Le programme de l'Alliance royale pour la campagne présidentielle a été publié sur leur site et peut être accédé en cliquant ici. Il s'articule en deux thèmes institutionnels et un thème sociétal :1. Conduire la réforme constitutionnelle établissant les institutions royales avec un Chef d’Etat réellement souverain, garant des intérêts fondamentaux de la nation, défenseur de la justice et de la paix, et arbitre des institutions.
2. Réformer le scrutin parlementaire selon le principe de « démocratie équitable », non seulement pour une meilleure représentation des Français, mais aussi pour en finir avec le régime des partis.
3. Réaffirmer les fondements naturels de la société dans le domaine de la vie, de la famille et de la citoyenneté.
I.- Conduire une réforme institutionnelle en s'appuyant sur la constitution monarchisante de la V° République fait gagner beaucoup de temps. Les dispositions originales de la Constitution laisse le gouvernement du pays au Premier ministre, le président normalement ne gouverne pas, mais il est chef des armées, signe les traités, promulgue les lois et trace les orientations du domaine régalien. Arbitre en dernier ressort et recours juridictionnel suprême, la fonction définie convient au roi sans n'y changer rien plus que quelques désignations. Il suffit de la pérenniser par référendum. Et cet appel au peuple convoque dès à présent au projet monarchique la rééducation la plus large possible de l'Opinion sur cette forme de régime, donc avec des moyens massifs adaptés qui n'existent pas encore.
L'Alliance royale développe régulièrement tous les avantages de ces institutions rénovées, nous n'y reviendrons pas. La constitution du gouvernement est détaillée sur la plateforme politique (clic) publiée sur le site de l'Alliance.
II.- Cesser le régime des partis est le rêve impossible des Français, saturés des bouffonneries de la classe politique. La corruption gazeuse qui nécrose tout le tissu institutionnel du pays emportera les mauvais et les malins dès lors que les examens iront à terme et qu'on abandonnera la peine automatique de "18 mois avec sursis" (portée à 2 ans pour les anciens présidents de la République). L'eut-on fait déjà que nous aurions autant d'élus en prison qu'en hémicycles ! Tu quoque Leo !. Aussi, casser la nomenklatura est une excellente idée, qui ne peut être que combattue violemment par le pouvoir et ses rationnaires.
C'est de démocratie équitable qu'il s'agit. Représenter tous les Français dans leurs vérités. Comment ça marche ?
Les députés sont élus par quatre collèges électoraux qui représentent les quatre corps sociaux principaux du pays : les entrepreneurs, les salariés, les familles et les élus locaux. L'élection des députés est départementalisée (on garde encore une fois l'existant) et les élus siègent à la fois au Conseil régional et à l’Assemblée natonale, afin d’assurer la « continuité de la représentation » du territorial au national. On notera que ce mode de représentation permettrait d'économiser le Sénat et près de 170 députés.
III.- Réaffirmer les fondements naturels de notre société est moins "politique" sans doute, mais il faut une meilleure solidité des cellules sociales pour consolider l'ouvrage institutionnel qui les organise.
Le droit à la vie ouvre la dispute de l'avortement, et si les dipositions laxistes qui ont amendé la loi Veil doivent être annulées, il n'est pas sûr qu'une bonne politique soit celle qui tend à réduire le droit des femmes d'enfanter ou pas. Que la famille naturelle soit privilégiée est une évidence, en gardant à l'esprit que le fruit d'une famille est l'enfant, et que le meilleur possible lui est dû. Les appels à paternité de couples impuissants par construction ressortissent au périmètre du confort existentiel et n'ont pas à être entendus, cela va de soi. La querelle jus soli vs. jus sanguinis est ancienne. Un appel du parlement de Paris s'en était saisi en 1515. La vérité politique est entre les deux, en tenant compte qu'aucun des deux effets ne devrait être imposé. Passer de l'automaticité au choix personnel serait un grand pas, qui résoudrait par ricochet la dispute du vote étranger aux municipales.
Ces trois questions d'ordre public sont à soumettre au parlement qui régente le sociétal si l'on s'en tient au cœur du projet de l'Alliance qui est d'abord institutionnel. Mais pour être écouté, il faut bien sûr jouer le jeu de tout le monde, et avoir un avis sur les questions qui occupent le quotidien de l'électeur (travail, épargne et monnaie, pouvoir d'achat, sécurité, avenir des enfants, filet social...), ce qui complique l'argumentaire du candidat et alourdit considérablement le travail de l'équipe de campagne.
Souhaitons-leur tout le courage nécessaire et soutenons-les activement avec reçu fiscal en remplissant le bulletin ad hoc que l'on imprime par ici.
L'exposé du programme se termine ainsi :
« En présentant des thèmes uniquement relatifs aux institutions, à l'organisation du gouvernement et du parlement, ainsi qu'aux fondements naturels de la société, l'Alliance royale a la conviction de poser les véritables questions aux Français : celles qui structurent l'avenir. C'est là un sujet essentiel sur lequel il faut prendre le temps de réfléchir, ce que les tenants de l'idéologie républicaine ne veulent absolument pas.
Les mesures conjoncturelles à prendre en matière économiques, financières, sociales... seront davantage développées durant la campagne des élections législatives qui suivront l'élection présidentielle. Il est en effet essentiel de poser d'abord les grandes lois fondamentales, c'est-à-dire les modalités selon lesquels ces sujets seront discutés et tranchés. ».
Postscriptum
La plateforme politique de l'Alliance Royale a fait l'objet en février 2007 d'une analyse critique et d'extrapolation dans deux articles de ce blogue illustrés de schémas institutionnels. On peut cliquer sur chacun d'eux pour y accéder. La réforme institutionnelle qui fait partie de la plateforme officielle est détaillée et disponible en trois volets en cliquant ici vers le site de l'AR. On fera son profit d'une lecture attentive.
La plateforme politique de l'Alliance Royale a fait l'objet en février 2007 d'une analyse critique et d'extrapolation dans deux articles de ce blogue illustrés de schémas institutionnels. On peut cliquer sur chacun d'eux pour y accéder. La réforme institutionnelle qui fait partie de la plateforme officielle est détaillée et disponible en trois volets en cliquant ici vers le site de l'AR. On fera son profit d'une lecture attentive.
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