lundi 23 novembre 2015

FLVCTVATNECMERGITVR

La communauté citoyenne dans toute sa diversité est condamnée à vivre ensemble ou à périr dans la sauvagerie d'une guerre civile de tous contre tous. Bien que la France ne soit pas le pays de la mesure - les dévastations de nos révolutions sont explicites - elle n'a pas vécu cette douloureuse expérience depuis les guerres de Vendée, même si certaines périodes y ressemblaient fort, comme la Commune de Paris ou la seconde moitié du régime de Vichy. Une guerre civile est carrément atroce et doit être évitée ; relire pour s'en convaincre Les grands cimetières sous la lune de Georges Bernanos, récit de proximité écrit en 1937 à Palma de Majorque.

Les contradictions sociales du pays réel d'aujourd'hui sont les antagonismes de demain matin, qui seront proclamés légitimes par les factions. Ces contradictions de tous ordres ne sont pas réparables ni par décret ni par incitation morale. Elles sont trop anciennes, profondes et racialisées pour être contenues par autre chose que la force du pays légal. Qu'on me démontre le contraire par le raisonnement en évitant la citation des grands érudits morts ! Un état des lieux le plus réaliste possible est à faire avant que de vouloir réorganiser nos territoires, et les statistiques ethniques y aideront beaucoup. Avant de conjurer la guerre civile il en faut connaître les ressorts parce que ce n'est pas qu'une affaire dialectique : il ne suffit pas de la condamner du haut des pupitres, il ne suffit pas de faire l'inventaire des partis présumés vouloir en découdre ; il en faut comprendre la chimie de base et trouver les détonateurs. Je soupçonne l'Administration de disposer de données fiables permettant une photographie fidèle de notre société, données traitées à l'insu des aboyeurs d'hémicycles. On verra bien, en attendant, il faut freiner des quatre fers dans la pente.

Selon Maurice La Châtre*, bon communiste de la première race, la guerre civile, "la plus affreuse de toutes", est fomentée par les intérêts des puissants qui parviennent à rallier un fraction importante du peuple à leur cause et le fait combattre à leur profit. Pour un Rousseauiste tel que lui, tout le mal vient d'en haut : "Les guerres commencent par l'ambition des princes et finissent par le malheur des peuples".

La situation au début de ce XXI° siècle a ceci d'inédit que la menace de guerre intestine est actionnée depuis l'étranger sous couvert d'une purification des mœurs décadentes d'une civilisation en déclin**, la nôtre. Au principe de rédemption des masses guidées par le démon, une secte puissante s'arroge le droit d'intervention dans notre avachissement avec un règlement de campagne écrit au Moyen Age qu'il faut appliquer ici aujourd'hui pour nous "sauver". La guerre civile, si elle éclate en France, sera pour eux une guerre sacrée justifiant toutes les abominations. Ils les ont déjà échantillonnées à la face du monde contre les non-musulmans de Syrie et d'Irak (et les Coptes) afin de nous montrer combien tout devient clair et simple pour un djihadiste, dès lors que le statut d'humain est refusé à leurs captifs.


la Gorgone tranchée


Une guerre civile commence à deux. Si le parti de l'étranger est facilement désigné depuis qu'il nous attaque ouvertement, qui représente le parti de France ? Et là nous sommes assez mal. Toute la classe politique aux affaires a négocié la paix sociale et civique des quartiers contre des empiétements tolérés sur nos us et coutumes qui font ce que nous sommes nous-mêmes et comment nous nous reconnaissons entre nous. La liste est longue, des jours de piscine aux moukhères à la cantine hallal. Je vous l'épargne.

Pour la guerre annoncée on serait tenté de mettre sur le pavois le Front national, parti vierge de compromissions rédhibitoires. Malheureusement, outre le fait que ses dénonciations récurrentes ne sont pas transformables en mesures efficaces - il verse de plus en plus dans l'incantation - son logiciel va boguer en 2017 comme nous l'avons pressenti dans un billet de la semaine dernière (Roucasseries frontistes). Il va donc falloir faire avec l'establishment que l'Opinion essayera de retourner à son secours. Ce sera moins difficile qu'il n'y paraît puisque par définition l'establishment se gouverne par intérêts et défendra donc les "siens" à "nos" risques et périls. La bourgeoisie fera tout pour sauver ses biens nationaux et mettra un mouchoir sur le nez pour le bruit et les odeurs d'éventration.

