par Rouvillois ; c'est définitif !

Un petit reproche : j'aurais aimé voir un signe de courtoisie envers l'aîné de la famille. Mais bon, la mise en page ...

Voici ma photo préférée du prince qui a tapoté la joue du gamin en galoches que j'étais, un matin d'hiver sur le quai d'une gare de province, il y a longtemps. J'avais préparé mon "vive le roi" mais trop ému, ne pus sortir un traître mot, pas un cri.

Henri d'Orléans



Pour parvenir à ce dossier il vous faut déjà bousculer du monde.
Benoît de Coligny décortique le populisme sarkozien et JB Barthélémy nous met le nez dans la forfaiture démocratique que représente la captation du non référendaire par la nomenklatura européiste qui continue sur un projet mort-né à nourrir sa chimère fédérale. Mais on n'y est pas encore. Alexandre et Sonia Poussin ont traversé l'Afrique à pied. Certains ont plus de RTT que d'autres. Eux ce fut pour trois ans ! Un album sublime est né, "Africa Trek" chez Actes Sud.
Hommage à Philippe Muray, à la recherche du réel perdu par Serge Degrim. Puis en écho, la réédition d'un texte de PM Coûteaux paru dans l'Indépendance, "L'Europe comme un sarcophage".
On monte enfin dans le vaisseau capétien.
......

Epuisé mais ravi, à la nuit tombée il faut reprendre des forces car on se heurte déjà à Julien l'Apostat et sa légende noire ; puis deux pages de BD, excellentes comme chaque fois.

On arrive enfin aux Lectures, ouf ! Trente pages, mazette !
C'est le festival de critique littéraire par les pointures de la maison. Qu'ils me pardonnent aux Epées si ça part en vrac, mais je n'arriverai jamais au bout.

"Les Prophètes du Passé" de Barbey d'Aurevilly pour Torquemada, "Maugis" de Christopher Gérard, "Bivouac d'un hussard" de Jacques Perret, "La gym de tous les dangers" de Raphaël Majan, "Paul Morand, un évadé permanent" de Gabriel Jardin, "Gay Vinci Code" de Pascal Fioretto, "Exercices de lecture" de Marc Fumaroli, "La Consolation" de Philippe Le Guillou, un article fouillé sur Michael Oakeshott; on peut continuer avec "Oakeshott, le scepticisme en politique" de Quentin Perret, "Leo Strauss, une autre raison" de Corinne Pelluchon, "Les anti-lumières" de Zeev Sternhell, "La France excédée" de Jacques de Guillebon, "L'histoire, la guerre, la résistance" de Marc Bloch en Quarto Gallimard. Robert Grégoire décortique ensuite la dette publique en compagnie de Philippe Marini et Jacques Marseille, juste après, une brève sur "Les 300 jours de Verdun" de JP Turbergue, "Cette France qu'on oublie d'aimer" d'Andreï Makine, "Les caves du métropole" d'Augustin Dubois.

En finale, une nouvelle décapante de Philippe Mesnard, "La Pléiade du Dictateur" ou comment faire entrer SAS, le Club des Cinq et Oui-Oui dans la prestigieuse série muséiculte de Gallimard. Il y a quelques clés qui tournent bien.

Je le répète chaque trimestre. Abonnez-vous, 18 euros par an, c'est le meilleur rapport qualité-prix de la place, et royaliste en plus ! Les vingt numéros sont tous "collectors".



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2 commentaires:

  1. Sur papier brillant et avec des illustrations plus soignées et nombreuses, une couverture glacée plus épaisse, ils devraient faire un carton en kiosque en atteignant les 80 pages.
    Ca finirait par être snob de lire cette super-revue.
    Il faut plus de capital.
    Abonnez-vous !

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  2. Effectivement, ce numéro des épées que je viens d'acheter est fort intéressant: votre note donne, d'ailleurs, envie pour qui ne connaîtrait pas la revue de se la procurer.
    "Capétiens partout", mais surtout à la magistrature suprême de l'Etat, le plus tôt possible...

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