Le motif le plus sûr fut celui de décourager la population civile de soutenir l'Admnistration islamique intégriste de Gaza. C'est donc bien une guerre de punition. Si l'on sait comprendre que le pouvoir du Hamas est quand même quelque part un pouvoir élu (même mal), donc légal et partant légitime puisque résident, l'opération Plomb Durci s'apparente ainsi à une opération de "terreur" dans la signification stricte du mot. Les représailles sur populations civiles après un attentat, les bombardements de zones peuplées pour démoraliser l'arrière, les blocus alimentaires, participent de l'outillage terrorisant, et de grands exemples du passé résonnent à ce mot, Coventry, Dresde, Nagazaki pour arriver aujourd'hui à la minuscule Gaza. Tsahal est le bras armé d'un Etat déshumanisé, sans âme ni projet, qui regarde avancer vers lui le mur du peloton d'exécution commandé par le concert des nations lassées. Ses gouvernements naviguent à vue dans une optique globale de survie d'un pays allogène enkysté dans une région fondamentalement hostile, à l'exception peut-être de l'avatar républicain de l'empire ottoman, ancien prédateur des mêmes territoires qui en asservit les populations arabes durant des siècles. Quel renfort !
Certes, les chrétiens sionistes, peu émus par le massacre et les dévastations, nous expliqueront que la Rue arabe ne respecte que la force, que les combattants islamistes sont des froussards qui se cachent dans les jupes de leurs femmes au milieu de leurs gosses, que leurs dirigeants sont sans parole ni honneur, et que la misère des populations doit tout à leur indolence génétique. D'accord !
Mais si les combattants se terrent chez les civils "comme le poisson dans l'eau" (disait Mao Tsé Tung), les dommages collatéraux incontournables doivent retenir le bras armé, et d'autres moyens doivent être trouvés pour les excaver et les neutraliser. C'est à cela que l'on distingue une nation civilisée d'une nation barbare. Or, le comportement prédateur d'un Etat hébreu aveuglé par sa règle suprémaciste le disqualifie de la civilisation, malgré l'incinération de la moitié de son peuple par le reich allemand le plus sauvage de l'histoire humaine. Comment en est-on arrivé là ??? Que penserait Theodor Herzl de son "enfant" ?
Maurras ne plaçait-il pas d'instinct Sion en barbarie ?
A creuser.
Note (1): Le score de Plomb Durci ci-dessous sur les 360 km² de la bande de Gaza :
4,000 logements
600 ateliers, boutiques ou bureaux
24 mosqués
31 casernes de police
10 réseaux d'assainissement
8 hôpitaux
26 dispensaires
50 sites onusiens endommagés, principalement UNWRA
Les photos satelitte ont spotté 2692 immeubles détruits
220 cratères sur les routes et ponts
167 kilomètres de routes inutilisables
714 cratères en zone agricole
2,100 hectares de champs bouleversés
187 serres détruites (28 ha)
2232 hectares retournés par les bulldozers, les chars et les bombardements phosphoreux.
Total estimé à deux milliards de dollars au moins.
A partir de là, la bande a été transformée en camp d'internement géant et sa reconstruction bloquée par Israël à tous prétextes disponibles.
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Tout comme est à creuser la
RépondreSupprimercoîncidence ( ? ) ou la simple corrélation ( ?) entre l'Affaire Dreyfus et l'avènement de Theodor Herzl, comme la Mairie de Paris l'a récemment rappelé ? ......
Les Manants ont sorti le 29 septembre un billet récapitulatif des avanies subies par la réseau diplomatique français en Palestine.
RépondreSupprimerOutre le fait que le Quai d'Orsay ne moufte pas, on comprend mieux la "barbarie" innée de l'occupant.