Reste quand même l'hypothèse valide de pouvoir passer à côté de la guerre civile :

La Châtre n'a pas tellement tort dans sa dénonciation des puissants. Les musulmans qui sont entrés sur le territoire de la république après guerre nourrissaient l'économie de reconstruction du pays qui les faisait vivre en retour, et malgré les soubresauts de la guerre d'Algérie, faisaient chez nous leur pelote ou s'intégraient plus ou moins bien s'ils ne voulaient pas retourner au bled. Les générations suivantes, nées ici ou importées à divers titres dont celui du regroupement familial de Giscard d'Estaing, commencèrent à saturer les structures d'accueil jusqu'à envahir tout l'immobilier de reconstruction, ces futurs bidonvilles de béton appelés cités ! Déverser des milliards sur ces territoires soviétisés économiquement insalubres n'a pu tarir les ferments du désordre ni l'exaltation du repentir chez nous et chez nos zélites, quand nous fûmes déclarés coupables de leur propre misère. Et les descendants des anciens combattants si ce n'est ceux des esclaves noirs, d'enchérir sur les revendications de compensations pour des situations abolies ou éteintes dont ils n'ont pas souffert eux-mêmes. L'impéritie des pouvoirs publics, président en tête, a laissé monter dans tout le pays l'odeur pestilentielle d'un remord qui lui a coupé les jambes.

Et pourtant, les jeunes générations n'ont pas partout baissé les bras comme leurs aînés. Par exemple en zone grise, ceux qui veulent s'arracher à la stigmatisation s'arrachent d'abord aux cités et beaucoup réussissent leur vie chez nous ou chez nos voisins. Les autres se laissent couler dans la facilité de la haine de nous, haine qui se cultive tel un champ de patates dont on retire de l'argent comme le font certains groupes de rap et d'autres maisons de production audio-visuelle, sans compter les ligues morales collées au bouchot qui les engraisse. Détectant une terre fertile, sont intervenues de puissantes sociétés islamiques (que l'on doit distinguer des Etats hôtes pour être honnête) : les prêcheurs islamistes sont financés à bourse ouverte par les fondations missionnaires dont les caisses sont abondées par de riches familles arabes qui gagnent ainsi des indulgences pour leurs pêchés parisiens auprès des dispensateurs de justice immanente. Après une quinzaine de décadence à Paris, il faut revenir aux valeurs domestiques et que ça se voit ! Bien outillés pour reformater les esprits jusqu'à la radicalisation, les imams étrangers parviennent à transformer des esprits faibles en soldats disciplinés, jusqu'à l'abrutissement parfois ; la bêtise coagule dans les sociétés humaines, elle est souvent le meilleur moteur des conquêtes.
Il n'y a pas cent façons d'éviter la guerre civile*** mais une seule : couper d'abord les liens de la nation avec le parti de l'étranger, couper ne veut pas dire distendre mais trancher :

- expulsion des prêcheurs wahhabites et assimilés (on pourrait rêver que le CFCM se charge de les désigner) ;
- contrôle des zones de chalandise des mosquées salafistes et fermeture des locaux en évitant le phénomène de la ratière ouverte ;
- contrôle physique des nationaux radicalisés pour déradicalisation et expulsion des non-nationaux ;
- reprise en main de l'espace public partout ;
- rompre la solidarité presque instinctive qui unit toutes les fractions musulmanes face aux "mécréants" en condamnant les excuses aux déviants pour apologie du crime ;
- négocier un traité de non-ingérence réciproque avec la péninsule arabique dont les Etats se chargeraient de faire la police chez eux et n'interviendraient plus chez nous.
- Reste à la population à manifester publiquement sa défense des coutumes françaises et accepter le réarmement moral qui lui rendra sa fierté malgré les jappements des pourrisseurs qui ont conquis les tréteaux médiatiques. Si la classe politique ne parvient pas à nettoyer le pays, quoique le bon démagogue sache très bien suivre le mouvement d'opinion, il faut s'en débarrasser et passer à la démocratie directe qui élira, n'en doutons pas, un dictateur à la romaine pour faire le travail de vidangeur. Les Français aiment bien l'homme providentiel mais le système est verrouillé jusqu'ici par les partis politiques qui ont chacun le leur. Seule la haute administration de l'Etat régalien, dégoûtée de la pusillanimité des politiques peureux qui la met en danger, pourrait se charger de préparer cette substitution...

