Comment va-t-on décorer la chambre du bébé ?
C4N : « Le Président a une conception bien particulière de la politique. Préconisant des solutions pour renflouer les caisses de l'Etat, alors que Monsieur suit un train de vie qui ferait rougir un nabab ! Le Rubicon est franchi. Mêlant vie privé, people, monde des affaires...une présidence ressemblant de plus en plus à ... une royauté. On ne peut poursuivre un tel déferlement de non-sens. Sarkozy a été élu par une majorité que je trouve bien silencieuse. S'impliquant dans tous les rouages des institutions, les ministres ne sont que figurants... »
La mascarade monarchique durera-t-elle 5 ans ? C'est à partir de là que l'incongruité d'une dénonciation récurrente de la monarchie élective comme l'a tentée Laurent Joffrin de Libération et tant d'autres après lui, doit être soulignée et cet amalgame combattu par les royalistes. Oui, monsieur Sarkozy joue au despote, modèle peu éclairé, optionné gouaille, à savoir qu'il exerce ses fonctions à son bénéfice propre sans grand souci de l'intérêt général sauf d'en parler à tort et à travers, prompté par des textes fabriqués. L'important de la communication présidentielle est d'entrer en résonance avec la grosse caisse médiatique intrumentalisée par ses amis.
Jusqu'à quand durera la vente des réformes à la criée ?
Les Français sont inlassables dans le couillonnage, mais il leur arrive parfois brusquement une crise d'urticaire ! Si les résultats ne sont pas concrétisés très vite pour que les électeurs du président les touchent du doigt, et les prémices économiques de 2008 sont mauvais, la lame de fond sur lequel il a surfé, va le couvrir et le noyer. Les sondages annoncent une désertion des catholiques pratiquants, peut-être troublés voire agacés par l'empilement des discours contradictoires, sans parler du coup de foudre avec la belle croqueuse... !
Si certains de l'entourage sarkozien se la jouent "princes de Paris" (sic Cécilia S.), ils goûtent à l'écume de la royauté et ne connaîtront jamais le poids mental et physique de la charge. Pour la simple raison qu'ils ne s'intéressent qu'à eux-mêmes.
Il n'y a pas de roi à Paris, ni à Neuilly.
La royauté que ce blogue promeut à longueur de billet, est à la limite une "punition" pour l'impétrant. Même s'il s'agit du modèle constitutionnel où le roi règne et ne gouverne pas, les quelques moments de "gloire" franchis sous le joug de l'étiquette compensent faiblement l'exercice permanent de la souveraineté - concept disputé s'il en est en ces temps d'agrégation économique -, sans parler de la surveillance d'une Justice contestée sur certains espaces du territoire national, de la protection morale des forces de sûreté générale du pays, et l'inévitable préparation à la guerre que nous doit le chef de nos armées. Il reste peu de temps pour le Fouquet's et Disneyland.
Ceci fait dans la tradition du passage de témoin qui justifie le régime monarchique héréditaire : le roi du moment reprend les affaires laissées dans le meilleur état possible par son prédécesseur, pour améliorer l'héritage et le léguer à son successeur qui doit en faire de même. La foire du Trône actuelle n'a rien à voir avec une monarchie, même modernisée sur le modèle des monarchies du Nord.
Non, M. Sarkozy n'exerce pas sa fonction comme un roi, et les coups de menton, les bons mots, le mépris des fonctions intermédiaires, le harcèlement de ses conseillers, et ce côté encanaillé qu'on lui a vu au Guilvinec, laisseraient penser plutôt à quelque autocrate latin caricaturé par Charlie Chaplin dans le Dictateur, n'étaient les mensurations qui ne le font pas.
Spéciale Dernière : Le ministre Barnier passait à l'émission de Mazerolles (BFM TV) pour "justifier" la clause de sauvegarde contre le maïs transgénique Monsanto. Le journaliste l'empêtrait dans ses contradictions et celles du président du comité des "sages" qui venait de prendre cette recommandation écologiste, et l'obligea à se réfugier, 10 fois sinon pas une, derrière la décision du président de la République qui allait trancher par lui-même cette question éminemment scientifique. Pauvre Barnier à la crinière immaculée, obligé de faire le sciuscià !
Un roi de France n'obligerait jamais un ministre à se vautrer ainsi.
Affaire d'éducation.
Rions sous les bombes : A force de lire la presse people européenne, le futur maréchal bolivarien à vie, Hugo Chavez, est tombé amoureux de la magnifique Naomi Campbell à laquelle on prédit beaucoup d'infants.
Une diplomatie de pères de famille en perspective.
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Pour Naomi, dommage, elle était dingue, et méritait mieux.
RépondreSupprimerPour le reste, vous avez raison ! Le problème étant que ce sont d'abord les royalistes qui ont invité l'amalgame : pour eux, le futur élu était un héros : le seul tombeur possible de la Gauche, ça, c'était important !!! Il était déjà dépeint comme le futur restaurateur du trône, par les royalistes, et les deux tendances royalement vides ( Henri/Louis Alphonse ) lui ont préparé un boulevard... ce qui m'avait fait dire quelque part qu'il n'y aurait qu'une restauration : celle du buffet de la gare.
Les royalistes n'ont pas de chef et il revient aux anciens de les encadrer d'office. Pour leur éviter de cultiver les bêtises répandues à longueur de forums.
Lorsque le mot de "royaliste" a été lâché par je ne sais qui, (journalistes ?) pour désigner les partisans de Madame Royal, il n'y avait personne de poids pour remettre les choses à leur place.
Sur les forums, les jeunes royalistes utilisaient leur temps à comparer le futur président à Napoléon. C'était important, et utile, ça ! Ils ont donné ainsi la main à cette autre portion d'inutiles, ceux de l'Extrême-Gauche et leur campagne dans le même sens avec nombreuses caricatures à l'appui.
Le résultat ? L'association d'idées est devenue banale. Les nuisibles de l'UMP tout ce que la France compte de nuisible est satisfaite, maintenant.
Ce n'est pas la peine de compter sur les Catholiques ! S'il ya un choix à faire, ils ne le feront pas ! D'avance ils ont choisi, de travers évidemment.
Les premiers clients de ce que vous appelez "la Foire du Trône sont les Catholiques, surtout s'ils sont catholiques et UMP ! D'ailleurs leur têtes royales ont de qui tenir. Ce qui est la preuve qu'on peut se tromper toujours !!! On y gagne au moins une expérience scientifique.
Le président tient de l'avocat d'assises et du camelot en cravates du trottoir du Printemps !
RépondreSupprimerIl fait l'article, le clin d'oeil et la super-remise qui doit vous décider, avec un accent trivial inimitable qu'on n'entend pas à Bagatelle.
Fringué en racaille-rolex au bras d'une houri déjà usée, il dévoile son aisance aussi naturelle que fausse.
Je ne vois rien là de "royal".