Les royalistes devraient-ils se dire "999" aujourd'hui ? En aucun cas ...! Ils sont au plus mal ! La désintégration lente du parti d'Orléans dont les princes rallient la République et ses ors en demandant les hochets exposés en vitrine du régime - la croix ne vous tombe pas dessus, il faut faire le dossier, le soumettre, le pousser -, régime qui soutient avec bienveillance les élans commémoratifs du mouvement royalisant et veille à ce qu'il y soit confiné, cette désintégration ne peut être stoppée que par un projet politique fort et clair, ce à quoi se refusent les mentors de la Cause : programmer est "démocratique" donc impur. Le prince saura d'instinct ! Dans l'attente, versons nos énergies aux valeurs chrétiennes, au patrimoine et à la francophonie...
999 ? Surtout pas ! C'est ce que proclament les responsables du Camp Maxime Réal Del Sarte, et sans être cotisant, je reprendrais sur ce blogue la partie politique du communiqué de Deker, communiqué qui pose les questions après y avoir apporté sa réponse. Sioux.
Puisqu'il est permis à n'importe qui de s’instituer, qui « métacamelot », qui « président », qui « canal hystérique », je me permets pour la seule et dernière fois de publier un « « « communiqué » » » (rires !) en mon nom propre…
Je n’ai rien fait qui me vaille tant d’inimitié de ceux avec qui j’ai partagé le pain, parfois le lit (en tout bien tout honneur), parfois les coups (des autres…).
Le différend récent avec « l’équipe », qui n’est pas dénuée de qualités, qui entoure Olivier P. n’est pas d’ordre personnel, mais bien politique. Lorsqu’avec Philippe C., nous étions en mesure de reprendre l’ensemble de la structure selon les vœux du « regretté » Pierre P., AUCUN des « anciens autoproclamés », des juges de paix du dimanche qui se sont empressés de sauver la barque vermoulue de Marielle P., ne s’est manifesté. Aujourd’hui j’entends parler de journal. Pas plus les dix ou onze tentatives de remonter le journal que celle de la « dernière chance » qui devait déboucher de la réunion historique que NOUS avons organisé aux locaux pour une véritable résurrection de l’AF, n’ont été couronnées de succès… Je vous souhaite d’y réussir… Mais je n’y crois plus… la structure historique, la coquille « AF » est irréformable, si elle l’était nous le saurions déjà… Je ne parle pas des vérités politiques « éternelles », au moins autant que la France en tout cas, mais de la structure juridique et administrative, avec ses « dossiers » immobiliers, ses pesanteurs structurelles, ses casseroles…
Je reste d’Action française, au sens d’une action des Français pour que France continue, mais je quitte le Craf. Il faudrait être plus nominaliste que je ne le suis pour croire durablement que le Craf C’EST l’AF…
[...]
Nous nous faisons une assez haute idée de l’amitié pour ne pas la sacrifier toute entière à la « politique », et nous ne nous faisons pas une si piètre idée des jeunes, qui sont notre avenir, pour les promettre au musée ou au chaos… alors , oui, nous leur avons proposé de travailler autrement… selon la méthode de la « tradition critique »… Attendez-vous à voir vos propres enfants dans nos rangs.
Quelqu'un au fond du lectorat m'a demandé ce que j'en pensais.
Je pense deux choses : (1) quand un parti politique est bloqué (par sa nomenklatura, son environnement, ses finances ou ses adversaires) un putsch interne est préférable à une sécession car il permet de détruire les résistances et la machine de lutte et de s'approprier ses territoires de propagande et ses ressources. Cette remarque vaut pour s'arracher à la technostructure européenne.
(2) la faction soumise à l'issue de l'opération (rien n'est jamais joué d'avance, vous aurait dit le colonel Argoud) doit être "politiquement" détruite pour éviter les surgeons futurs qui vont recoloniser l'espace politique du mouvement.
Je profite de ce billet de "crise" pour remettre en visibilité le "penser clair" de La Royale. Une chapelle s'agite plus que d'ordinaire pour promouvoir une approche "socialiste" des évolutions souhaitables, à des motifs que je ne peux juger encore, mais qui pourraient dessiner un certain rapprochement avec une opposition au régime ultralibéral du président Sarkozy. Tous les chemins ne sont pas praticables ; certains pervertissent les esprits. Le socialisme est une drogue. Si ces gens respectables en tout aboutissent, la chapelle enfantera un monstre. Il faut la réduire.
On ne saurait terminer l'incinération sans évoquer la posture avantageuse de la Légitimité dont le prince "à régner" est absent de France en paroles comme peut-être en pensées. S'il montre plus de vigueur que ses concurrents au polo grâce à la Lechuza Caracas Polo Team, la "formation" politique nécessaire à une accession prochaine à la faveur de circonstances catastrophiques ne transpire pas de l'almanach ; et, n'en déplaise à ses nombreux partisans, rien n'affirme qu'il accepte d'un mouvement naturel la fonction sacrée (et sacrificielle) qu'ils veulent lui offrir "au milieu des ruines". On est en droit de réclamer aussi de ce bord un projet politique fort et clair, au delà des bénédictions rituelles.
999 ? Pas encore !
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Honnêtement, ce message est difficilement compréhensible, plein de sous-entendus parfois très ambigus, beaucoup de on-dit...
RépondreSupprimerJ'ai un peu l'impression que ce billet prétend proposer une ligne de conduite qu'il entend manifestement ne pas fixer.
Et l'auteur de ce blog semble prendre à parti des gens... qu'il entend ne pas citer (quel chapelle prétend faire du socialisme ?)
Explicitez votre pensée parce que, là, elle est tout sauf claire.
La Croix est la récompense du soutien Orléans en 2007.
RépondreSupprimerToutes vos remarques sont intéressantes. Mais je ne crois pas à la solution du putsch interne car il existe de puissants verrous pour ceux qui s'écartent de la voie sur le fond. Tout au plus, laisse-t-on faire ceux qui n'expriment qu'une tonalité différente et une ambition personnelle, sans dévier de la ligne. Les moyens de mettre en difficulté immédiate tout acteur même puissant empêchent de croire à cette solution par ailleurs longue, épuisante. De toutes façons, ceux qui s'y exposent se laissent toujours corroder.
D'où la nécessité de se recentrer sur un état d'esprit providentialiste, déclinable comme on voudra. Et en attendant le moment, utiliser son temps à des choses utiles n'enfermant pas la question à des histoires de scoutisme.