On ne manquera pas non plus d'inciter lourdement les théologiens musulmans à mettre à jour en France le Coran et réviser la Sunna - il y a de l'écho dans la société musulmane sur ce point - mais la Sunna est la base de toutes leurs divisions, divisions sanglantes, il faut le rappeler. L'affaire prendra quelques années du fait des combats internes entre les hérésies mais la pression devra être maintenue jusqu'au bout.


A partir de là et pour consolider la paix acquise à l'intérieur, la majorité silencieuse, nous tous, doit signaler son acceptation des différences par ce qu'on appelait jadis l'urbanité des comportements sociaux. Vivre ensemble plus que jamais, mais sans eux, ceux qui nous détestent en tant que nation, ceux qui non seulement veulent notre mort mais nous tuent. Soyons aimables avec autrui qui vient en paix, et particulièrement curieux des mœurs culinaires et chorégraphiques qu'apportent chez nous les invités depuis leurs lointains ailleurs. Mais pas avant que les dispositions ci-avant n'aient été appliquées complètement. A défaut de quoi, le futur sera particulièrement bruyant en France. En attendant...




So, ring the bells that still can ring
Forget your perfect offering
There is a crack in everything
That's how the light gets in

The birds they sang at the break of day
"Start again", I seem to hear them say
Do not dwell on what has passed away
Or what is yet to be

Ah, the wars, they will be fought again
The holy dove, she will be caught again
Bought and sold and bought again
The dove is never free

Ring the bells that still can ring
Forget your perfect offering
There is a crack, a crack in everything
That's how the light gets in

We asked for signs, and the signs were sent
The birth betrayed, the marriage spent
Yeah, the widowhood of every single government
Signs for all to see

I can't run no more with that lawless crowd
While the killers in high places say their prayers out loud
But they've summoned, they've summoned up a thundercloud
And they're going to hear from me

Ring the bells that still can ring
Forget your perfect offering
There is a crack, say crack in everything
That's how the light gets in

You can add up the parts, but you won't have the sum
You can strike up the march, on your little broken drum
Every heart, every heart to love will come
But like a refugee

Ring the bells that still can ring
Forget your perfect offering
There is a crack, a crack in everything
That's how the light gets in

Ring the bells that still can ring
Forget your perfect offering
There is a crack, a crack in everything
That's how the light gets in
That's how the light gets in
That's how the light, gets in.
............................


* M. de la Châtre (1814-1900), Dictionnaire universel, Paris 1856
** C'est un peu vrai...
*** Le danger de guerre civile doit être prévenu en dehors des opérations de guerre extérieure contre l'Organisation Etat islamique en Syrie et en Irak. Les deux sont nécessaires mais le nettoyage du terrain national doit assécher les facilités d'accueil du terrorisme en France.

2 commentaires:

  1. << ... même si certaines périodes y ressemblaient fort, comme la Commune de Paris ou la seconde moitié du régime de Vichy. >>
    Y ressemblaient ? C'étaient des guerres civiles, sans oublier la période dite de la Libération avec les Communistes à la manœuvre et les gaullistes dépassés.

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    Réponses
    1. La Commune de Paris fut une révolte essentiellement urbaine, limitée au département de la Seine sauf quelques répliques en provinces, et ne dura que deux mois.
      La seconde moitié du régime de l'Etat Français fut une période de répression intense mais le segment inerte de la population (non investie dans aucun camp) était largement prédominant.
      Les tentatives de "communes communistes" furent réelles mais parfaitement contrées par l'intervention des maquis militaires avant leur reversement dans les unités régulières reconstituées. Deux exemples personnels : Rodez et Toulouse.

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