Le chapeau jeté à la patère, vautré sur mon canapompé, je déchire ...
La livraison comporte un hors-série traitant la "genèse de la renaissance légitimiste (1941-1957)" par Michel Josseaume, et un diagramme de la succession Bourbon depuis le Vert Galant, qui à partir de 1833 prend la piste carliste, le parti de l'honneur disait Brasillach à sa chère Angèle.
Le tirage du bulletin écrase un peu les photos inédites, c'est dommage. En voici une autre :...
Le numéro 25 commémore la mort tragique du prince Alphonse au Colorado en 1989, en faisant l'hommage à ce blogue de piéton d'une reprise de notre In memoriam du 30 janvier. Mais c'est la rubrique "Royalistes et royalismes" de Gérard de Villèle qui m'a intéressé, au moment d'ailleurs où la télévision publique vient de diffuser un dossier¹ sur l'évasion de louis XVI, qui fouaille atrocement les tripes fumantes des sansculottes d'aujourd'hui. Est repris un dossier sur l'actualité de la royauté de La Nef où Christophe Geoffroy s'entretient avac Yves-Marie Adeline (La Nef n°198, nov.08) des difficultés d'une restauration sereine. Bien analysées, le point de vue d'YMA complète à merveille l'interview qu'il a donnée ce mois-ci à Génération FA8 et qui est en ligne ici. Il termine par une appréciation frappée au coin du bon sens :
« Aujourd'hui, pour enjamber 160 ans de notre histoire, il faudrait un grand mouvement de nostalgie populaire ; or les peuples ont touhours la mémoire courte ; ce sont kes élites qui ont la mémoire longue. pour les Capétiens français, cela signifie que le fait d'être un prétendant en titre ne pèse pas lourd, c'est avant tout le charisme d'un prince qui pourrait convaincre les Français de le suivre à rebours du chemin qu'ils ont tracé pour la république ». Cultivons donc l'affect populaire, en même temps que nous convertissons les élites comme y arrive assez bien Patrick de Carolis.
Les deux messages du duc d'Anjou, l'un du 18 janvier 2009 (Louis XVI) et l'autre du 30 janvier (messe de requiem du Val de Grâce) sont dans ce numéro 25. A archiver.
Viennent ensuite les "Mélanges à propos de choses diverses qui courent ci et là". Villèle entre dans la crise du Luxembourg qui a transformé le Grand Duché en monarchie protocolaire après capitulation du prince tenté par le "progrès", l'épée de la sanction ayant rouillé dans le fourreau, comme le dit Michel de Poncins.
La chronique de Jacques Rolain se paye Philippe Delorme, rationnaire de l'orléanisme chez Point de Vue, et passe du futile à l'utile en analysant le Lien n°24 avec un oeil exercé, pour conclure sur l'audience privée de la famille de Louis de Bourbon par le saint Père. Serrons nos idées sur cette question d'affect populaire par la fréquentation des grands. Le bon peuple achète.
Guillotel persite ensuite dans son histoire d'Alphonse II (1975-1989) en traversant la période qui précéda son "règne", de Jean III ( 1887) à Charles XII ( 1936). Le prochain article parlera de la descendance de François de Paule. J'attends déjà.
Le numéro se termine par un long billet de Claude Jacquemart (de Valeurs Actuelles) sur l'insurrection vendéenne, vrai mouvement de résistance populaire contre la dictature exercée au nom du peuple par les révolutionnaires. Le billet contredit évidemment la thèse du soulèvement aristocratique colportée par les historiographes républicains. Mais nous, nous le savions déjà.
Même un vieux royaliste usé comme le piéton du roi apprend quelque chose dans Le Lien Légitimiste. La dernière m'a fort surpris et j'ai creusé : le duc de Montpensier² Antoine d'Orléans (1824-1890), époux de la soeur de la reine Isabelle II qui le promut infant d'Espagne, provoqua en duel l'infant Henri de Bourbon³, premier duc de Séville, au motif de laver son honneur d'un pamphlet que celui-ci avait publié contre sa trahison de la Maison d'Espagne lors de la rebellion du général Joan Prim. Le 12 mars 1870, l'ayant blessé sur le pré à la Dehesa de los Carabancheles, il le dépêcha pour en finir ! Le même, lors de la fuite de Louis-Philippe des Tuileries le 24 février 1848, pressé de sauver sa peau, avait abandonné son épouse à l'émeute ; celle-ci fut sauvée par un député qui la reconnut. Décidemment ! Glissons !
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Note (1): archives FR2 du mardi 24.02.09 - 20:35 : téléfilm d'Arnaud Sélignac : "Ce jour-là tout a changé"
Note (2): cf. long article sur la wikipedia
Note (3): cf. la généalogie - partie 4 des Blancs d'Espagne
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Ainsi donc ! vous voilà devenu légitimiste ! Comme c'est interessant ! Félicitations !
RépondreSupprimerQuant à la belle image que vous nous présentez, comment ne pas avoir le coeur serré en pensant que deux de ces princes sont morts accidentellement dans des conditions pour le moins suspectes !...
Et puisque la revue dont vous faites si justement la promotion va superviser près de deux siècles d'histoire du royalisme, peut-être serait-il opportun de prévoir une note de bas de page dans son futur numéro, pour nous rappeler combien de Bourbons sont décédés de mort violente depuis deux siècles, car cela est vraiment impressionnant et ne peut que provoquer de graves interrogations ! ...
Vous êtes aimablement invité à passer votre suggestion au rédac'chef dont l'adresse e-mail est signalée en pied de billet.
RépondreSupprimerPourrait-on savoir ce que le duc de Séville a dit du Duc de Montpensier pour mériter la mort ?
RépondreSupprimer:)
On cherche ...
RépondreSupprimerje suis biren incapable de saisir la profondeur de tout le contenu de cette revue, mais je veux juste dire a mon grand pere que je suis fiere de lui. E.R.
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