samedi 19 janvier 2013

Messe pour le roi à Saint-Denis

Le Mémorial de France à Saint-Denys fera dire une messe du rit extraordinaire en la basilique-nécropole des rois de France le lundi 21 janvier 2013 à midi. Dans le doute des obédiences c'est ici qu'il faudrait être.
Le Mémorial fut fondé en 1914 par SAR le prince Xavier de Bourbon Parme pour exécuter le voeu de Louis XVIII de dire à perpétuité des messes chaque année pour le repos de l'âme du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Il a la pleine légitimité de ce service mémoriel qui bouclera l'an prochain un cycle de cent ans, quand nous commémorerons le huitième centenaire de la victoire de Philippe-Auguste à Bouvines où la Nation française fut fondée.
Vous trouverez une liste de messes en France chez Koltchak. Il y en a d'autres, regardez autour de chez vous si vous n'auriez pas un prieuré de la FSSPX.








Chaque année Royal-Artillerie complète l'avis de messe d'un billet spécial. Nous allons revenir cette année sur l'exhumation du roi. Les guides de la nécropole ont coutume de dire que les restes conservés dans la crypte centrale ne sont pas ceux de Louis XVI mais des ossements inconnus retirés du cimetière de La Madeleine (aujourd'hui le carré de la Chapelle Expiatoire), l'exhumation ayant échoué. Les Girault de Coursac, fervents complotistes, tiennent pour cette thèse de la substitution par défaut. Nous préférons croire Alexandre Lenoir qui, sur le forum dédié aux tombeaux de Saint-Denis, déroule une thèse logique bien appuyée, concluant à la présence réelle du roi. Nous en extrayons la conclusion définitive. Le travail complet par ici. On parle du roi et de la reine.

Tombe de Louis XVI préservée par Desclozeau
Desclozeau et Danjou, qui habitaient la propriété voisine [ndlr: du cimetière de La Madeleine], avaient pu assister aux deux inhumations et avaient méticuleusement noté les deux emplacements qu’ils pouvaient repérer depuis leurs fenêtres et qu’ils ont par la suite bien gardés en mémoire. En 1796, le cimetière de la Madeleine avait été mis en vente. Pierre-Louis-Olivier Desclozeau, ancien avocat au Parlement de Paris, resté fervent royaliste, s’en rendit donc acquéreur. Afin d’écarter les curieux, il exhaussa les murs et entoura l’emplacement des deux fosses royales d’une haie de charmilles et d’arbustes. Il planta aussi à côté deux saules pleureurs.
Les fouilles commencèrent donc, après 8 mois d’enquêtes, le 18 janvier 1815, en présence de l’abbé Renard, de Danjou et de Desclozeau.
On creusa aux endroits précis indiqués par les témoins, sur huit pieds de long et huit de large. Arrivés à huit pieds de profondeur, les ouvriers rencontrèrent un lit de chaux de dix pouces d’épaisseur. Au-dessous apparaissait l’empreinte d’une bière de cinq pieds et demi de longueur. Plusieurs ébris intacts de planche s’y trouvaient. On trouve alors « un grand nombre d’ossements de femme » et le crâne entier. On relève également deux jarretières élastiques assez bien conservées (ce sont elles qui ont permis l’identification car la reine les avait elle-même confectionnées) qui seront remises à Louis XVIII en même temps que deux débris du cercueil. Les os encore intacts sont placés dans une boîte. La chaux trouvée dans le cercueil est relevée et placée dans une autre boîte. Les deux boîtes sont portées dans le salon de Desclozeau, transformé en chapelle ardente.
Puis, le lendemain, on creuse à l’emplacement indiqué pour la fosse de Louis XVI, entre celle de la reine et le mur de la rue d’Anjou. On trouve à dix pieds de profondeur quelques débris de planche dans la terre mêlée de chaux et des ossements dont certains tombent en poussière. Des morceaux de chaux encore entiers adhèrent à certains os. La tête est placée entre les fémurs. Tous les débris qu’on peut sortir de cet amas de terre, de chaux, de bois et d’ossements sont enfermés dans deux boîtes, l’une aux ossements, l’autre contenant les restes qui n’ont pas pu être extraits de la chaux solidifiée, souvent –détail macabre – parce celle-ci avait «moulé» une partie du corps du défunt. Les deux boites furent, comme pour Marie-Antoinette, placées dans un cercueil.
Pour avoir la certitude que l’on avait bien retrouvé le corps du roi, on a fait creuser tout autour, à vingt-cinq pieds de distance et jusqu’à plus de treize pieds de profondeur : rien !
On est donc bien en présence des corps de Louis XVI et de Marie Antoinette..







Postscriptum:
L’Alliance Royale, France Royaliste et le Conseil dans l’Espérance du Roi vous prient de venir nombreux pour rendre hommage au Roi Louis XVI, mort en défenseur du Baptême de Reims qui, pour les siècles des siècles, unit Dieu et la France, lundi 21 janvier 2013 à 10 heures, place de la Concorde à Paris
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