samedi 31 décembre 2011

Rétrospective 2011

Fallait-il attendre que l'an vieux soit mort pour faire son bilan ? Pas trop non plus pour y entrer soi-même. Nous avons vu tant de choses au dehors que nous en avons oublié l'au-dedans. Il y eut une actualité royaliste 2011 en France, qui a vu son apogée - c'est mon avis et je le partage - à la communion des fidèles et du roi lors de la messe de Reims. Je sais qu'il y eut deux messes et deux dimanches pour deux "rois", mais celle qui a marqué son temps indéniablement fut dite par le nonce apostolique le 15 mai en présence du prince Louis de Bourbon. Il suffisait d'y être (clic). On relèvera que peu fut capitalisé sur cette réussite ; peut-être bien que l'antagonisme des cabinets légitimistes n'y a pas aidé.

Côté Palais-Royal, Jean d'Orléans, contempteur officiel de la revendication espagnole, a maintenu un agenda copieux de représentation détaillé sur le nouveau site Gens de France, creusant ainsi son sillon dans l'opinion. Il a continué la promotion de sa marque personnelle "Prince Jean" qui en un an s'est beaucoup étoffée (Clic). J'ai apprécié son initiative de partir à Reims en autocar avec le patronage de ND du Bon Conseil, de la Porte Clignancourt, pour faire découvrir les origines de l'histoire de France à des gosses pas forcément favorisés culturellement.

L'autre manifestation importante fut, en ce même mois de mai, la journée légitimiste de Bourg-en-Bresse organisée conjointement par Présence du Souvenir Bourbonien en Lyonnais, les cercles légitimistes UCLF de Lyon, Dijon et Bourg, et le Cercle Ste Jehanne de France de La Clayette. Le compte rendu édifiant est par ici, et là non plus peu fut capitalisé sur ce succès.

Mais le Roycoland a aussi vibré au divorce du duc d'Anjou et de Jacques de Bauffremont qui avait fait sa chose de l'Institut de la Maison de Bourbon pour finalement la recevoir toute entière, mais sans l'alibi. Un autre institut a été monté par un groupe concurrent de courtisans, qui jusqu'à maintenant n'a pas montré grand chose, sauf à tenir le site propre. Nous parlons de l'IDA, Institut Duc d'Anjou, dirigé par Daniel de Montplaisir.

Deux évènements ont marqué la rentrée 2011. La charge des Camelots du roi sus à l'ignominie perpétrée au Théâtre de la Ville contre la personne du Christ et l'arrêt de publication du site Les Manants du Roi. Le courage salué des premiers a peut-être précédé une réflexion mieux achevée mais ce n'est pas à nous de faire le débriefing, nous n'y étions pas.
L'arrêt des Manants est plus grave.
Factuellement c'était le site le plus accédé du Roycoland. Si nous ignorons le facteur déclencheur à la veille de la coupure de compteur, nous pouvons comprendre la solitude du rédacteur, rarement récompensé de ses efforts quotidiens soutenus. Seuls les encouragements, les commentaires parent à l'usure de l'enthousiasme. Le modèle du site n'offrait pas d'accès sauf par email masqué, ce qui est insuffisant à l'époque du Web 2.0. Le site des Manants du Roi doit redémarrer en 2012. Pouvons-nous suggérer au taulier de faire un appel à contributeurs et de reconstruire la maquette pour obtenir commentaires et développements ?

Le mois de mars avait vu l'abandon des Assises du Royalisme par ses organisateurs, vaincus par l'inertie et l'impécuniosité des royalistes. Ce retrait ouvrait la voie à la seconde Biennale Blanche au mois de septembre, qui fut un succès d'estime et permit aux chapelles de se serrer la main. Le comte de Villenoisy s'y déclara candidat de l'Alliance royale à la présidentielle de mai 2012 en fondant sa quête des parrainages sur un réseau rélationnel très fourni. Sa démarche politique est contestée, comme toute initiative royaliste chez les royalistes (?!) et le premier trimestre 2012 dira simplement si l'objectif de notoriété a été atteint. Si oui, l'Alliance avait raison, si non, elle avait tort ; c'est simple comme bonjour quand on s'en remet à la culture du résultat !

Il y eut bien d'autres occasions pour les royalistes d'exister, mais à l'aune du nombre (horreur) elles ne se sont pas signalées à l'opinion publique, hélas. Parmi elles, le 40è anniversaire inaperçu de la NAr et le programme de redressement du pays en 10 points édité par l' Action française mais finalement peu diffusé ; et à ce qu'on dit dans les milieux informés, le succès discret des armes de la Conférence monarchiste internationale en Tripolitaine (clac).

On ne fermera pas cette rétrospective sans évoquer l'autre duc d'Anjou, Charles-Philippe d'Orléans qui habite aujourd'hui au château de Cadaval à Evora, très investi dans la problématique de l'eau et dans l'action caritative. Ce même mois de mars 2011, la cour d'appel de Riom relaxait le prince des faits d’espionnage économique au préjudice des laboratoires Théa de Clermont-Ferrand. Et ce fut une très bonne nouvelle pour la Cause.


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